Canton de Loriol-sur-Drôme5 800 hab. (Loriolais), 2 866 ha dont 349 de bois, chef-lieu de canton du département de la Drôme dans l’arrondissement de Valence, 22 km au SSO de la préfecture. Elle offre un collège technique, les services de base et un petit ensemble d’activités: base de distribution Intermarché (270 sal.) et centre commercial Intermarché (120 sal.); plastiques Carpenter (85 sal.), Lafarge Plâtres (60 sal.), CJ Plast (45 sal.) et MV (35 sal.); cosmétiques et produits de confort Millet (35 sal.); menuiserie d’aluminium Creal (35 sal.), matériels frigorifiques Edafim (25 sal.), moulinage Condamin et Prodon (25 sal.); produits d’étanchéité pour bâtiment Icopal (danois, 65 sal.), bétons Socarel (35 sal.); transports par autocars Ginhoux (25 sal.); négoce de jouets Qualimeuble (35 sal.), nettoyage (Senvr, 35 sal.). La ville propose à la visite le Musée de l’insolite et, à la limite orientale de la commune, le château de la Gardette (12e s.). À l’ouest, elle est dotée d’un pont sur le Rhône vers Le Pouzin (Ardèche) et d’un barrage sur le Rhône, avec le début du canal de dérivation qui mène au Logis Neuf. La mention «sur-Drôme» est de 1936; Loriol a dépassé 3 600 hab. dans la seconde moitié du 19e s., pour descendre à 2 800 en 1936; elle a retrouvé 3 600 hab. de 1962 à 1975, puis sa population a augmenté plus sensiblement jusqu’en 1990, lentement ensuite: elle n’a pas gagné cent habitants entre 1999 et 2004. Le canton a 16 300 hab., 6 communes, 12 394 ha dont 2 572 de bois; limitrophe du département de l’Ardèche par le Rhône, il s’étire du nord au sud le long du fleuve et il est traversé au nord par le cours de la Drôme; au sud, son relief atteint 586 m au Grand Travers, à la pointe méridionale du finage de Mirmande. Livron-sur-Drôme en occupe le nord, au-delà de la Drôme. Le sud du canton est partagé entre les communes de Cliousclat, Mirmande et Saulces-sur-Rhône. Cliousclat (650 Cliousclatiens, 965 ha dont 350 de bois) est un beau village à 4 km au SSE du chef-lieu, au pied des premiers reliefs boisés où son finage atteint 474 m au mont Brian; la commune a perdu 25 habitants de 1999 à 2006. Le village perché de Mirmande (520 Mirmandais, 2 645 ha dont 1 600 de bois) est connu pour ses ruelles et son côté médiéval, qui a attiré des artistes comme André Lhôte. La fréquentation touristique y maintient un artisanat d’art et des expositions; il fait partie des «plus beaux villages de France» et a maintenu - tout juste - sa population entre 1990 et 2005; mais il avait eu 1 200 hab. en 1861; travaux publics Can (65 sal.). Le finage, très boisé et accidenté à l’est et au sud du village, va jusqu’à 586 m. Saulce-sur-Rhône (1 600 Saulçois, 1 843 ha), dans la plaine à 3 km à l’ouest de Mirmande et 6 km au SSO de Loriol, est sur la N 7, et donc un village du couloir de circulation. La commune a été créée en 1860 à partir du finage de Mirmande, avec 1 300 hab.; sa population est descendue presque à 1 000 entre 1920 et 1954; elle a fait un saut momentané à près de 1 700 hab. en 1962 à cause des chantiers, est vite retombée à 1 100, et a augmenté à nouveau de 1980 à 1999, puis a stagné (+12 hab. de 1999 à 2005). Saulce a un laboratoire pharmaceutique M. Richard (100 sal.), une tôlerie (Dallard, 40 sal.), un moulinage (Aureatex, 25 sal.); magasin Brico Dépôt (65 sal.), négoce alimentaire Grand Bleu Import (40 sal.). Son finage s’allonge le long du Rhône, et il est entièrement traversé par le canal de dérivation dit de Baïx-Logis-Neuf, qui aboutit à la centrale électrique du Logis-Neuf au SO de la commune. Celle-ci, mise en service en 1960, a une puissance de 210 MW et une hauteur de chute de 14 m; elle produit 1,2 GWh par an. Curieusement, le canton inclut enfin la minuscule commune d’Ambonil (100 Amboniliens, 123 ha), 10 km au NE de Loriol, entièrement enclavée entre les communes d’Allex et de Montoison qui relèvent du canton nord de Crest. 8 000 hab. (Livronnais) dont 242 à part, 3 952 ha dont 223 de bois, commune du département de la Drôme dans le canton de Loriol-sur-Drôme. La ville est sur la rive droite de la Drôme, sur la N 7, à 6 km du Rhône; un carrefour ferroviaire la flanque à l’ouest. Elle a un collège privé; le cimetière contient les restes d’une ancienne abbaye (14e s.). Une base de loisirs est aménagée au NO de la commune au bord du Rhône, au confluent de la Vèbre; un Petit Rhône va de ce confluent à l’embouchure de la Drôme. La commune a de nombreux vergers et quelques entreprises: fabrique de médicaments Haupt (170 sal., allemand), pièces pour automobiles GPA (45 sal.), moulinage de fils textiles Litex (40 sal.), métallerie Vinson (40 sal.), matériel de levage TMS (20 sal.); transports Debeaux (Transalliance, 330 sal.), Comte (50 sal.) et Logivrac (50 sal.), entrepôts Skipper (40 sal.), installations électriques Piani (60 sal.) et Vignal (35 sal.), nettoyage Plastilav (30 sal.), travaux publics (Sols Vallée du Rhône, 45 sal.). La commune a complété son nom en 1920; elle a eu 4 000 hab. environ entre 1845 et 1955; puis sa population a régulièrement augmenté; elle a encore gagné 840 hab. de 1999 à 2005, soit +11%. L’Insee attribue à Livron une unité urbaine de 15 700 hab., et une aire urbaine identique. |