Canton de Roussillon7 600 hab. (Roussillonnais), 1 162 ha, chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Vienne, 20 km SSO de Vienne à 3 km du Rhône, sur l’axe de circulation de Lyon à la Méditerranée. La ville offre un hôtel de ville dans un château du 16e s.; clinique de 140 sal. (88 lits), collège et lycée publics. La ville n’avait que 1 200 hab. vers 1900 et s’est surtout développée entre 1920 et 1965 (4 600 hab. en 1954, 7 300 en 1968). Elle a peu gagné ensuite, mais a augmenté de 400 hab. de 1999 à 2005. Cette évolution est liée à son activité industrielle. Roussillon fait partie du pôle chimique rhodanien: la société Rhodia y a une usine chimique Rhodia Opérations (200 sal., agents antimousse) et une fabrique de silicones (140 sal.) et un centre de services Osiris (300 sal.); phénols Novapex (100 sal., groupe états-unien Bain); additifs pour aliments du bétail Adisseo (100 sal., groupe belge Drakkar), chimie pour plastiques Acetex (45 sal.), produits chimiques Aerosil (25 sal.). Roussillon a aussi des entreprises de service: gestion de logements Opac (40 sal.), restauration de collectivité Compass (45 sal.), informatique Isermatic (30 sal.), isolations Tchoulfian (35 sal.). Le canton a 41 900 hab., 21 communes, 21 118 ha dont 3 462 de bois; limité à l’ouest par le cours du Rhône, il est limitrophe des départements de la Loire, de l’Ardèche et de la Drôme. Traversé par la Varèze, la Sanne et le Dolon, son territoire s’étend principalement sur les dépôts fluvio-glaciaires du Bas-Dauphiné, de topographie plane et étagés en plaines et terrasses. Saint-Prim (920 Saint-Primois, 730 ha), 10 km NNO de Roussillon, en progrès depuis les 380 hab. de 1962 (+44 hab. de 1999 à 2004), accueille une maison de convalescence. À Cheyssieu (750 Cheyssinois, 855 ha), 8 km NNE du chef-lieu, qui avait 350 hab. en 1962, s’est installée l’entreprise de nettoyage SHEP (Service hygiène entretien professionnel, 290 sal.). Assieu (900 Assieutois, 1 234 ha dont 344 de bois), 7 km au NE de Roussillon, offre un musée animalier et a gagné plus de 230 hab. de 1999 à 2005 (+26%). Saint-Romain-de-Surieu (250 Saintromaintais, 471 ha), 7 km ENE de Roussillon, conserve deux belles église romanes et a gagné une quarantaine d’habitants de 1999 à 2006. Ville-sous-Anjou (1 000 Terrebassiens, 1 825 ha dont 350 de bois), 4 km à l’est du chef-lieu, a un clocher-tour roman et un autre musée animalier, et s’orne du château de Terre Basse qui fournit aux habitants leur gentilé; sa population était de 590 hab. en 1962 (+70 hab. de 1999 à 2005). Anjou (870 Anjoulois, 503 ha) n’est qu’un village au bord de la grande plaine de Valloire, mais en progrès (+120 hab. de 1999 à 2006). Bougé-Chambalud (930 Bougérards, 1 585 ha), au bord de la Bège, affluent du Dolon, 8 km à l’est de Chanas au SE du canton, accueille une entreprise de viandes Soviba du groupe Terrena (130 sal.), un atelier de chocolaterie et fruits Kerry (Ravifruit, 120 sal.). La commune, dont la population n’augmente que depuis 1982 (670 hab.), a gagné 210 hab. de 1999 à 2006 (+23%). Dans une petite plaine du Rhône, Sablons (1 600 Sablonnais, 1 023 ha), 7 km au SO du chef-lieu, face à Serrières (Ardèche), aligne ses maisons le long du fleuve, dont le flot est détourné à l’est dans le bief de Péage-de-Roussillon, un canal de 10 km qui aboutit à la centrale électrique qui est dans la commune de Sablons. La centrale, mise en service en 1977, a une puissance de 160 MW et produit annuellement 850 GWh. Le pont sur le Rhône est celui de la N 82 vers Annonay. Au nord de la commune, a été délimitée la réserve naturelle de l’île de la Platière; maçonnerie Tommasini (25 sal.). La population communale a progressé lentement durant tout le 20e s. (630 hab. en 1911) et a encore gagné 260 hab. de 1999 à 2006. La plupart des autres communes de la bordure du Rhône sont des villes actives: du nord au sud Saint-Clair-du-Rhône, Saint-Maurice-l’Exil, Le Péage-de-Roussillon, Salaise-sur-Sanne et Chanas. Font exception en amont deux communes de faible superficie. Les Roches-de-Condrieu (1 800 Rochelois, 103 ha) regardent vers le nord en faisant face à Condrieu, sur la rive du Rhône; la voie ferrée de Lyon à la Méditerranée longe la bourgade, qui a une entreprise d’installations électriques (Cote, 100 sal.). La population communale a augmenté durant tout le 20e s. (810 hab. en 1911) et gagné 110 hab. de 1999 à 2007, mais elle avait déjà dépassé 1 400 hab. dans les années 1830-1840. Saint-Alban-du-Rhône (850 Saint-Albanais, 356 ha) est au confluent de la Varèze et du Rhône, 8 km au NO du chef-lieu; la centrale nucléaire proche est parfois dite de Saint-Alban, mais se trouve en fait principalement à Saint-Maurice-l’Exil. La commune avait 350 hab. autour de 1970. 2 000 hab. (Chanasiens), 1 169 ha, commune du département de l’Isère dans le canton de Roussillon, 7 km au sud du chef-lieu dans la vallée du Dolon au passage du couloir de circulation Lyon-Méditerranée. Elle a reçu un échangeur autoroutier et, au bord du Rhône, une partie de la bifurcation ferroviaire de Saint-Rambert-d’Albon. Sa position dans le système routier lui a permis d’attirer une série d’entreprises: base de la société autoroutière ASF (65 sal.), découpage Carmetal (35 sal.) et construction automobile associée Carmax (20 sal.), chaudronnerie Pcvs (35 sal.), appareils d’éclairage Snep (35 sal.), caisserie de bois Socarbois (25 sal.), menuiserie Coulidoor (20 sal.); Intermarché (45 sal.) et Bricomarché (35 sal.), négoce de fruits Metral (55 sal.). Sa population n’a pourtant pas beaucoup évolué: 1 350 hab. vers 1850, 1 200 vers 1900, 1 300 vers 1950; toutefois elle augmente lentement depuis les années 1950. Elle est passée à près de 2 300 hab. en 2006, mais la limite avec Salaise-sur-Sanne a été modifiée. 6 400 hab. (Péageois), 741 ha, commune du département de l’Isère dans le canton de Roussillon, dans la plaine alluviale de la rive gauche du Rhône juste à l’ouest de Roussillon, avec lequel elle forme une seule agglomération au sein du couloir de circulation Lyon-Méditerranée; elle a un collège et deux lycées privés, un institut pour enfants infirmes mentaux (100 sal.). Elle est traversée par la N 7 et dispose d’une gare sur la voie de Paris à Marseille; elle accueille une usine de chimie des plastiques Rhodia (120 sal.), des ateliers d’équipements de contrôle Carmin (35 sal.) et de mécanique Amep (25 sal.); travail temporaire Sade (55 sal.), nettoyage Senvr (90 sal.); Intermarché (45 sal.). L’aménagement hydraulique dit de Péage-de Roussillon a été mené par la Compagnie nationale du Rhône et comprend le barrage de Saint-Pierre-de-Bœuf (Loire), le canal de dérivation de 11 km de long et l’usine électrique de Sablons. La commune a eu 1 500 hab. au début du 20e s., 3 000 en 1936, 5 400 en 1962 et sa population a fluctué autour de 6 000 hab. de 1970 aux années 1990; elle augmente modérément depuis 1990 et a gagné 240 hab. de 1999 à 2005. 3 700 hab. (Saint-Clairois), 716 ha, commune du département de l’Isère dans le canton de Roussillon, 9 km NNO du chef-lieu sur l’axe de circulation Lyon-Méditerranée. C’était un centre d’industrie chimique, mais dont les deux anciennes usines de base, Rhône-Poulenc et Francolor, ont beaucoup évolué. La première s’est réduite à une petite fabrication de produits soufrés (Rhodia, 70 sal.); la seconde, cédée par ICI au britannique Stahl, a fermé à la fin de 2004 avec 140 salariés. Son site pourrait être transformé par DMS ingénierie en plate-forme logistique multimodale sur 40 ha, dont 50 000 m2, prévue pour 2008 avec 150 emplois. Il reste néanmoins trois autres établissements de la chimie. Adisseo (260 sal.) fabrique des additifs pour aliments du bétail (groupe belge Drakkar) et a une autre usine à Roussillon; Prayon (120 sal.), également belge, travaille les phosphates alimentaires et techniques; Prezioso (80 sal.) fabrique des peintures de bâtiment (groupe britannique PPM Ventures). Saint-Clair abrite en outre un atelier de métallerie CDR (Chaudronnerie des Roches, 35 sal.), les cartonnages Drevet (20 sal.); installations électriques Beaux (40 sal.), charpentes Sncsc (20 sal.); supermarché Leclerc (95 sal.). La population communale, qui n’était que de 500 hab. en 1900, a constamment augmenté depuis, passant par 2 000 en 1960 et 3 000 en 1982. Elle s’est accrue de 240 hab. entre 1999 et 2004. 5 700 hab. (Saint-Mauritains), 1 282 ha, commune du département de l’Isère dans le canton de Roussillon, 7 km au NO du chef-lieu. C’est le site de la centrale nucléaire dite de Saint-Alban, équipée de deux réacteurs de 1 335 MW chacun, mis en service en 1985 et 1986; EdF y emploie 670 personnes. La ville a un collège public et un institut pour handicapés moteurs cérébraux (120 sal.), et plusieurs ateliers: traitements de surface (Prezioso, 120 sal.), métallerie (Spinella, 120 sal.); installations électriques Remi (35 sal.), Abad (25 sal.) et Ineo (25 sal.), nettoyage Solonet (35 sal.). La commune a eu 820 hab. en 1911, 1 400 en 1954 et sa population n’avait pas cessé de croître durant le 20e s., mais elle est restée étale de 1999 à 2007. La ville est le siège de la communauté de communes du pays Roussillonnais, qui rassemble 22 communes (43 700 hab.). 3 700 hab. (Salaisiens), 1 611 ha, commune du département de l’Isère dans le canton de Roussillon, juste au sud du chef-lieu, formant une seule agglomération avec celui-ci et Le Péage-de-Roussillon; elle a un collège public. La mention «sur Sanne» date de 1920. Salaise est un lieu d’industrie, juxtaposant la verrerie Eurofloat du groupe Saint-Gobain (170 sal., verre plat), la fabrique d’isolants thermiques Ouvaroff (120 sal.), le traitement de déchets industriels Tredi (190 sal.) du groupe Séché; gaz industriels Linde (allemand, 70 sal.), produits chimiques pour les teintures et apprêts textiles Thor (britannique, 55 sal.), chaudronnerie Princic (40 sal.). La ville a un hypermarché Carrefour (230 sal.) et un supermarché Atac (90 sal.), un grand magasin de bricolage Tridôme (70 sal.), une jardinerie (Gamm Vert, 35 sal.) ainsi qu’une coopérative fruitière (Chanabel, 65 sal.) et une société de publicité I.D.Al (65 sal.); travaux publics Ribière (90 sal.) et Appia (75 sal.), transports RCS (80 sal.); traitement de déchets Teris Ron (40 sal.). La plupart de ces lieux d’emploi s’alignent le long du canal du Rhône dans la zone industrielle qui le flanque. La commune avait 900 hab. au début du 20e siècle et a cru fortement dans les années 1920 (2 300 hab. en 1931), puis a poursuivi une croissance lente mais régulière, passant les 3 000 hab. en 1975. |