Canton de Vif6 500 hab. (Vifois), 2 830 ha dont 1 036 de bois, chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, 16 km SSO de la préfecture, au pied du Vercors. La ville est dans l’étroite vallée de la Gresse, entre des hauteurs de 940 m au SE et 1 270 m au Bemont à l’ouest. La voie ferrée vers le sud, la N 75 et l’A 51 (échangeur) empruntent ce couloir qui mène au Trièves. Vif est dotée d’une maison familiale rurale, un collège public, un supermarché Casino (30 sal.); elle accueille un atelier de fabrication d’interrupteurs pour voies ferrées et centrales électriques de la Dauphinoise de constructions électromécaniques (Sdcem, 65 sal.); maçonnerie Converso (60 sal.) et finitions de bâtiment MDF (30 sal.), négoce de matériaux Imer (130 sal.); transports par autocars Grindler (40 sal.). La ville a eu constamment plus de 2 000 hab. depuis 1876, et sa population progresse nettement depuis les années 1960. Elle s’est accrue de près de 1 600 hab. entre 1999 et 2007, soit de plus de 24%. Le canton a 34 400 hab., 6 communes, 12 707 ha; il s’étend entre le Drac et la crête du Vercors. Les communes de plaine, Pont-de-Claix, Claix, Varces-Allières-et-Risset sont proches de Grenoble, et les plus peuplées. Du côté de la montagne restent deux communes, qui avoisinent les 2 000 habitants: Le Gua et Saint-Paul-de-Varces. 7 600 hab. (Claixois) dont 220 à part, 2 412 ha dont 536 de bois, commune du département de l’Isère dans le canton de Vif, 7 km au nord du chef-lieu et 8 km au SO de Grenoble. Son finage s’étend du Drac à la crête du Vercors, où il atteint 1 901 m au Moucherotte; le fort de Comboire est sur une butte dominant le Drac. Cette banlieue grenobloise est surtout résidentielle mais comporte néanmoins trois zones d’activités. Claix a un collège public avec établissement régional d’enseignement adapté, une clinique psychiatrique (Le Coteau, 80 sal.), un supermarché Champion (40 sal.). La population communale augmente depuis les 1 100 hab. de 1911; elle a atteint 2 000 hab. en 1958, 5 000 en 1980 et poursuit sa croissance avec modération (+240 hab. de 1999 à 2005). Les principales entreprises s’occupent de nettoyage: Stem (270 sal.), Samsic (180 sal.); fabriques d’appareils de précision Asp (70 sal.), d’outillages Walter (Sandvik, 50 sal.), de bobines pour électro-aimants Ciegei (40 sal.), d’appareillages scientifiques Bio Logic (30 sal.), de mécanique Erma (20 sal.); ingénierie Orem (35 sal.), ingénierie et automatismes Electric System (25 sal.); installations électriques Amec (90, britannique) et Fitelec (30 sal.), génie thermique Fahrenheit (25 sal.); menuiseries des Deux Ponts (50 sal.) et Vepresd (45 sal.), maçonnerie Satra (45 sal.). 1 700 hab., 2 848 ha dont 1 474 de bois, commune du département de l’Isère dans le canton de Vif, à 6 km au SSO de Vif dans la vallée de la Gresse, à 950 m. Le nom est équivalent de gué. Son ban monte à la crête du Vercors, culminant à 2 056 m au rocher des Deux Sœurs, et la commune est incluse dans le Parc régional du Vercors; elle comporte trois villages, Les Saillants au nord (chef-lieu), Saint-Barthélemy au sud, et Prélenfrey au-dessus sur un replat du Vercors, où sont tracés l’hiver 40 km de pistes de ski de fond (6 pistes, foyer). L’ancienne carrière et la cimenterie Vicat ont été fermées en 1976 après avoir occupé plus de 200 personnes; finitions de bâtiment Crsm (30 sal.). Au hameau de la Pierre, tout au sud, une source accompagnée d’émanations de gaz qui s’enflammaient parfois spontanément fut nommée Fontaine ardente et ainsi classée parmi les Sept merveilles du Dauphiné; le Parc régional a engagé son réaménagement. Elle partage avec Saint-Paul-de-Varces la forêt domaniale du Gerbier, qui tapisse le versant du Vercors. La population a constamment dépassé le millier d’habitants depuis 1836; elle augmente lentement depuis 1970 et s’est accrue de 140 hab. entre 1999 et 2007. 11 800 hab. (Pontois), 560 ha, commune du département de l’Isère dans le canton de Vif, à 7 km au sud de Grenoble sur la rive droite du Drac. C’est l’une des grandes banlieues industrielles de Grenoble, en amont de la ville, bien située dans le couloir de communication: voie ferrée, N 75 et N 85-91, A 480 (deux échangeurs). La ville abrite aussi deux collèges publics et un lycée agricole public. La commune n’a été créée qu’en 1873, avec un millier d’habitants; sa population a augmenté après 1920, montant à 2 600 hab. en 1931, 5 000 en 1963, 10 000 en 1969, et culminant à 12 700 (sdc) en 1975; elle est stable depuis, à un niveau légèrement inférieur. Le Pont-de-Claix est une base industrielle de l’agglomération grenobloise, longtemps fondée sur la chimie, bien qu’elle soit en amont de la ville. Une large partie de la commune au sud-est est occupée par les vastes installations de la chimie de Rhône-Poulenc, qui occupaient encore 2 000 personnes en 1995 mais ont beaucoup évolué; il reste 800 salariés à Rhodia Opérations, qui comprend notamment Chloralp; celle-ci, ancienne émanation de Rhône-Poulenc, un temps passée de Rhodia à l’états-unien Laroche puis reprise par Rhodia, produit annuellement 240 000 t de chlore et de soude et reçoit le sel par une conduite de 85 km depuis Hauterives (Drôme); mais son existence est en question. La grande usine est à présent la fabrique de seringues Becton Dickinson (1 500 sal., états-unien). Tyco Healthcare (220 sal., états-unien) y ajoute une production d’aiguilles chirurgicales. Federal Mogul (260 sal., états-unienne) confectionne des éléments de boîtes de vitesse pour automobiles, Sintertech (210 sal.), spécialiste de poudres métalliques, des éléments filtrants pour automobiles, Becker ex-Blancomme des peintures (150 sal., groupe suédois), Isochem (135 sal., groupe SNPE) des produits phyosanitaires. La commune accueille aussi une papeterie (Pont-de-Claix, 110 sal., papiers techniques), qui fut un élément du groupe Aussédat-Rey, absorbé par International Paper en 1989; elle est devenue indépendante en 2000, associée aux papeteries de Cran (Haute-Savoie); cartonnerie Graphic Packaging (ex-Riverwood, 70 sal., états-unienne); chaudronnerie Foure-Lagadec (35 sal.), mécanique Orlag (35 sal.), matériel de levage Smmi (35 sal.), imprimerie Alp-Imprim (35 sal.), découpage Oxyshop (25 sal.); traitement de déchets industriels Teris Pcx (40 sal.), installations électriques Ineo (35 sal.), conseil informatique Polyétudes (30 sal.); gardiennage Main (300 sal.). 1 850 hab. (Saint-Pagnards), 1 969 ha dont 500 de bois, commune du département de l’Isère dans le canton de Vif, à 7 km à l’ouest de Vif de l’autre côté du Bemont. Elle occupe en contrebas du Vercors une conque drainée par le Lavanchon, qui rejoint le Drac à Pont-de-Claix. Son finage atteint à l’ouest la crête orientale du Vercors (2 049 m au Roc Cornafion) et empiète sur la forêt domaniale du Gerbier. Elle n’avait encore que 420 hab. en 1962 (730 vers 1840) et sa population a crû surtout dans les années 1980; elle a gagné 140 hab. de 1999 à 2006 et atteint ainsi les 2 000 hab. 6 600 hab. (Varçois) dont 1 500 à part, 2 088 ha dont 510 de bois, commune du département de l’Isère dans le canton de Vif, 4 km au nord du chef-lieu et 11 km SSO de Grenoble. La commune associe plusieurs villages et résulte de la fusion de 1955 entre Varces et Allières-et-Risset; elle traverse tout le canton, du pic Saint-Michel (1 966 m) sur le rebord du Vercors, à l’ouest, au confluent du Drac et de la Romanche à l’est. Sa population s’accroît régulièrement depuis 1962 (2 150 hab. sdc) et comprend notamment, comptés à part, les effectifs de la caserne du 93e RAM (régiment d’artillerie de montagne), soit 980 personnes au quartier de Reynies, et de la maison d’arrêt de l’Isère, ouverte en 1972 avec une capacité de 213 places mais qui semble avoir hébergé jusqu’à 350 détenus. La commune a aussi un collège public et un institut médico-éducatif. Les principales entreprises sont une usine d’appareillages électriques Schneider (240 sal., ex-Merlin-Gérin), l’ingénierie Dubik (25 sal.), l’informatique Euro-System (25 sal.), les ateliers d’aliments du bétail Sanders (25 sal.), et de charpentes Sdcc (35 sal.); un Intermarché (45 sal.). La commune est traversée par la voie ferrée de Grenoble à Veynes, l’A 51 («échangeur) et la N 75. La population communale a augmenté de plus de 1 000 hab. entre 1999 et 2005. |