Canton de Saint-Héand

Saint-Héand

3 800 hab. (Héandais), 3 130 ha dont 362 de bois, chef-lieu de canton du département de la Loire dans l’arrondissement de Saint-Étienne, 13 km au NE de la préfecture dans les collines des monts du Lyonnais à 680 m. L’usine d’optique de précision Angénieux, passée au groupe Thales (210 sal.), joue un rôle actif dans le pôle Optique-Vision; elle fut créée sur place en 1936 par Pierre Angénieux (1907-1998) et connut le succès dans les années 1950 avec les inventions du zoom et du retrofocus; elle produit des optiques de haut niveau, notamment pour la Nasa, la médecine, le cinéma et l’armée; elle est entrée dans le groupe Thales en 1993. La ville a un collège privé et installe une Maison de l’Optique. De 3 600 hab. au milieu du 19e s., sa population était tombée à moins de 2 000 dans les années 1930; elle augmentait depuis, mais a perdu trois dizaines d’habitants de 1999 à 2005.

Le canton a 28 200 hab., 9 communes, 12 262 ha dont 1 707 de bois; s’il touche au NE au département du Rhône, il est surtout marqué au sud par les banlieues de Saint-Étienne que sont La Fouillouse, L’Étrat, La Talaudière et Sorbiers. La Tour-en-Jarez (1 200 Tourangeois, 505 ha), sur le versant nord de la vallée de l’Onzon à 540 m, 7 km au sud de Saint-Héand, entre L’Étrat et La Talaudière, est la seule voisine de la préfecture à avoir peu progressé; sa population était tombée à 500 hab. après le détachement de L’Étrat en 1884, et sa progression n’a repris qu’après 1970, plutôt lentement (+90 hab. de 1999 à 2007); chocolaterie des Princes (25 sal.), mécanique (Magand, 20 sal.), installations thermiques Proxiserve (35 sal.). Le site offre un large belvédère sur l’agglomération de Saint-Étienne et le Pilat; la commune fut un lieu de fabrication d’armes au 19e s.


Étrat (L’)

2 600 hab. (Stratiens), 848 ha, commune du département de la Loire dans le canton de Saint-Héand, à 453 m, en banlieue nord de Saint-Étienne dont elle n’est séparée que par Saint-Priest-en-Jarez. Située dans la petite vallée de l’Onzon, et créée en 1884 à partir de La Tour-en-Jarez, elle est restée longtemps aux alentours de 1 000 hab., puis s’est peuplée après 1960; elle a augmenté de 120 hab. entre 1999 et 2005. Quoique surtout résidentielle, elle abrite quelques entreprises: installations thermiques Proxitherm (100 sal.) et Oriol (25 sal.); boyauderie et viandes Charles (55 sal.), minoterie Dupuy Couturier (40 sal.); mécanique Microrectif (20 sal.); magasin Conforama (55 sal.), transports frigorifiques Perrin et Pichon (25 sal.), transports et garde-meubles Beaulaigue (25 sal.). L’État y héberge en partie l’hôpital nord de Saint-Étienne et un centre de formation aux métiers du sport.


Fouillouse (La)

4 300 hab. (Feuillantiens), 2 057 ha dont 450 de bois, commune du département de la Loire dans le canton de Saint-Héand, 10 km au NO de Saint-Étienne à 419 m dans la vallée du Furens, qu’empruntent la N 82, la voie ferrée et l’autoroute A 72. Sa croissance est ancienne: la ville avait plus de 2 000 hab. au 19e s.; mais elle s’est affirmée à partir de 1970, les 4 000 hab. ayant été atteints en 1982. Toutefois, l’augmentation n’a pas atteint la centaine d’habitants de 1999 à 2007. Desjoyaux y recycle des plastiques et en tire notamment des piscines (140 sal.); implants chirurgicaux Implants Industrie (35 sal.), machines à plumer les volailles Bayle (35 sal.), transports Vialon (150 sal.), Bayard (50 sal.), Garnier (50 sal.), Vericel (30 sal.); jardinerie Botanic (50 sal.), magasin But (25 sal.); négoce de matériaux Eychenne (35 sal.).


Sorbiers

7 500 hab. (Sorbérons), 1 219 ha, commune du département de la Loire dans le canton de Saint-Héand, 8 km au NE de Saint-Étienne au pied des monts du Lyonnais à 520 m, sur la N 498. Elle n’avait encore que 2 300 hab. dans les années 1950, avant de passer à 5 500 en 1975 et de poursuivre depuis sa croissance. Elle participe au bassin d’emploi stéphanois par la chocolaterie d’Aiguebelle du groupe Cémoi (190 sal.), les relais électriques Celduc (95 sal.) et les transformateurs du même groupe (35 sal.), des ateliers de mécanique Isomécanique (45 sal.), Moreton (40 sal.), MDV (35 sal.), MCM (Ch.Mecal, 25 sal.); équipements de contrôle (RSAI, 35 sal.), outillage (Inedit, 30 sal.), métalleries Belleri (Formatubes, 35 sal.) et Charvin (25 sal.), traitement de surfaces (Isochrome, 30 sal.); de tissage (Thiollier, 45 sal.) et vêtements de signalisation T2S (Thiollier, 50 sal.); de maroquinerie et articles de voyage Sacar (45 sal.). Dans le tertiaire: centre d’appels MS Conseil (50 sal.), négoce Loire Matériaux (55 sal.), transports Sogranlotrans (95 sal.), Bert (70 sal.), BDF (40 sal.); supermarché Champion (70 sal.). La commune a aussi un étang avec port miniature, un golf municipal, un établissement d’enseignement adapté.


Talaudière (La)

6 800 hab. (Talaudérois) dont 440 à part, 763 ha, commune du département de la Loire dans le canton de Saint-Héand, 6 km au NE de Saint-Étienne à 507 m dans la vallée de l’Onzon. La commune a été formée en 1892 à partir de quartiers de Saint-Jean-Bonnefonds et Sorbiers, autour des mines de la Chazotte. Celles-ci ont été fermées en 1968, laissant un vaste domaine où a pu être aménagée une grande zone industrielle; le centre-ville a été récemment rénové. La Talaudière est équipée d’un collège public et d’une clinique, d’une maison de retraite Orpea (50 sal.).

Après être restée longtemps à 3 000 habitants, elle a connu une assez forte croissance dans la seconde moitié du 20e siècle, mais elle vient de perdre 300 hab. entre 1999 et 2007. Elle a reçu de nombreuses implantations d’activités: pièces de boîtes de vitesses Dura Automotive (270 sal., groupe états-unien), enceintes acoustiques Focal (180 sal.), visserie GFD (Générale de Forgeage et décolletage, 60 sal., groupe italien Fontana), roulements de bicyclettes Valette et Gaurand (55 sal.), Atelier de mécanique générale (65 sal., groupe RBDH), carrosserie Ducarme (groupe Gruau, 45 sal.), outillage mécanique (DJA, 40 sal.), tôlerie Primet (40 sal.), serrurerie Profimo (40 sal.). Une autre branche est le cartonnage, avec Beillard (90 sal., groupe allemand Kunert) et CPC (85 sal.). Dans l’agro-alimentaire, se distinguent Despinasse (viandes, 220 sal.), la laiterie Candia du groupe Sodiaal (140 sal.), les salaisons Forez Porc (100 sal.), la boyauderie Stéphanoise d’abattage (75 sal.), les viandes BSO (40 sal.) et Limousin Forez (25 sal.) avec l’abattoir départemental.

En outre, figurent dans la commune les transports de fonds Prosegur (150 sal.), les Papeteries Pichon (100 sal.), distributeur de livres et jeux éducatifs, les installations électriques Santerne (105 sal.), l’entreprise d’étanchéité de bâtiment Spapa du groupe Asten (70) et le ramassage Onyx (70 sal.) du groupe Veolia, nettoyage Carrard (35 sal.), traitement de déchets Darpi (40 sal.); Forézienne de comptabilité (30 sal.); transports Pejy (45 sal.), Alloin (40 sal.), Demeco (35 sal.), Joyau (30 sal.), Stdr (30 sal.); travaux publics Asten (60 sal.) et STPC (35 sal.). La Talaudière reçoit aussi dans la zone d’activité Molina, à la place d’anciens entrepôts du Casino, la nouvelle implantation de l’Ediacat (Établissement de diffusion, d’impression et d’archives du Commissariat de l’Armée de Terre), jusque-là logé dans le quartier Carnot de Saint-Étienne (150 sal.).