Canton de Bourg-Argental

Bourg-Argental

2 800 hab. (Bourguisans), 2 015 ha dont 614 de bois, chef-lieu de canton du département de la Loire dans l’arrondissement de Saint-Étienne, 32 km au SE de la préfecture. La ville est sur la N 82 au pied du versant méridional du massif du Pilat, dans la vallée de la Deûme en un site de confluence, à 535 m. C’est un bourg commerçant et un centre de loisirs, qui a bien tiré parti de la mise en place et des activités du Parc naturel du Pilat; il est équipé d’un collège public et un privé, et accueille quelques ateliers dont la maroquinerie MBA (65 sal., groupe belge) et les plastiques Martin (90 sal.) et Deofilm (20 sal.); tissage R. Blanc (25 sal.); mécanique Bouard (40 sal.); boyauderie Argental (40 sal.). Au centre, la maison du Châtelet, restaurée, offre un bel ensemble du 15e et du 18e s., et un musée des traditions et pour enfants; sur la route du col de la République, sont les ruines du château féodal d’Argental et le vieux hameau d’Argental; parc résidentiel de loisirs du domaine d’Astrée. Bourg-Argental a eu jusqu’à 4 900 hab. (sdc) en 1881 puis sa population a constamment diminué. La ville est le siège de la communauté de communes des Monts du Pilat, qui rassemble 16 communes (14 100 hab.).

Le canton a 6 200 hab., 8 communes, 14 681 ha dont 5 985 de bois; il est limitrophe des départements de l’Ardèche et de la Haute-Loire. Au NO du chef-lieu sur la route de Saint-Étienne (N 82), la commune de La Versanne (330 Rhutiangers, 1 513 ha dont 710 de bois), dont le village est à 870 m, monte jusqu’au col de la République (1 161 m) et culmine à 1 316 m; parc d’aventures Acrobois, musée d’une ferme à l’ancienne. Thélis-la-Combe (150 Thélinands, 1 457 ha dont 726 de bois), à 730 m, disperse ses hameaux au nord de Bourg-Argental et parvient au même sommet dans le Grand Bois; centre de classes vertes; la commune a eu 650 hab. en 1876 et s’est dépeuplée jusqu’en 1990. Graix (140 hab., 858 ha dont 378 de bois), 10 km au nord du chef-lieu sur la D 8, s’est équipée d’une petite station de ski alpin avec deux téléskis.

Saint-Julien-Molin-Molette (1 100 Piraillons, 945 ha) est le principal village hors du bourg, 7 km ENE de celui-ci sur la route de la vallée du Rhône, à 589 m, pourvu de commerces et de quelques ateliers, d’artistes et artisans; il a perdu sa tradition textile, et n’a guère qu’un atelier de mécanique Trouillet (25 sal.); les carrières Delmonico-Dorel ont fortement réduit leurs effectifs. La commune forme avec Bourg-Argental une «station verte de vacances». Sa population a culminé à 2 500 hab. en 1906 et a décliné jusqu’en 1990; elle a gagné 45 hab. de 1999 à 2005. Au-dessus de Saint-Julien à 4 km, à 818 m, Colombier (270 Croquants, 1 746 ha dont 915 de bois) occupe le NE du canton et monte jusqu’aux sommets du Pilat, le crêt de la Perdrix et l’Œillon, dans le bassin du Ternay; elle avait plus de 700 hab. au milieu du 19e s. et son minimum a été observé en 1990.

La commune de Burdignes (340 Burdinands, 3 081 ha dont 1 494 de bois), dont le village est à 6 km au sud du chef-lieu à 910 m, monte à 1 076 m et redescend au sud sur les pentes qui dominent la vallée de la Cance en Ardèche; une station de ski de fond y est équipée. Saint-Sauveur-en-Rue (1 200 San-Salvatoriens dont 100 à part, 3 026 ha dont 1 028 de bois) occupe le SO du canton, et son territoire monte dans la forêt de Taillard à 1 381 m au Pyfara à la limite de la Haute-Loire; mais le village est à 730 m, dans le creux de la vallée de faille OSO-ENE qui marque la limite méridionale du massif du Pilat; elle abrite un institut médico-éducatif. La mention «en Rue» date de 1898. Sa population a dépassé les 2 000 hab. de 1881 à 1914 et diminué jusqu’en 1990; elle n’a que très faiblement augmenté depuis.