Canton de Saint-Haon-le-Châtel600 hab. (Saint-Haonnois), 87 ha, chef-lieu de canton du département de la Loire dans l’arrondissement de Roanne, sur le talus oriental des monts de la Madeleine à 15 km ONO de Roanne, à 420 m. Le village, «petite cité de caractère», eut un château et une double ceinture de remparts, dont il conserve quelques restes et une porte; on y voit des maisons anciennes, notamment du 16e s.; un institut médico-éducatif, fromagerie Mons (20 sal.). La population a augmenté depuis le minimum de 1968 (390 hab.), mais est restée étale de 1999 à 2004. Le village est le siège de la communauté de communes de la Côte roannaise, qui groupe 10 communes (8 400 hab.). Le canton a 12 100 hab., 12 communes, 21 751 ha dont 7 397 de bois; il est limitrophe du département de l’Allier sur la crête des monts de la Madeleine, dont les sommets dépassent de peu 1 000 m; il conserve quelques vignes sur les bas coteaux (150 ha). Saint-Haon-le-Vieux (830 hab., 1 634 ha dont 541 de bois) jouxte le chef-lieu sur le même talus, côté nord, à 400 m; la commune a gagné une cinquantaine d’habitants de 1999 à 2004. L’alignement de villages sur ce talus, appelé en général Côte roannaise, inclut au nord Ambierle (1 800 Ambierlois, 3 076 ha dont 1 000 de bois), à 460 m, village considéré comme «petite cité de caractère», doté d’une église du gothique flamboyant à verrières et polyptique, le tout du 15e s., associée à un prieuré avec cloître; le musée Alice-Taverne se consacre aux arts et traditions artisans et paysans; fabrique d’outillage à main Mondelin (110 sal.). Ambierle a culminé à 2 600 hab. (1896) et sa population a un peu augmenté après le minimum de 1975 (1 400 hab.); elle n’a gagné que 90 hab. de 1999 à 2005. Au sud du chef-lieu, Renaison est la commune la plus peuplée du canton. Saint-André-d’Apchon (1 800 Apchonnais, 1 344 ha), à 416 m, est surtout une commune résidentielle du périurbain roannais, 11 km à l’ouest de Roanne par une autre route directe. Elle a un gros château du 15e s. et renaissance et une église flamboyante à vitraux décorés, ce qui lui vaut aussi d’être considérée comme «petite cité de caractère». Sa population augmente depuis le creux de 1960 (1 000 hab.). Juste au sud dans le vallon du Breuil qui échancre ce talus, Saint-Alban-les-Eaux (990 Albanais, 775 ha), à 7 km au sud de Saint-Haon et 12 km OSO de Roanne, à 450 m, a été une station thermale, promue commune en 1866 avec 630 hab. et montée à 1 000 hab. vers 1900 avant de descendre à 670 en 1962. Le groupe belge Sun Beverages y exploite les eaux minérales, avec usine d’embouteillage et plate-forme de stockage de 190 sal.; un institut médico-éducatif. En arrière, la montagne de la Madeleine est partagée entre les trois petites communes boisées d’Arcon (110 hab., 1 919 ha dont 1 300 de bois à 834 m), Les Noës (170 Noésiens, 1 568 ha dont 1 114 de bois à 640 m) et Saint-Rirand (110 Riranais, 1 643 ha dont 1 584 de bois à 590 m), alignées du sud au nord et dominant une gouttière tectonique dans laquelle les barrages contigus du Rouchain et du Chartrain, quoique dans la commune de Renaison, procurent aux Noës de vastes plans d’eau. Le finage d’Arcon monte à 1 037 m; vaste panorama au rocher de Rochefort dans les bois Tombérimaux, arboretum des Grands Murcins (conifères). La partie orientale du canton dans le bassin de Roanne comporte également trois communes, mais bien plus peuplées et dont le nombre d’habitants augmente très doucement depuis les années 1960. Saint-Romain-la-Motte (1 400 Saint-Romanais, 2 756 ha) est la plus proche de Roanne (9 km NO) et a une fabrique d’outillage à main (Flex Fema, 35 sal.); sa population augmente depuis les 840 hab. de 1968. Saint-Germain-Lespinasse (1 100 hab. dont 45 à part, 1 500 ha) est à 12 km au NO de Roanne sur la N 7; elle a un atelier d’électronique SFE (Société de Fabrication électronique, 50 sal.) et une maison familiale rurale. Noailly (730 Noaillerots, 3 145 ha dont 783 de bois) occupe la pointe NE du canton, où elle domine la vallée de la Teyssonne, affluent de gauche de la Loire; au nord dans les basses collines, château (17e s.) et forêt de Briquelandière. 2 800 hab. (Renaisonnais), 2 304 ha dont 829 de bois, commune du département de la Loire dans le canton de Saint-Haon-le-Châtel, 11 km à l’ouest de Roanne sur la Côte Roannaise, talus de faille des monts de la Madeleine. Elle fut une commune viticole, dotée d’une cave coopérative entre 1957 et 1972. Elle a un collège public; institut médico-professionnel (70 sal.) au château de Taron; fabrique de gâteaux et pâtisseries des Délices du Palais (115 sal.), au groupe néerlandais Smilde; atelier d’ennoblissement textile Teinture et Apprêt du Centre (50 sal.). Quelques châteaux subsistent alentour, comme la Bernarde (18e s.-début du 19e) au SE et Beaucresson (base du 15e s., très remanié) au NE. La population augmente lentement depuis les 1 700 hab. de 1962 et a gagné 140 hab. de 1999 à 2004. La commune est assez étendue dans les hauteurs de la Madeleine et c’est sur son territoire qu’ont été édifiés les deux barrages dont les lacs enjolivent le paysage des Noës: celui du Chartrain sur la Tâche, édifié dès 1891, haut de 51 m en voûte et retenant un lac de 21 ha et 3,6 Mm3, le barrage-poids de Rouchan sur le Renaison tout à côté, ajouté en 1975, haut de 60 m et retenant un lac de 40 ha et 6,5 Mm3. En revanche, l’aérodrome de Roanne, quoique dit de Renaison, n’est pas dans la commune. Le Renaison est une rivière de 26 km qui descend des monts de la Madeleine, coule vers l’est en passant dans la ville, longe Pouilly-les-Nonains et Saint-Léger-sur-Roanne et aboutit sur la rive gauche de la Loire dans la ville de Roanne. |