Canton de Saint-Genest-Malifaux

Saint-Genest-Malifaux

2 900 hab. (Genésiens) dont 200 à part, 4 708 ha dont 1 800 de bois, chef-lieu de canton du département de la Loire dans l’arrondissement de Saint-Étienne, 17 km au sud de la préfecture à 960 m, sur le versant nord du massif du Pilat. La commune a une annexe du lycée agricole de Montbrison, collège privé, institut médico-éducatif; golf. Son finage monte jusqu’au col de la République, mais a perdu des sections qui ont servi à constituer les communes de La Ricamarie (1843) et de Planfoy (1863). La population, de 2 700 hab. en 1886, est descendue à 1 750 dans les années 1960, puis a augmenté; elle a gagné plus de 200 hab. de 1999 à 2005.

Le canton a 7 900 hab., 8 communes, 15 998 ha dont 7 353 de bois; il est limitrophe du département de la Haute-Loire. Tarentaise (420 Tarentaisiens, 1 257 ha dont 789 de bois) est, au-dessus de Rochetaillée et donc de Saint-Étienne dans la haute vallée du Furan, un petit village de replat à 1 070 m sur le versant du mont Pilat, où son finage monte à 1 316 m; centre naturaliste. La commune se nommait Prarvé avant 1801, et possède une ancienne maison forte à ce nom; elle avait 520 hab. en 1851, 140 en 1968 et sa population croît depuis; elle a gagné une quarantaine d’habitants de 1999 à 2006 et le village compte une centaine de résidences secondaires. Sa voisine Le Bessat (420 hab., 1 006 ha dont 800 de bois), 13 km ENE du chef-lieu et 14 km SE de Saint-Étienne, à 1 170 m, est près du faîte du mont Pilat et domine la haute vallée du Furan; elle a été formée en 1831 à partir de La Valla-en-Gier et, comme Tarentaise, sert de station d’altitude aux Stéphanois, dans le site naturel du parc du Pilat, avec un petit équipement pour le ski de fond; elle a un petit contingent de 140 résidences secondaires, pour 180 résidences principales. De 600 hab. à sa naissance, la population était tombée à 190 en 1962; elle a sensiblement augmenté dans les années 1990 mais n’a gagné qu’une vingtaine d’habitants de 1999 à 2006.

Saint-Régis-du-Coin (340 Cointarans, 2 040 ha dont 1 500 de bois), au SE du canton, 9 km SSE du chef-lieu, est aussi un village d’altitude, à 1 060 m; la commune a été créée en 1858 avec 830 hab., descendus à 260 en 1975; tourbières et site naturel au mont Chaussitre (1 240 m); la commune a gagné une trentaine d’habitants de 1999 à 2004 et a une centaine de résidences secondaires. Marlhes (1 500 Marlhiens dont 150 à part, 3 260 ha dont 1 100 de bois), 9 km SSO du chef-lieu à 945 m, est un village-centre équipé, avec un musée de la Béate de l’Allier et une Maison de l’eau et de la nature; maison familiale rurale et centre d’aide par le travail, maison de retraite, institut médico-éducatif (Adapei); Fournil Saint-Honoré (40 sal.). La commune avait 2 200 hab. en 1861, 970 en 1968; elle a gagné un peu moins de 100 hab. de 1999 à 2005.

Jonzieux (1 100 Jonzieutaires, 1 032 ha) est à 7 km SO du chef-lieu, à 930 m et, comme Marlhes, limitrophe de la Haute-Loire; la commune a gagné près de 200 hab. de 1999 à 2004; passementerie Sahuc (35 sal.), pisciculture. Au nord du canton, la commune de Planfoy (870 Planfoyards, 1 227 ha dont 590 de bois), créée en 1863 à partir de Saint-Étienne et de Saint-Genest, avec 900 hab., jouxte la commune de Saint-Étienne. Le village domine à 960 m d’altitude la vallée encaissée du Furan, où l’on voit le site du Gouffre d’Enfer; son territoire est traversé sur toute sa longueur par la N 82 qui monte vers le col de la République; la population avait baissé jusqu’à 420 hab. en 1968.