Cantons de Fontaine23 600 hab. (Fontainois) dont 270 à part, 674 ha dont 260 de bois, chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, 4 km au NO de la préfecture. Elle est située dans la plaine de rive gauche du Drac près de son confluent avec l’Isère et son finage monte jusqu’à la corniche du Vercors. Elle est dotée de deux collèges et un lycée professionnel publics. Le quartier des Floralies, à l’ouest de la ville juste au pied des reliefs, est considéré comme «zone urbaine sensible». Fontaine avait 1 000 hab. autour de 1870, 2 200 en 1911, déjà 7 000 en 1936; elle est passée à 15 000 hab. en 1962, 25 000 (sdc) en 1975, puis sa population s’est un peu tassée. Les activités sont surtout tertiaires et en petits établissements: sociétés d’informatique CS (70 sal.), Atos Origin (40 sal.), Varian (35 sal.), laboratoire de bromatologie Silliker du groupe Wendel (105 sal., analyses pour l’industrie alimentaire), nombreux garages et négoces, notamment de meubles, sociétés de service à l’industrie et aux bureaux; restauration collective Vercors (45 sal.), nettoyages ADN (210 sal.), INS (190 sal.), Agnos (110 sal.), Solnet (80 sal.), SDN (45 sal.), Sends (40 sal.); chauffage Dalkia (90 sal.), installations électriques Cileos (40 sal.); transports Lely (90 sal.), Rigard (50 sal.) et Ted (30 sal.). Du côté des fabrications se signalent des ateliers de plasturgie (Dubourgel-Grange, 60 sal.), de portes automatiques Portalp (60 sal.), de filtres et pompes pour la chimie (Siebec, 45 sal.), de remontées mécaniques Pomagalski (45 sal.), de mécanique Lambert (35 sal.); fabrique de lingerie Lou (Les Dessous, 35 sal.). Les 2 cantons de Fontaine-Sassenage et Fontaine-Seyssinet groupent 56 400 hab., 6 communes, 6 777 ha dont 3 202 de bois et longent le rebord du Vercors. Toutes les communes, Veurey-Voroize, Noyarey, Sassenage au nord, Seyssinet-Pariset et Seyssins au sud, ont plus de 2 000 hab. 2 200 hab. (Nucérétains), 1 686 ha dont 948 de bois, commune du département de l’Isère dans le canton de Fontaine-Sassenage, 11 km au NO de Grenoble au pied du Vercors à gauche de l’Isère. Son finage monte à 1 643 m à la pointe de la Sure; barrage sur l’Isère; fermetures Isea (35 sal.) et automatismes Somafi (25 sal.) du même groupe, transports de produits chimiques Goubet (50 sal.), messageries DHL (30 sal.); maison d’enfants catholique du Village de l’amitié (50 sal.). La commune avait 830 hab. en 1962 et a crû jusqu’en 1999 mais a perdu une quarantaine d’habitants entre 1999 et 2007. 10 000 hab. (Sassenageois) dont 230 à part, 1 331 ha dont 544 de bois, commune du département de l’Isère dans le canton de Fontaine-Sassenage, 6 km au NO de Grenoble dans la plaine de rive gauche de l’Isère, au pied du Vercors et au confluent du Drac. Le bourg originel est au débouché du Furon dans la plaine; un petit boulevard circulaire y enserre le château Bérenger du 17e s. L’hôtel de ville est installé dans le «château des Blondes», ancienne fabrique de dentelles de 1780 qui occupait jadis des orphelines. Le versant est agrémenté par la résurgence du Germe dans le vallon du Furon et les «cuves» (grottes) de Sassenage, qui montrent de belles marmites de géant; lacets et points de vue de la route qui grimpe à Lans-en-Vercors par les gorges du Furon. La commune n’avait encore que 1 600 hab. dans les années 1930, guère plus qu’au milieu du 19e s., puis a connu une forte croissance à partir de 1950: 4 100 hab. en 1968, 9 000 en 1982; le mouvement se poursuit: sa population a augmenté de 830 hab. entre 1999 et 2006, dépassant ainsi largement 10 500 hab. Elle a reçu un collège et un lycée publics, un lycée technique du bâtiment, un supermarché Champion (45 sal.). Sassenage accueille une usine de L’Air Liquide pour les systèmes frigorifiques (300 sal.) assortie d’un atelier de gaz industriels Axane (65 sal.) du même groupe; imprimerie Coquand (45 sal.), confection Bmca (Lola, 45 sal.), électronique TES (40 sal.), ferments lactiques Danisco (40 sal.), traitement de surfaces Saunier-Plumaz (40 sal.), découpage Lafay (35 sal.). Elle abrite aussi des entreprises périurbaines, dont Satel pour les installations électriques (90 sal.), Enbatra pour le bâtiment (70 sal.) et Etde pour les réseaux électriques (75 sal.); travaux publics spécialisés subaquatiques Hydrokarst (110 sal.), entretien d’espaces verts Sports et Paysages (40 sal.); ingénierie Altead (45 sal.); magasins Go Sport (350 sal.), Metro (120 sal.), dépôt de la Semitag (transports publics de l’agglomération de Grenoble, 450 sal.) et transports de voyageurs Les Cars du Vercors (85 sal.), transports de fret Zanon (55 sal.). 13 200 hab. (Seyssinettois), 1 065 ha dont 516 de bois, commune du département de l’Isère dans le canton de Fontaine-Seyssinet, juste face à Grenoble à l’ouest, de l’autre côté du Drac canalisé. Son finage monte jusqu’à la corniche du Vercors où trônent les Trois Pucelles et qu’escalade la route de Saint-Nizier-du-Moucherotte. Le donjon ruiné de la Tour sans Venin, l’une des «sept merveilles du Dauphiné», y offre un vaste point de vue sur Grenoble. La commune s’est d’abord nommée Pariset (ou Parizet); en 1929, elle s’est séparée de Saint-Nizier-du-Moucherotte, et a pris son nom actuel. Elle n’avait alors guère que 1 000 hab.; elle est passée à 2 000 en 1954, puis 11 000 en 1970, et sa population a crû jusqu’en 1990. La ville a un collège et un lycée publics. Elle abrite plusieurs entreprises d’ingénierie et services aux entreprises, comme Hardis (210 sal.), RFI (90 sal.) et Opsys (70 sal.) en informatique, BBM en comptabilité (40 sal.), 40-30 (maintenance électronique, 100 sal.), Ameg (ingénierie, 70 sal.), ou la régie publicitaire de France-Télécom (Pages Jaunes, 100 sal.), le routage Agences et Diffusion (40 sal.); gardiennages Euro Sécurité Industrie (150 sal.) et Pass (45 sal.), nettoyage Cap (80 sal.), blanchisserie Morel-Bordet (40 sal.), réparation d’électronique G2S (50 sal.). Les principaux ateliers de fabrication s’occupent d’appareils de chauffage (EFD Induction, 100 sal., groupe norvégien), d’horlogerie (Gorgy Timing, 45 sal.), de mécanique (Wittmann, 40 sal.). 6 900 hab. (Seyssinois), 800 ha, commune du département de l’Isère dans le canton de Fontaine-Seyssinet, en banlieue sud-ouest de Grenoble sur la rive gauche du Drac, face à Échirolles; collège public. Le finage monte jusqu’à la corniche du Vercors où elle atteint le Moucherotte (1 901 m); golf au bord du Drac, hôtel de ville dans un château du 17e s. assez remanié depuis. La commune n’avait guère que 500 hab. dans la première moitié du 20e s.; elle est passée à 1 000 en 1962, 4 000 en 1976, 7 000 en 1990, un peu moins ensuite, et sa population n’a guère changé de 1999 à 2006. Ses principaux établissements sont des ateliers de matériel dentaire Ugin’Dentaire (90 sal.), articles en caoutchouc Gripp (40 sal.) et joints en caoutchouc Beauchamp (25 sal.), mécanique AVDM (35 sal.) et Spretec (25 sal.), coffres-forts Perregrin (25 sal.); installations électriques Sdel (55 sal.); négoces de bois (Mauris Oddos, 40 sal.) et de fournitures pour automobiles (Doucet, 40 sal.); Intermarché (110 sal.), jardinerie Botanic (45 sal.). 1 300 hab. (Veurois), 1 221 ha dont 800 de bois, commune du département de l’Isère dans le canton de Fontaine-Sassenage, 15 km NNO de Grenoble sur la rive gauche de l’Isère à la hauteur de Voreppe et d’un échangeur de l’A 48. Le village est dominé à l’ouest par la pointe extrême du Vercors, d’où descend la petite Voroize, dont il a emprunté le nom en 1932. La corniche atteint au sud 1 623 m à la Buffe, et va au nord jusqu’à la Dent de Moirans (988) et au Bec de l’Échaillon (628). Le bourg est desservi par la N 532. Il abrite les installations du quotidien régional Le Dauphiné Libéré (440 sal.) aux Îles Cordées, ainsi que le siège et une usine de la firme états-unienne Federal Mogul, qui fabrique des composants pour transmissions et amortisseurs d’automobiles (250 sal.); Sofradir (260 sal.) monte des détecteurs à infrarouge; le suédois Becker a installé une fabrique de peintures (Syntertech, 180 sal.) destinée à remplacer celle de Pont-de-Claix; électronique Ulis (70 sal.), scierie Eymard (40 sal.), chaudronneries Safite (30 sal.) et Ravanat (25 sal.), informatique Objet Direct (50 sal.), publicité Promopresse (40 sal.) et Publiprint Dauphiné (20 sal.), horticulture des Serres du Dauphiné (50 sal.), espaces verts Vivier (45 sal.); transports Berto (115 sal.). La SICN, qui élaborait des combustibles nucléaires à l’uranium depuis 1977, a fermé en 2002. La commune n’avait que 440 hab. en 1962; elle a crû ensuite, mais a gagné moins de 70 hab. de 1999 à 2004. |