Canton de la Tour-du-Pin6 800 hab. (Turripinois) dont 230 à part, 477 ha, sous-préfecture du département de l’Isère, 57 km au NO de Grenoble dans la vallée encaissée de la Bourbre où passent les N 6 et A 43, N 516 et la voie ferrée de Lyon vers Grenoble et vers Chambéry. On y voit quelques maisons anciennes; hôpital local (30 lits médicaux, 180 en tout), collège et lycée publics, collège privé, lycée professionnel agricole public. Les principaux établissements privés sont des ateliers de tissage NCV (ex-Playtex, 120 sal.), outillage mécanique Planche (65 sal.); jambons et viandes LTV (La Tour Viandes, 40 sal.); plastiques EMC (35 sal.), claviers électroniques Activ (25 sal.); magasin Leader Price (35 sal.). La population communale a assez régulièrement augmenté durant presque tout le 19e et le 20e s., passant par 3 800 hab. en 1901 et 4 500 en 1954; elle a faibli un peu de 1982 (6 900 hab. sdc) à 1999 (-360 hab.). La ville est le siège de la communauté de communes des Vallons de La Tour-du-Pin, qui réunit 9 communes et 19 500 hab., et accueille la Maison de pays du territoire des Vals du Dauphiné. L’unité urbaine serait de 13 000 hab., l’aire urbaine étant identique… L’arrondissement a 213 000 hab., 11 cantons, 137 communes, 147 937 ha. Le canton a 24 100 hab., 15 communes, 14 436 ha dont 2 040 de bois; il est situé dans les Terres Froides, où il culmine à 504 m à son extrémité occidentale à Cessieu. Saint-Jean-de-Soudain (1 000 Saint-Jeannais, 748 ha), juste à l’ouest du chef-lieu, tient une grande part dans les activités de l’agglomération. Elle a un collège public, une entreprise de conditionnement (CEPL, 170 sal.), et un éventail de productions textiles: lingerie du groupe Playtex (160 sal., contre 330 en 1995), enduction textile Ferrari (60 sal.), gazes à bluter Sefar Fyltis (groupe suisse, 55 sal.), moulinage textile Sénéclauze (30 sal.); plus une fabrique de parfums et cosmétiques Prim Style (50 sal.), un atelier de mécanique (MGT Thollon, 40 sal.) et une imprimerie (Fagnola, 20 sal.); Intermarché (40 sal.) et magasin de bricolage La Boîte à Outils (35 sal.), transport de voyageurs (autocars Faure, 65 sal.); nettoyages Penauille (185 sal.) et Sends (85 sal.), nettoyage urbain Onyx (50 sal.). La population a augmenté lentement depuis les 480 hab. de 1936; puis elle a gagné plus de 300 hab. dans les seules années 1999 à 2005 (+31%). À Rochetoirin (880 Rochetoirinois, 1 062 ha), 3 km ONO du chef-lieu, dont le village est sur le plateau au nord de la Bourbre mais qui possède une partie de la vallée dans la zone industrielle des Vallons qu’elle partage avec Saint-Jean, sont la fabrique de stores Franciaflex (150 sal.), un second atelier de confection Playtex (55 sal.) et un autre du groupe textile Ferrari (35 sal.), l’ennoblissement textile Vianney (20 sal.); charcuterie des Gastronomes du Dauphiné (25 sal.); la commune a gagné 120 hab. de 1999 à 2006. Saint-Clair-de-la-Tour complète à l’est l’agglomération turripinoise, comme au sud Saint-Didier-de-la-Tour (1 400 Cassolards, 1 463 ha), sur le plateau à 2 km au SE du chef-lieu, qui a une fabrique de matériel ferroviaire Stumec (Turripinoise de mécanique, 160 sal.) et un tissage (MDB Texinov, 45 sal., indémaillables et tissus techniques); transports Marion-Burthey du groupe Maulin (45 sal.). La commune avait 920 hab. en 1962 (1 600 dans les années 1850) mais sa population augmente peu à peu. Elle a gagné 200 hab. de 1999 à 2005. Dolomieu, à la pointe nord-est du canton, a dépassé les 2 000 habitants. À Faverges-de-la-Tour (1 100 Favergeois, 767 ha), 8 km ENE du chef-lieu, un château très transformé au 19e s. abrite une hostellerie (Châteauform, 20 sal.), avec golf. Faverges a eu environ 1 300 hab. de 1840 à 1875, seulement 680 au minimum de 1968, et sa population augmente depuis. La mention «de la Tour» est de 1932. Vignieu (860 Vignolais dont 150 à part, 940 ha dont 250 de bois) est à 8 km NNO du chef-lieu; le haut rebord du plateau y domine un couloir à fond plat et marécageux qui va du Rhône à L’Isle-d’Abeau; maison familiale rurale au château de Chapeau-Cornu, et hôtel-restaurant du Chapeau-Cornu (25 sal.). Vignieu a eu plus de 1 000 hab. de 1850 à 1875, et seulement 380 en 1975; elle a gagné 80 hab. de 1999 à 2004. Au sud de la Bourbre, Saint-Victor-de-Cessieu a dépassé 2 000 hab. Sainte-Blandine (780 Blandinois, 921 ha) accueille la menuiserie Suscillon (45 sal.) et la chocolaterie de Marlieu (20 sal.), Montagnieu (710 Montagnards, 883 ha) un atelier des plastiques Plastim (25 sal.). Toutes deux avaient 480 hab. en 1975 et progressent depuis (+120 hab. pour Montagnieu de 1999 à 2007). 2 100 hab. (Cessieutois), 1 435 ha dont 315 de bois, commune du département de l’Isère dans le canton de La Tour-du-Pin. Son centre est dans la vallée de la Bourbre, 5 km à l’ouest du chef-lieu, dominé par un puissant versant d’adret de 200 m de haut montant au point culminant du canton (508 m). L’aérodrome de La Tour-du-Pin-Cessieu est dans la vallée, au confluent de l’Hien qui vient du sud; il a une piste gazonnée de 560 m et un aéroclub. La ville héberge une grosse fabrique de compresseurs de réfrigérateurs Tecumseh (410 sal., états-unien), des ateliers de fonderie et mécanique Mafe (60 sal.), d’ennoblissement textile Griffendux (enduction et collage, 35 sal.); travaux publics Fournier (25 sal.), casse d’automobiles Autocasse (40 sal.), négoce de matériaux Samse (30 sal.). Cessieu avait déjà plus de 2 000 hab. dans les années 1830, puis sa population était descendue à 1 100 hab. un siècle après; elle remonte lentement depuis 1950 et a gagné 360 hab. de 1999 à 2005. 2 400 hab. (Dolomois), 1 332 ha, commune du département de l’Isère dans le canton de La Tour-du-Pin, 8 km au NE du chef-lieu. Elle est située sur un assez large plateau; un «champ de Mars» de 1844, planté de platanes, subsiste au bourg, qui accueille un petit tissage de soieries (Monnet, 20 sal.) et deux colonies de vacances des banlieues lyonnaises; château des 17e-18e s. À proximité se trouvent la zone industrielle de Veyrins-Thuellin et le parc Walibi d’Avenières. La commune a eu 2 500 hab. autour de 1880, moins de 1 300 dans les années 1960, mais sa population croît depuis; elle a augmenté de 420 hab. entre 1999 et 2007. 2 700 hab. (Saint-Clairois), 924 ha, commune du département de l’Isère dans le canton de La Tour-du-Pin, en banlieue est du chef-lieu dans la vallée de la Bourbre; tissus techniques Dickson (150 sal.), surgelés Toupargel (40 sal.). La Fondation psychothérapique Boissel (150 sal.) est installée dans un ancien préventorium; la commune a aussi une institution pour infirmes moteurs cérébraux (50 sal.) avec centre d’aide par le travail; supermarché Champion (95 sal.). Saint-Clair avait 1 100 hab. dans la seconde moitié du 19e s., et sa population a lentement augmenté après 1896. Elle a dépassé les 2 000 hab. en 1972 et atteint son maximum en 1982, avant de se tasser un peu. 1 700 hab. (Saint-Victoriens), 1 222 ha, commune du département de l’Isère dans le canton de La Tour-du-Pin. Le village est sur le plateau à 6 km au SO de La Tour, frôlé par l’A 48 et dominant la vallée encaissée de l’Hien. La commune a des ateliers des transformateurs électriques Cecla (40 sal.), découpage Dep (30 sal.), finitions de bâtiment (Rhône Alpes Peinture, 35 sal.). Elle est le siège de la communauté de communes de la vallée de l’Hien (10 communes, 7 000 hab.). Sa population, longtemps autour de 1 100 hab. (1865-1946) a un peu augmenté dans la seconde moitié du 20e s. Elle a gagné 300 hab. de 1999 à 2006, atteignant ainsi les 2 000 hab. |