Canton de Treffort-Cuisiat2 000 hab. (Treffortois), 3 941 ha dont 882 de bois, chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Bourg-en-Bresse, 17 km au NE de la préfecture. Le village de Treffort est au pied du Revermont, étageant ses maisons au débouché d’une petite cluse; c’est une ancienne bourgade fortifiée, qui a conservé des maisons des 15e et 16e s. et une halle de même origine. Le village de Cuisiat a été réuni à Treffort en 1972; il avait alors 300 hab.; il est à 3 km au nord de Treffort, également au pied du Revermont, et propose un musée du Revermont orienté vers la vigne et doté d’un verger-potager d’espèces anciennes; ruines de château féodal au nord du village. La commune a quelques petites entreprises, dont les plus étoffées sont l’atelier de mécanique Piroux (125 sal.) du groupe CMP, complété par un atelier de traitement de surfaces (40 sal.), les armatures métalliques pour bétons Germain (90 sal.), les plastiques Rovipharm (45 sal., groupe Rovip, seringues et doseurs), la métallerie SMA (25 sal.); transports des Messageries Bressanes (70 sal.), fruitière à comté. La commune a aussi un centre d’aide par le travail (centre de vie rural de Lucinges). Son finage s’arrête à la crête du Revermont, qui monte à 681 m au-dessus de Cuisiat. La partie occidentale de la commune est occupée par les bois de Treffort et des Grandes-Communes; ce dernier abrite un étang aménagé en base de loisirs. La population de Treffort et de Cuisiat atteignait 2 800 hab. dans les années 1840; elle était de 1 100 hab. après la fusion et a augmenté sensiblement depuis; elle a gagné une centaine d’habitants de 1999 à 2005. La communauté de communes de Treffort en Revermont siège à Treffort et groupe 12 communes (7 700 hab., 19 747 ha). Le canton a 6 800 hab., 9 communes, 16 626 ha dont 4 789 de bois; limitrophe du département du Jura, il est divisé en deux parties à peu près égales: la plaine de Bresse à l’ouest, les plis du Jura à l’est. Sa limite orientale suit le cours de l’Ain dans la commune de Corveissiat (480 Curtiveissiens, 2 269 ha dont 684 de bois); le village, à 15 km ESE de Treffort, est perché à 460 m sur un plateau qui domine l’Ain par un escarpement rigide de 200 m de haut; dans un profond vallon s’ouvre la grotte de la Balme; charpente Cherrier (25 sal.). La commune a été agrandie en 1944 en fusionnant avec celle de Saint-Maurice-des-Chazeaux (ou d’Échazeaux) au nord (50 hab.), en 1964 en intégrant celle d’Arnans (90 hab.) au NO; sa population a légèrement augmenté ensuite. Côté est, la limite du finage suit la rive droite de l’Ain; tout au sud, le barrage de Chalours (dit aussi de Cize-Bolozon) a été édifié en 1931 et doté d’une usine électrique de 23 MW (90 GWh/an). Il retient deux plans d’eau, séparés par l’étroitesse de la partie encaissée du cours de l’Ain: un derrière le barrage, l’autre 6 km en amont, dans la petite plaine de confluence de l’Ain et de la Valouse, à la limite départementale. C’est là le site du hameau de Conflans, orné d’un beau château d’origine féodale (13e s.) mais plusieurs fois remanié; il est dominé par l’escarpement qui longe l’Ain, et d’où l’on a une très belle vue proche de l’ancien village des Chasaux (parfois Chazeaux et même Échazeaux), dont l’église du 14e s., à toit de lauze, est classée. Le plateau de Corveissiat est vers 500 m; il est surmonté à l’ouest par le plateau d’Arvan, 100 m plus haut; sur le flanc d’un promontoire dans un site très encaissé, subsistent des restes de l’ancienne chartreuse de Sélignac, construite au 13e s. et refaite en 1756 avant d’être dégradée pendant la Révolution. Entre le plateau d’Arvan et le Revermont, s’encaisse brutalement la vallée du Suran, 200 à 250 m plus bas. Chavannes-sur-Suran (490 Chavannais, 2 150 ha dont 760 de bois) est son principal habitat, 8 km à l’est de Treffort. C’est une ancienne bourgade forte, créée au Moyen åge à la façon des bastides avec un plan en damier, et qui conserve des maisons anciennes; elle abrite un autre établissement des plastiques Rovip (90 sal.), qui reprend les fabrications de Treffort-Cuisiat. La commune compte plusieurs hameaux et monte à l’ouest jusqu’au sommet du Revermont; le château de Rosy (16e et 18e s.) s’y dissimule dans une étroite vallée qui divise le Revermont, parallèle à la crête. Chavannes a gagné 130 hab. (+27%) de 1999 à 2006; elle avait moins de 340 hab. en 1975, mais plus de 1 200 dans les années 1830. La partie orientale du Revermont, boisée, est le mont Nivigne, partagé avec la commune de Pouillat (60 Pouillatis, 623 ha dont 256 de bois); celle-ci, 7 km au nord de Chavannes, avance en pointe dans le département du Jura et occupe une étroite dépression entre le Nivigne à l’ouest, où elle atteint 768 m, et le mont Petit à l’est (467 m). Pouillat a eu 330 hab. en 1806, 26 en 1982, mais 79 en 2007… Dans la plaine de Bresse, la principale commune est Saint-Étienne-du-Bois. Au sud, Meillonnas (1 200 Meillonnassiens, 1 774 ha dont 652 de bois) est juste au pied du Revermont à la sortie du Sevron, qui prend sa source dans la commune même. Le village a de belles maisons anciennes et des restes d’un château médiéval qui servit de faïencerie au 18e s.; quelques petits ateliers. Meillonnas n’avait que 610 hab. en 1962, contre 1 300 vers 1840, mais sa population croît depuis; elle a gagné 80 hab. de 1999 à 2004. 2 100 hab. (Stéphanois), 2 838 ha dont 689 de bois, commune du département de l’Ain dans le canton de Treffort-Cuisiat, 7 km à l’ouest du chef-lieu au bord du Sevron. La ville est à 11 km au NNE de Bourg sur l’axe vers Lons-le-Saulnier (N 83, gare) et a crû comme élément résidentiel du périurbain de Bourg; la forêt de Chareyziat est à l’ouest du finage. La population a connu un minimum à 1 350 hab. dans les années 1960 et augmente depuis; elle a gagné 350 hab. de 1999 à 2007. Une maison de pays présente les traditions de la Bresse, dans plusieurs anciennes fermes dont les maisons des Mangettes et de la Claison. |