Canton de Châtillon-sur-Chalaronne

Châtillon-sur-Chalaronne

4 300 hab., 1 798 ha, chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Bourg-en-Bresse, 24 km OSO de la préfecture, sur la route de Trévoux, au contact de la Bresse et de la Dombes. Elle fut Châtillon-les-Dombes avant la Révolution, qui la nomma sur-Chalaronne. Elle a eu jusqu’à 3 500 hab. en 1851, est descendue au-dessous de 2 500 en 1954, et croît depuis: elle a gagné près de 800 hab. de 1999 à 2007 (+19%). C’est une ville fleurie, qui a hérité de maisons anciennes, d’un hôpital du 18e s. avec apothicairerie, d’une halle du 15e s. et d’un château de brique qui a des restes médiévaux. La porte de Villars (14e s.), réaménagée en demeure au 18e s., est également en brique et d’une allure vaguement toscane.

Le bourg offre un Musée des traditions, un musée de trains miniatures, un hippodrome. Il est un centre tertiaire bien équipé, avec hôpital privé (centre de rééducation) et hôpital local public de long séjour (210 lits dont une section Alzheimer), un collège public et un privé, un lycée professionnel public; centre culturel de la Dombes, maison de retraite (30 sal.). Châtillon est le siège de la communauté de communes de Chalaronne-Centre (12 communes, 9 700 hab.).

Les plus grandes entreprises sont Solvay Pharma (410 sal., médicaments), la fabrique de casques de sécurité et militaires en plastique MSA-Gallet (240 sal., états-unien), les pépinières D. Soupe (85 sal.); installations électriques Sdel (45 sal.), décolletage Sindra (40 sal.); supermarchés Champion (30 sal.) et Intermarché (25 sal.), traitement de déchets Berrod (40 sal.).

Le canton a 15 600 hab., 16 communes, 25 256 ha dont 3 134 de bois; il s’étend dans la Dombes, du moins pour sa partie méridionale. Il est traversé au nord par la Veyle qui coule d’est en ouest; dans presque toute sa largeur, par le Renon, affluent de gauche de la Veyle qui coule vers le nord; et au SO par la Chalaronne, de direction SE-NO. Au nord se sont étoffées Vonnas et Mézériat. Au centre, au bord du Renon, Neuville-les-Dames (1 300 Neuvillois, 2 659 ha dont 358 de bois), 6 km au NE de Châtillon sur la route de Bourg-en-Bresse, doit son nom à un ancien prieuré bénédictin de filles nobles et possède les équipements d’un village-centre, avec un centre de convalescence et une maison de retraite (25 sal.); maisons anciennes, halles, festival estival (musique et spectacles divers); ferme pédagogique de la Fontaine. Au sud, le château de la Chassagne, avec un étang, a été refait au 19e s. La population communale a augmenté légèrement depuis le minimum de 1954 (1 000 hab.), et gagné plus de 300 hab. de 1999 à 2007 (+25%) mais elle fut proche de 1 700 hab. dans les années 1880.

L’Abergement-Clémenciat (740 hab., 1 595 ha dont 410 de bois), 4 km au NO de Châtillon, a été détachée de celle-ci en 1857, avec 570 hab., devenant ainsi dans la numérotation officielle la première commune du premier département français, n°1001; ancien château féodal, église romane; elle a gagné presque une centaine d’habitants de 1999 à 2006. Sandrans (420 hab., 2 902 ha dont 302 de bois), 8 km SSE du chef-lieu, dessine une avancée dans le canton de Villars-les-Dombes. La commune est particulièrement dotée en étangs; église romane, petit château d’origine féodale à tours rondes, en brique, refait au 18e s.; sa population a gagné 85 hab. de 1999 à 2006.

A l’est du canton, Romans (540 hab., 2 232 ha dont 406 de bois), 7 km à l’est de Châtillon, Saint-André-le-Bouchoux (200 hab., 932 ha), 4 km plus à l’est, et Condeissiat (660 hab., 2 164 ha dont 275 de bois), 12 km au NE du chef-lieu, sont également très pourvues en étangs. Romans s’orne d’une église d’origine romane (11e et 15e s.) et d’un grand château (19e s., sur une base du 15e s.), transformé d’abord en maison de cure pour tuberculeux puis en centre de soins de réadaptation pour enfants et adolescents. Le laboratoire de recherche biologique et d’analyses CRLF (Charles River Laboratories France) emploie 50 personnes. Saint-André a gagné 77 hab. de 1999 à 2004, un record de +40%! Condeissiat a une église de même époque que Romans et a reçu, au sud, le golf de la Bresse.


Mézériat

2 000 hab. (Mézériatis), 1 917 ha, commune du département de l’Ain dans le canton de Châtillon-sur-Chalaronne, 19 km au NE du chef-lieu, sur la rive droite de la Veyne. Elle est à 5 km à l’est de Vonnas et à 17 km de Bourg, ce qui contribue à en faire une commune résidentielle. Elle dispose aussi d’une gare et d’une grosse usine de charcuterie industrielle La Bresse (300 sal., 5 500 t/an); d’origine locale (famille Robin), cette entreprise est octogénaire et a employé jusqu’à 600 salariés, mais s’est trouvée en difficulté; atelier de plastiques (Siprem, 25 sal.). La commune avait 1 300 hab. en 1968 et croît depuis, mais elle n’a gagné que 80 hab. de 1999 à 2006.


Vonnas

2 500 hab. (Vonnassiens), 1 781 ha, commune du département de l’Ain dans le canton de Châtillon-sur-Chalaronne, 12 km au NNE du chef-lieu au confluent de la Veyne et du Renon. Elle est surtout connue par l’hostellerie de la Mère Blanc (Georges Blanc, né en 1943), l’une des toutes premières tables de France, qui y emploie plus de 110 personnes; l’auberge remonte à 1872 et le restaurant a obtenu sa troisième étoile Michelin en 1981. Mais Vonnas a aussi un collège public, un supermarché (Champion, 40 sal.) et tout un petit ensemble d’activités, avec la carrosserie Palkit du groupe Hatty (80 sal.), les panneaux isothermes plastiques Panelco (groupe Plasteurop, 70 sal.), les aliments du bétail Soreal au Moulin Guénard (65 sal.), lequel a joué naguère un grand rôle dans la promotion des élevages de volailles intégrés de Bresse, avec l’appui de la maison Sanders; métallerie Giroud (MgBg, 30 sal.), cabinet de géomètre (Morel, 30 sal.). La bourgade propose un musée de l’attelage, de la carrosserie et du charronnage au moulin rénové de Convert. Au sud, château de Béost, du 18e s., avec bois et étang. Vonnas est le siège de la communauté de communes des Bords de Veyle (6 800 hab., 6 communes, 8 850 ha). La population de Vonnas a très lentement augmenté durant deux siècles, et s’était même stabilisée de 1891 à 1954, puis après 1982; mais elle a gagné plus de 200 hab. de 1999 à 2006.