Canton de Lamastre2 600 hab. (Lamastrois), 2 545 ha dont 891 de bois, chef-lieu de canton du département de l’Ardèche dans l’arrondissement de Tournon-sur-Rhône, 32 km OSO de Tournon dans la vallée du Doux. Le village a des maisons anciennes, un musée des machines d’autrefois. Un peu en amont sont les ruines du château de Retourtour, avec une baignade. Lamastre a un collège public et un privé, ainsi qu’un lycée agricole privé, et un centre hospitalier (20 lits médicaux, 150 en tout); ses principales entreprises sont un atelier de matériel de camping du groupe Trigano (70 sal.) et une fabrique de chaussures Bacou-Dalloz (35 sal.), cédée en 2007 au groupe Extrême Décors, spécialiste de plastiques (revêtements de sol); installations électriques Forclum (80 sal.), magasin Super U (30 sal.). La voie ferrée métrique jusqu’à Tournon a été rénovée par un train touristique à vapeur, dit le Mastrou. La population communale est montée à plus de 3 700 hab. entre 1890 et 1935; elle a bien baissé depuis, surtout après 1980, reprenant toutefois une soixantaine d’habitants de 1999 à 2005. Le canton a 6 200 hab., 9 communes, 20 001 ha dont 7 943 de bois; il est traversé par la vallée du Doux d’ouest en est et son relief est assez accidenté, dépassant 1 000 m à l’ouest et encore 850 m à l’est. Empurany (500 hab., 1 894 ha dont 340 de bois), 7 km au NE du chef-lieu à 500 m, a la réputation d’un village fleuri aux belles maisons anciennes, et qui a 150 résidences secondaires en plus des 240 résidences principales; elle a gagné 40 hab. de 1999 à 2006. Nozières (260 hab., 2 179 ha dont 700 de bois), 7 km NO du chef-lieu à 920 m, est plus montagnarde, et fort loin de ses 1 500 hab. de 1881; elle s’est encore dépeuplée après 1999; on y voit les ruines du château féodal de Rochebloine, et un village miniature au col du Buisson (917 m) tout au nord sur la route de Pailheras. Désaignes (1 100 Désaignois, 5 072 ha dont 2 359 de bois), 7 km à l’ouest de Lamastre en amont au bord du Doux, à 500 m, est un gros village-centre, qui fut une ville naguère, peuplée de 4 000 hab. au milieu du 19e s. Il est remarqué pour ses fortifications du 12e s. quasi intactes, dont trois portes de ville, et un château féodal abritant un musée municipal de la vie rurale; la commune se veut «station verte de vacances», riche de 330 résidences secondaires (470 résidences principales) et fait partie des «villages de caractère»; palettes et plateaux de bois (Cros, 35 sal.), plastiques (Ardéchoise, 30 sal.). Sa population est restée presque stable de 1999 à 2004 (+27 hab.). Saint-Barthélemy-Grozon (510 hab. dont 40 à part, 1 940 ha dont 1 060 de bois), 8 km au SE de Lamastre au bord du Grozon, à 566 m, et qui se nommait Saint-Barthélemy-le-Pin jusqu’en 1995, a un institut médico-éducatif; en déclin jusqu’en 1990, elle a gagné 45 hab. de 1999 à 2004, mais en eut plus de 1 300 au milieu du 19e s.; à l’est de la commune, la route de Valence franchit le col des Fans (754 m). Le sud-ouest du canton est dans le parc régional des Monts d’Ardèche, dont Lamastre est une ville-porte. |