Canton de Saint-Marcellin7 100 hab. (Saint-Marcellinois), 781 ha, chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, 50 km à l’ouest de la préfecture, sur la N 92 et la voie ferrée de Grenoble à Valence, au bord de la Cumane. La ville n’est apparue qu’au 12e s., créée par son seigneur selon un plan en damier qui a laissé quelques traces. Elle est séparée du cours de l’Isère par de basses collines au milieu desquelles a été tracée l’A 49 (échangeur au sud à 3 km). Elle s’est fait une réputation dans la production de noix et surtout de fromages. Le saint-marcellin était à l’origine un fromage de chèvre, et il en a gardé la forme; mais il est passé au lait de vache depuis un siècle; selon la dénomination de 1988, il est à pâte molle non malaxée, à moisissures superficielles blanches, en forme de cylindre à bords arrondis de 70 mm de diamètre environ, sur 20 à 25 mm de haut; il n’a pas encore obtenu une AOC, qui cependant a été demandée. La production porte sur 35 millions de fromages par an (3 300 t), et reste le fait de petites et moyennes fromageries, fournies par 1 200 éleveurs; l’ensemble de la filière emploie 370 personnes. La ville a collège et lycée publics, un lycée technologique agricole privé, un centre hospitalier public (42 lits); une grosse usine d’appareillages électriques Arnould, du groupe Legrand (350 sal.); Normabarre (groupe Sifir) est un spécialiste de canalisations électriques préfabriquées (125 sal.); Le Dauphin fabrique des luminaires (50 sal.) et appartient au groupe états-unien SLI; électronique Rolland (40 sal.), ateliers de plasturgie ITW Fastex (états-unien, 65 sal.), Stequal (ID, 65 sal.) et Soded (55 sal.); imprimerie Séripress (80 sal.); sièges Nowy Styl (35 sal.), emballages en bois Cotte (25 sal.), boulangerie Pani (Le Fournil du Colombier, 25 sal.); nettoyage Nera (30 sal.); travaux publics Chambard (45 sal.), installations électriques Rousselet (25 sal.), aviculture SFPA (20 sal.). La population communale était d’environ 3 500 hab. de 1840 à 1920, puis a augmenté peu à peu, passant les 5 000 hab. en 1960; mais elle a peu évolué de 1970 à 1999. La ville est le siège de la communauté de communes du pays de Saint-Marcellin, proche du canton (16 communes, 19 400 hab.), et de la Maison de pays du territoire dit curieusement Sud-Grésivaudan. L’unité urbaine serait de 13 000 hab., l’aire urbaine de 14 600. Le canton a 19 900 hab., 17 communes, 20 966 ha dont 5 829 de bois; il est limitrophe du département de la Drôme, et borné au sud par le cours de l’Isère, au nord par la forêt domaniale de Chambaran, qui lui est extérieure. Saint-Antoine-l’Abbaye (940 Antonins, 2 221 ha dont 880 de bois), 10 km au NO du chef-lieu, est dans les collines du Chambaran et empiète sur la forêt de Thivolet. La commune conserve de beaux restes médiévaux et l’église abbatiale gothique issue de l’abbaye du 11e siècle, qui en font un «village de charme» et lui ont permis de compléter son nom officiellement en 1991; trésor de l’église, musée départemental autour de l’abbaye, musée de la taille de pierre et musée de peinture Jean-Vinay, avec jardin médiéval. À 3 km à l’est, s’est ouvert le parc d’attractions Miripili de la Forêt aux champignons et insectes géants; atelier de caoutchouc Sdcm Giroud (20 sal.). La population, qui avait dépassé les 2 000 hab. dans les années 1830-1840, s’est abaissée jusqu’à moins de 800 hab. dans les années 1970; elle a un peu augmenté ensuite (+50 hab. de 1999 à 2006). Saint-Vérand (1 500 Saint-Vérannais, 1 783 ha dont 524 de bois) est à 3 km NE du chef-lieu, au bord de la Cumane; à 3 km au NE du village se voit le château de Quincivet, des 15e-16e s. La population augmente depuis 1954, où elle était de 850 hab. Têche (500 hab., 503 ha dont 250 de bois), 6 km au NE du chef-lieu sur la N 82 vers Vinay, accueille la fromagerie du Dauphiné (70 sal.) du groupe Triballat (50 sal.). Beaulieu (520 Beaulieurains, 880 ha), commune d’habitat dispersé au bord de l’Isère juste à l’est de Têche et au contact de Vinay, a un atelier de mécanique (AMB-Rousset, 40 sal.) et a gagné 70 hab. de 1999 à 2005. Saint-Sauveur (1 700 hab., 942 ha) est une commune d’habitat dispersé qui complète au sud Saint-Marcellin et qui longe l’Isère; petit centre commercial Intermarché (50 sal.) et Bricomarché (25 sal.), emballages en bois Bouyoud (30 sal.), plastiques Harmonyl (25 sal.); la population a augmenté de 160 hab. entre 1999 et 2005; elle était de 1 000 hab. en 1954. Chatte est la commune la plus peuplée. La Sône (600 Sônois, 295 ha), 6 km au SO de Saint-Marcellin au bord de l’Isère, a un château avec donjon du 14e s. et jardin des fontaines pétrifiantes; quelques petits ateliers dont un atelier de plasturgie Reffay (40 sal.), un tissage de coton (CTMI, 30 sal.). Saint-Hilaire-du-Rosier (1 800 Saint-Hilairois, 1 642 ha) est un gros village sur la route de Romans et Valence, 9 km au SO du chef-lieu, avec une gare au nord de l’Isère à 3 km au sud; cartonnerie Valscius du groupe Rossmann (55 sal., carton ondulé), plastiques Collavet (20 sal.). La population communale croît depuis 1968 (1 300 hab.). Saint-Lattier (1 050 Saint-Lattiérois, 1 817 ha dont 1 200 de bois), sur la rive droite de l’Isère au confluent du Furand, 4 km en aval de Saint-Hilaire, a un finage boisé et un habitat double, avec le gros hameau de la Baudière en aval. Sa population augmente un peu depuis le minimum de 1975 (780 hab.), mais elle dépassait 1 700 hab. de 1840 à 1870. 2 600 hab. (Chattois) dont 170 à part, 2 281 ha dont 505 à part, commune du département de l’Isère dans le canton de Saint-Marcellin, 3 km à l’est du chef-lieu. Elle offre comme curiosité un «jardin ferroviaire» montrant des réseaux en miniature, et complète les emplois du chef-lieu; entreprise de plastiques et traitement de surfaces Unidécor (270 sal.), tubes d’acier Gueripel (30 sal.), plastiques Ivars (25 sal.) et Baxter (20 sal.); centre commercial Leclerc (160 sal.), articles de cuisine Mathon (80 sal., vente par correspondance), négoce de fournitures industrielles Defi (30 sal.), transports Mocellin (40 sal.) et Germain (20 sal.); maison familiale rurale de la Colombière, élevage Guillioud (25 sal.), espaces verts (Toutenvert, 25 sal.). La population communale a culminé en 1851 à 2 400 hab., puis baissé jusqu’à moins de 1 600 hab. dans les années 1920 et 1930, avant d’augmenter peu à peu; elle n’a gagné que 40 hab. de 1999 à 2005. |