Canton de Saint-Georges-en-Couzan480 hab. (Saint-Georgiens), 2 364 ha dont 869 de bois, chef-lieu de canton du département de la Loire dans l’arrondissement de Montbrison, 28 km au NO de la ville dans les monts du Forez à 700 m, au-dessus de la vallée du Lignon, où se cache un petit lac de barrage. Elle a eu plus de 1 100 hab. durant presque tout le 19e s., et s’est dépeuplée progressivement à partir de la guerre de 1914. Le canton a 3 800 hab., 9 communes, 20 131 ha dont 1 085 de bois, et s’est fortement dépeuplé depuis le 19e siècle. Au NE du canton, Sail-sous-Couzan (1 000 Couzanais, 743 ha), au fond de la vallée du Lignon à 430 m et non loin de Boën, est la commune la moins haute et a évolué à part, maintenant 1 300 à 1 500 hab. entre 1906 et 1968, mais fortement touchée depuis. Elle conserve toutefois la principale usine du canton, la métallerie MGE (Moissieux-Gauchon, 120 sal.), qui travaille pour l’automobile; meubles Compigne (40 sal.). Ses eaux minérales ont été exploitées à certains moments, et accessibles dans un kiosque au village; l’ancien établissement thermal de 1865 devient un écomusée. Le vieux et puissant château ruiné de Couzan, à triple enceinte, est juste au-dessus de Sail; il bénéficie d’efforts de restauration et abrite des expositions d’art contemporain. Au sud, Saint-Bonnet-le-Courreau (760 hab., 5 018 ha dont 2 000 de bois), à 1 020 m, est à la tête d’une commune étendue, qui traverse tout le canton et monte à 1 482 m au sud-ouest dans la montagne du Courreau, vaste espace de pelouses d’altitude où des jasseries s’offrent à la visite; fromagerie Forez Fourme (35 sal.) et fromagerie du Pont de la Pierre (40 sal.); la commune a frôlé les 2 000 hab. en 1886 et sa population n’a pas cessé de décliner depuis. Sauvain (440 Sauvagnards, 3 023 ha dont 1 064 de bois) est un petit village perché à 890 m au-dessus de la profonde vallée de Pierre Brune, peu avant son confluent avec le Lignon, 8 km au SO du chef-lieu; il offre un musée local de la fourme et du sabot (la Maison sauvagnarde); laiterie SLS (25 sal.). La commune, qui a connu plus de 1 000 hab., atteint à l’ouest la Pierre-sur-Haute (1 633 m), point culminant des monts du Forez, et a aussi plusieurs jasseries, dont celle de Colleigne, assortie d’une réserve naturelle. Sur ce sommet, un terrain militaire est équipé sur 30 ha d’une base hertzienne de communication interarmées, gérée par la base aérienne de Lyon-Mont Verdun, en partie enterrée et très protégée, et d’un radar de la Direction de l’aviation civile. Le site est en partie sur le territoire de la commune de Job, qui est dans le canton d’Ambert (Puy-de-Dôme). Chalmazel (500 Chalmazellois, 3 938 ha dont 1 000 de bois) est à 9 km à l’ouest du chef-lieu, à 860 m, encadrée par les deux têtes du Lignon et ornée du vieux château de Talaru-Marcilly, du 13e s., avec tours et donjon; il a été modérément restauré au 19e s., mais n’est plus habité. C’est la seule commune à s’être équipée d’une station de sports d’hiver, sous la Pierre-sur-Haute, dotée de 16 pistes et 8 remontées mécaniques, plus 17 km de piste de ski nordique et un altiport. Elle a 240 résidences secondaires pour 215 résidences principales; néanmoins, sa population a décrû depuis les 1 300 hab. du 19e s., du moins jusqu’en 1999 puisque le nombre d’habitants n’a pas changé en 2004. Une route vers Olliergues franchit la crête au col du Béal (1 390 m), d’où la vue s’étend aux monts d’Auvergne et à ceux du Lyonnais. Tout au nord-ouest du canton, Jeansagnière (110 Montagnards, 1 401 ha dont 676 de bois, à 1 100 m) atteint à l’ouest la Montagnette (1 382 m) et au nord le Grand Caire (1 293 m). Elle avait 475 hab. en 1886 et en a encore perdu une douzaine de 1999 à 2006, mais elle a plus de résidences secondaires (60) que de résidences principales (40); le parc de la Drosera, sur 11 ha vers 1 000 m, présente des plantes carnivores et des maquettes de monuments du Forez. |