Canton de Saillans930 hab. (Saillansons), 1 484 ha dont 537 de bois, chef-lieu de canton du département de la Drôme dans l’arrondissement de Die, 22 km au SO de Die sur la rive droite de la Drôme. Il est à la tête d’un canton très dépeuplé et dépourvu d’enseignement secondaire. La commune a une magnanerie, des vignobles (100 ha), et offre la possibilité de sports de rivière. Elle a eu 2 000 hab. en 1846 et s’est dépeuplée jusqu’en 1975 (880 hab.); elle a repris quelques habitants depuis, et une cinquantaine de 1999 à 2004. La communauté de communes du pays de Saillans siège au village et associe 11 communes (1 800 hab.). Le canton a 1 900 hab., 12 communes, 17 713 ha dont 8 795 de bois. La commune la plus septentrionale est Eygluy-Escoulin (60 Eyglusiens, 2 653 ha dont 1 036 de bois), 14 km au nord de Saillans à 580 m, née d’une fusion de 1971; L’Escoulin, dont le nom était le Cheylard jusqu’en 1920, avait une dizaine d’habitants. Le ban communal monte au nord à 1 342 m et ses eaux s’écoulent vers la Gervanne; les deux communes avaient plus de 400 hab. vers 1830. Plus au sud, dans l’étroite vallée de l’Aiguebelle qui descend vers Saillans, Véronne (38 Véronnois, 2 131 ha dont 1 613 de bois) éparpille quelques maisons; sa population était tombée à 13 habitants en 1982 (plus de 200 au début du 19e siècle). À Aubenasson (32 Aubenassonnais, 669 ha dont 292 de bois), 5 km à l’ouest de Saillans, un aérodrome de vol à voile a trouvé place sur la rive gauche de la Drôme; piste gazonnée de 770 m, aéroclub. Au sud de Saillans, Chastel-Arnaud (36 Chastelois, 1 265 ha dont 1 150 de bois, à 490 m), qui n’avait plus que 7 habitants en 1968 (270 en 1806) occupe le petit bassin de la Contècle, parcouru par le GR 94a et ombragé par la forêt domaniale d’Aup. La route (D 156) passe au sud par le col de la Chaudière (1 047 m) dans le bassin du Roubion, après avoir traversé la petite commune d’altitude de La Chaudière (17 Chaudiérois, 1 217 ha dont 894 de bois), à 1 010 m, qui a également repris quelques habitants depuis le minimum de 1982, où elle n’en avait plus que 9. Du côté oriental, Vercheny (400 Verchenois, 1 119 ha dont 444 de bois), se perche sur l’adret de la Drôme à 8 km ENE de Saillans, au-dessus du confluent de la Roanne. La commune participe activement au vignoble diois (235 ha) et propose même un musée de la clairette; sa population croît depuis 1946 et a retrouvé les niveaux du 19e siècle. Aurel (210 Aurelois, 2 626 ha dont 800 de bois), 11 km à l’est de Saillans, occupe le petit bassin de la Colombe, qui rejoint le confluent de la Drôme et de la Roanne et monte à 1 262 m à la Serre de Chauvière à l’est. Elle participe aussi au vignoble, avec 170 ha; mais, plus isolée, elle s’était fortement dépeuplée (830 hab. en 1806, 199 en 1975) avant de stabiliser le nombre de ses habitants; travaux publics Liotard (45 sal.). De part et d’autre de la Roanne au sud, Saint-Benoît-en-Diois (32 Saint-Bénédictins, 1 117 ha dont 719 de bois) et Rimon-et-Savel (29 Rimondiers, 1 231 ha dont 720 de bois, à 1 030 m) font partie des communes aux terroirs rudes et très affectées par le dépeuplement. La première a un joli clocher-porche et de belles maisons, dans un site classé; la seconde, issue d’une fusion ancienne (1805), associe deux hameaux dont celui de Rimon, à plus de 1 000 m, n’est accessible que par une route en lacets de 8 km. La population, qui dépassait 200 hab. au 19e s., est stabilisée depuis 1960 autour de la trentaine. Il en est à peu près de même pour Saint-Benoît. |