Canton de Perreux2 400 hab. (Pariodins) dont 360 à part, 4 135 ha dont 450 de bois, chef-lieu de canton du département de la Loire dans l’arrondissement de Roanne, 4 km à l’est de celle-ci sur le coteau dominant la plaine de la Loire, près du confluent du Rhodon. Ancienne place forte des Beaujeu, Perreux a peu conservé de ses édifices médiévaux. La commune a des activités de banlieue; sa principale entreprise est celle des salaisons Suchel, au groupe Unicopa (70 sal.); étoffes à maille TCI (Tricotage Circulaire Industriel, 20 sal.); travaux publics Appia du groupe Eiffage (35 sal.); supermarché U (45 sal.), transports Cruzille (30 sal.). Sa population était supérieure à 2 500 hab. dans la première moitié du 19e s., mais était tombée à 1 500 dans les années 1920 et 1930; elle augmente depuis, mais n’a guère ajouté que 90 hab. de 1999 à 2007. La ville est le siège de la communauté de communes du pays de Perreux, qui groupe 7 communes (6 400 hab.). Le canton a 16 600 hab., 9 communes, 13 246 ha dont 1 044 de bois. Il touche à l’est au département du Rhône près de Thizy. Montagny (1 100 Montagnards, 2 357 ha dont 226 de bois), 10 km à l’est de Perreux à 490 m, y conserve un tissage (55 sal., groupe Deveaux), confection et impression d’étiquettes Monroe (40 sal.); traitement des eaux Sade (40 sal.). La commune a eu plus de 2 000 hab. dans la seconde moitié du 19e s., et s’est dépeuplée jusqu’en 1975; elle reste au même niveau depuis. Coutouvre (1 000 Coutouvrais, 2 187 ha) est l’autre grosse commune des collines orientales, à 13 km ENE de Roanne; son finage est séparé de celui de Montagny par la vallée du Trambouzan, petit affluent direct de la Loire. Coutouvre héberge le moulinage Lacroix (20 sal.), l’installateur de réseaux électriques Vigilec (40 sal.), et a gagné un peu plus de 80 hab. entre 1999 et 2004; elle avait eu 2 000 hab. en 1876, moins de 900 en 1968. Au sud du chef-lieu, Le Coteau et Commelle-Vernay sont des banlieues de Roanne. Saint-Vincent-de-Boisset (910 Vincentinois, 411 ha), 6 km au SSE de Roanne sur la N 7, se signale par la pâtisserie Dansard (35 sal.) et le nettoyage urbain Sita (25 sal.); la commune n’avait que 280 hab. en 1954 et a crû au rythme d’une petite banlieue, mais n’a rien gagné de 1999 à 2007. Parigny (510 Parignyciens, 915 ha), de l’autre côté du Rhins à la même distance de Roanne, s’orne au village des vieux bâtiments de l’ancienne prévôté (15e s.) et, un peu au nord, du château d’Ailly (19e s., avec jardins); magasin Brico-Dépôt (50 sal.). La commune du Coteau est sortie de son territoire en 1845, Parigny passant alors de 1 800 hab. à 300; elle avait 280 hab. en 1968 et a crû ensuite, mais modérément depuis 1990 (+28 hab. de 1999 à 2004). 2 900 hab. (Commellois), 1 241 ha, commune du département de la Loire dans le canton de Perreux; issue d’une fusion de 1840, elle disperse ses habitants sur 7 km le long de la rive droite de la Loire au SE de Roanne et touche au nord à la banlieue du Coteau. Sa population est assez rapidement passée de 910 hab. en 1968 à 2 500 en 1982, mais la croissance s’est ralentie depuis; la progression a été d’une cinquantaine d’habitants entre 1999 et 2006. La commune a une petite fonderie de fonte Noël Rey, passée sous les 20 salariés, et un tricotage de même taille (Marie Maille). Au sud-ouest de la commune s’appuie le barrage de Villerest, accompagné par un petit train touristique en haut de sa rive droite, sur 7 km, utilisant une voie de 70 cm: clinique psychiatrique (50 sal.). 7 500 hab. (Costellois), 489 ha, commune du département de la Loire dans le canton de Perreux, en banlieue de Roanne de l’autre côté du pont sur la Loire au confluent du Rhins. Créée en 1845 à partir de la commune de Parigny (510 Parignyciens, 915 ha), dont le village est à 6 km SE de Roanne dans le même canton, elle dépassait déjà 2 000 hab. en 1876, et sa population a crû assez régulièrement ensuite jusqu’en 1990; mais elle a perdu une centaine d’habitants dans les années 1990, et 310 hab. de 1999 à 2006. La ville a un collège et un lycée publics, un supermarché Champion (40 sal.); dans un château à l’est de la ville s’étale le domaine du lycée agricole de Roanne-Chervé. Son éventail d’activités est large et le textile y conserve une place éminente: confection féminine Devernois (400 sal.), Pauporte (50 sal.), Pretty (30 sal.) et Xara (30 sal.); tricotages Henitex (25 sal.), Maille GTV (25 sal.) et Jerseys de la Buche (25 sal.); teintures et apprêts Danjoux (65 sal.); magasin de prêt-à-porter Sofrade (180 sal.); Cegid (60 sal.) s’occupe d’informatique pour la confection. Les fabriques des sièges Diva (250 sal., groupe Dumest-Cauval) et des chocolats Révillon (160 sal.) sont les plus étoffées dans les autres branches. S’y ajoutent la mécanique Sorome (Roannaise de mécanique, 90 sal.), les fils métalliques et clôtures Dirickx (70 sal.), les chaudronneries CSC (Constructions soudées du Coteau, citernes, 70 sal.) et Lecq (50 sal.), les cartonnages du Roannais (45 sal.), les plastiques Passot (35 sal.), les ateliers de fabrication de peintures Bonnabaud (30 sal.), de matériel frigorifique Hengel (25 sal.), l’imprimerie Valmy (25 sal.). Parmi les entreprises de service émergent les installateurs de chauffage et climatisation Desbenoît (50 sal.), d’équipements électriques AJP (35 sal.), le gardiennage Proségur (45 sal., groupe espagnol), la gestion comptable Allouard Hubert (35 sal.); négoce de charcuterie Rodis; finitions de bâtiment Achroma (45 sal.), plusieurs garages dont une grosse agence Renault (120 sal.), entrepôts SCI (Costelloise de Logistique industrielle, 40 sal.) et Synergies Logistiques (35 sal.) et transports TMLF (25 sal.). |