Canton de Voiron20 400 hab. (Voironnais) dont 650 à part, 2 190 ha, chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, 26 km NNO de Grenoble à la sortie de la cluse de Grenoble, au pied de la Grande Chartreuse. La ville s’est développée comme centre industriel de piémont, au croisement des N 75 et 92. Elle avait déjà 8 500 hab. en 1851, 12 600 en 1900, et a poursuivi sa croissance. Elle a su se doter d’équipements culturels, dont la vaste salle de spectacle du Grand Angle, ainsi que d’installations de sports. Elle héberge notamment le Creps, un musée du peintre Mainssieux (1885-1958), un collège public et trois orivés, deux lycées publics et trois lycées professionnels privés, la clinique de Chartreuse (130 sal., 70 lits) et un centre hospitalier public (180 lits médicaux, 330 en tout). Quelques spécialités gustatives y sont élaborées: les chocolats Bonnat, depuis 1884 (25 salariés), l’Antésite comme boisson à base de réglisse, et surtout la liqueur de la Grande Chartreuse, dont la distillerie et les caves se visitent; la société Chartreuse Diffusion emploie une cinquantaine de personnes. Les principaux établissements industriels sont ceux des radiateurs électriques Radiall (120 sal.), des ferrures Drevet (90 sal., à l’allemand Gretsch Unitas), de la papeterie Le Dauphin (registres, 80 sal., au groupe Clairefontaine), du tissage Denantes (linge de maison, 80 sal., groupe HDM). UNV (55 sal.), Gem (40 sal.), Sodusi (40 sal.) et Brizard (30 sal.) s’occupent d’usinage et de décolletage, DJ de mécanique (55 sal.), Idexx Vario (40 sal.) et LDM (30 sal.) fabriquent des vélos, Allaman des citernes (45 sal.), la Sidas des semelles orthopédiques (35 sal.), Nocente des moules et modèles (30 sal.), la Soper de l’outillage de précision (25 sal.); fonderie de fonte Bot (30 sal.), électronique Mesatronic (45 sal.), verre plat de la Miroiterie de Chartreuse (40 sal.), imprimerie Alfaprim (25 sal.); maçonnerie Rainero (50 sal.), carrières et travaux publics Budillon-Rabatel (50 sal.). Dans le négoce et les services se distinguent un hypermarché Carrefour (230 sal.) et les supermarchés Super-U (45 sal.), Champion (40 sal.), Atac (35 sal.), Bricorama (40 sal.), le distributeur de jouets Gueydon (140 sal., groupe allemand Distritoys), issu d’une fabrique centenaire; plus les négoces de matériel de chauffage Therm Elec (80 sal.), de spiritueux Chartreuse Diffusion (50 sal.), d’articles de sports Gozzi (40 sal.). l’électricien Ineo (50 sal.), l’entreprise de travail temporaire Atlas (220 sal.); gestion d’immeubles SDH (Habitations des Alpes, 180 sal.); publicité Adrexo (65 sal.), journaux Territorial (35 sal.) nettoyage Fragal (55 sal.), transports par autocars Sem VFD (45 sal.). L’unité urbaine serait de 42 100 hab., l’aire urbaine identique… Le canton a 42 200 hab., 10 communes, 14 976 ha dont 4 885 de bois; il occupe une partie de la cluse de Grenoble, mord sur le massif de la Chartreuse et sur l’avant-pays accidenté du Voironnais. Voreppe au sud, Coublevie et Saint-Étienne-de-Crossey près de Voiron et Chirens un peu au nord atteignent ou dépassent 2 000 hab. À Saint-Nicolas-de-Macherin (800 Macherinois, 1 060 ha), 5 km NNE de Voiron, tissage SITPM (65 sal.) du groupe Sopatex; la population communale croît depuis les 380 hab. des années 1950 à 1975; elle a gagné 80 hab. de 1999 à 2006. En Chartreuse, Pommiers-la-Placette (590 Pommerats, 1 692 ha dont 698 de bois, à 550 m) et Saint-Julien-de-Raz (450 Ratiauds, 1 081 ha dont 760 de bois, à 630 m) sont de petits villages, situés dans le Parc de la Chartreuse: leurs bans montent à 1 920 m à la Sure et atteignent l’orée de la forêt de la Grande Chartreuse; sites de vol libre; centre médical pour maladies respiratoires à Saint-Julien (60 sal.). La communauté d’agglomération du pays Voironnais rassemble 34 communes et 83 800 hab.; son siège est à Voiron. 2 400 hab. (Buissards), 1 153 ha, commune du département de l’Isère dans le canton de Voiron, 5 km SSE du chef-lieu à la sortie de la cluse de Grenoble; elle est surtout résidentielle, de croissance récente (1 200 hab. en 1982, 800 à 900 avant-guerre) et son habitat s’aligne au pied des premiers reliefs de la Chartreuse; elle a gagné 220 hab. de 1999 à 2006; menuiserie Carbonero (30 sal.), fixations SDR (20 sal.). 2 000 hab. (Chirennois), 1 753 ha dont 763 de bois, commune du département de l’Isère dans le canton de Voiron, 7 km NNO du chef-lieu sur la N 75 à 465 m. On y voit un ancien prieuré classé, et les ruines du château féodal de Clermont. Le village est dominé par les buttes du mont Frol (799 m) au NE, de Bavonne (843 m) au SO. Chirens avait eu 2 000 hab. en 1841 et s’était dépeuplée jusqu’à 760 hab. en 1968; sa population augmente depuis, mais la progression ralentit (+50 hab. de 1999 à 2006). 4 000 hab. (Coublevitains) dont 240 à part, 705 ha, commune du département de l’Isère dans le canton de Voiron, en banlieue sud-est du chef-lieu au pied des premiers reliefs de la Chartreuse; collège public et maison familiale rurale, Maison de pays du territoire Voironnais-Chartreuse; fabrique d’extraits pour boissons Antésite Perrot (20 sal.), nettoyage Pérez (30 sal.). La population communale a progressé durant tout le 20e s. (1 500 hab. vers 1900), surtout après 1960; elle a gagné 200 hab. de 1999 à 2004. 2 500 hab. (Stéphanois), 1 284 ha dont 344 de bois, commune du département de l’Isère dans le canton de Voiron, 5 km à l’est du chef-lieu à 451 m. C’est le centre historique des skis Rossignol, depuis 1907; ils y conservaient une usine réduite à 180 sal., mais elle est passée sous la coupe du groupe Quicksilver qui l’a fermée en 2007. Le défilé du Grand Crossey est une cluse ouverte dans un pli préalpin juste derrière le village. La commune n’avait que 750 hab. au creux de 1962, contre 1 700 vers 1850; elle a crû fortement ensuite et a dépassé les 2 000 hab. en 1990; elle s’est accrue de 50 hab. entre 1999 et 2007. 9 600 hab. (Voreppains) dont 340 à part, 2 865 ha dont 1 400 de bois, commune du département de l’Isère dans le canton de Voiron, 10 km au SSE du chef-lieu et 15 km NNO de Grenoble. La ville est dans la cluse de Grenoble, près de son extrémité nord; la cluse est d’ailleurs parfois nommée cluse de Voreppe. Son territoire monte à 1 800 m dans les hautes corniches calcaires de l’urgonien de la Chartreuse, autour de l’abbaye de Chalais, fondée en 1101 et dont les bâtiments sont en cours de restauration. Voreppe a une belle église romane à clocher carré, deux parcs en ville, une base de loisirs et de nature dans l’île Chartreux. Elle est fleurie (trois fleurs), dotée d’un collège public et un privé, un lycée général et professionnel privé; institut médico-éducatif, institut d’éducation motrice et plusieurs institutions de santé pour paralysés et infirmes moteurs cérébraux; supermarché U (35 sal.). La commune a eu assez constamment environ 3 000 hab. de 1830 à 1960, puis sa population a augmenté, passant par 6 000 hab. dès 1975. Dans la plaine, les échangeurs des A 48 et 49 et des N 75, 85, 532 en font un site privilégié d’industries et de logistique. Voreppe partage avec Moirans trois parcs d’activités dénommés Centr’Alp 1 (214 ha), 2 (77 ha) et 3 (en projet). Les skis Rossignol (Quicksilver) viennent d’y transférer leur siège. On y trouve le gros centre de recherche et d’ingénierie de l’aluminium Alcan (330 sal., canadien), lui-même associant quatre établissements à fonctions distinctes dont Aluval (électrolyse, 260 sal.), Reflex pour les emballages et CRV (Centre de recherche de Voreppe) pour les applications, hérités de Pechiney; et des usines de pièces et circuits électriques pour automobiles Radiall (360 sal.), de remontées mécaniques Pomagalski (270 sal., à l’italien Seeber), de papeterie Matussière et Forest (Papeteries de Lancey, 240 sal.), de plastiques Allibert (250 sal., groupe états-unien JP Morgan) et Space in France (90 sal.), d’automatismes Merlin-Gérin du groupe Schneider (170 sal.), de chimie des détersifs Stepan (130 sal., états-unien), de bétons (Rector Lesage, 100 sal.), d’électronique (Maatel, 40 sal.), de mécanique (MGF Grimaldi, 35 sal.), et même de pizzas (Alpes Frais, 45 sal.); ingénierie Novelis (45 sal.), gaz industriels (L’Air Liquide, 35 sal.), conditionnement à façon Sico (40 sal.); maçonnerie Blandino Mazzilli (40 sal.), travaux publics Perino et Bordone (95 sal.), Zéphyrin (75 sal.) et Eurovia (70 sal.), base d’autoroutes Area (100 sal.); plus des transporteurs comme Transdev (50 sal.), des entreprises de nettoyage (Vitronet, 390 sal.) ou de traitement des eaux (Saur, 140 sal.) et des déchets (Onyx, 80 sal.); négoces de verre (Daver, 35 sal.), de surgelés (Davigel, 35 sal.); Novotel (35 sal.). |