Canton de Saint-Just-Saint-Rambert13 300 hab. (Pontrambertois), 4 063 ha dont 490 de bois, chef-lieu de canton du département de la Loire dans l’arrondissement de Montbrison, 17 km au NO de Saint-Étienne. La ville est née en 1973 de la fusion de deux communes situées de part et d’autre de la Loire, sur la route de Montbrison. Saint-Rambert (3 600 hab. en 1954), sur la rive gauche, était le lieu de fabrication des gabarres de Loire, les «saint-rambertes», qui descendaient le fleuve chargées, notamment de charbon, et qui étaient détruites au lieu de destination; Saint-Just (3 300 hab. en 1954) avait cédé en 1830 le territoire d’Andrézieux-Bouthéon. Une église avec clocher-donjon fortifié du 11e s. est à Saint-Rambert. La commune a un musée des Civilisations, des collèges public et privé, une maison de retraite Orpea (45 sal.). À l’extrême sud de Saint-Just au bord de la Loire, subsistent des ruines du château de Grangent, dominant le barrage de Grangent établi à la sortie des gorges de la Loire. La commune avait 9 000 hab. en 1975 et sa population a augmenté régulièrement depuis. Elle fait partie de la communauté d’agglomération Loire-Forez; assez curieusement, l’Insee en fait le centre d’une unité urbaine de 45 400 hab., jugée égale à son aire urbaine… Le textile stéphanois reste bien représenté: Ganzoni fabrique des bas de contention (200 sal.), Julien Faure des rubans et tissus de mode (90 sal.) et le groupe a repris Vert et Renouat (45 sal.), spécialiste de rubans; en outre, teintures et apprêts Hugo Soie (40 sal.). Saint-Gobain fabrique des vitrages (Verrerie de Saint-Just, 85 sal.); étirage à froid et écrous Grousset-WFGF (75 sal.), treillis à bétons Acor (50 sal.), armes Rivolier (50 sal.), outils de découpe M. Vacher (35 sal.), quincaillerie de bâtiment J. Bros (35 sal.); détersifs Linossier (Eurotab, 70 sal.); transports Munster (170 sal., groupe GMI); supermarché Casino (40 sal.). Le canton a 34 700 hab., 12 communes, 20 951 ha dont 3 107 de bois; il est dans la plaine du Forez à l’ouest du cours de la Loire, sauf l’ancienne commune de Saint-Just qui est rive droite. Au nord, il atteint les abords de Montrond; Boisset-lès-Montrond (840 Boissetaires, 801 ha), 4 km au SO de celle-ci et au bord de la Nare, a un atelier d’imprégnation des bois (France-Bois Imprégnés, groupe La Rochette, 50 sal.), et une population légèrement croissante depuis les 450 hab. de 1936 (+180 hab. de 1999 à 2006). Au sud, le canton inclut la commune de Chambles (780 Chamblous, 1 890 ha dont 600 de bois), dont le village assez pittoresque, considéré comme «petite cité de caractère», est à 640 m sur le plateau qui domine les gorges de la Loire rehaussées par le lac de barrage de Grangent. Établi pour la production électrique, et contribuant à l’écrêtage des crues de la Loire, le barrage a été achevé en 1957; en voûte, haut de 54 m et long de 206 m, il retient un lac de 365 ha et 57 Mm3. Chambles a quelques belles ruines, notamment des châteaux d’Essalois, face à Grangent, et de Vasselière, en amont. Sa population croît: elle était inférieure à 300 hab. de 1950 à 1970 (contre 1 000 en 1856), et elle a gagné plus de 100 hab. entre 1999 et 2005. Périgneux (1 100 Pérignois, 3 200 ha dont 796 de bois), 12 km au SO du chef-lieu à 640 m sur le massif du Forez, fut un haut lieu de carrières fournissant des pavés. Elle avait 2 700 hab. en 1841 et sa population s’est abaissée jusqu’à 740 hab. en 1975; elle a gagné 140 hab. de 1999 à 2004. Autour du chef-lieu, Bonson, Saint-Cyprien, Sury-le-Comtal, Saint-Marcellin-en-Forez et Saint-Romain-le-Puy ont toutes dépassé 2 000 hab. 3 900 hab. (Bonsonnais), 515 ha, commune du département de la Loire dans le canton de Saint-Just-Saint-Rambert, 3 km au NO du chef-lieu. Bonson est au carrefour des routes vers Montbrison au NO, Saint-Bonnet et Le Puy au SO. Elle fut aussi un carrefour ferroviaire, auquel aboutissait la ligne montagnarde héroïque de Bonson à Sembadel en Haute-Loire, maintenant déposée. Les principaux employeurs sont les transports Fayolle-Lecue (130 sal.), G. Dumas (30 sal.) et Vial (30 sal.), et surtout la fabrique de sièges et mobiliers métalliques Souvignet (120 sal.); atelier de la Tôlerie forézienne (Poujoulat, 50 sal.); publicité Adrexo (30 sal.). Bonson n’avait encore que 350 hab. au début du 20e s., est lentement montée à 700 en 1954 puis a connu une croissance soutenue jusqu’en 1990. 2 200 hab. (Cypriennois), 728 ha, commune du département de la Loire dans le canton de Saint-Just-Saint-Rambert, 4 km au nord du chef-lieu sur la rive gauche de la Loire; Intermarché (100 sal.) et Bricomarché (20 sal.), imprimerie Defi (35 sal.); charpentes Champeau (30 sal.). Elle n’avait que 600 hab. en 1954 et sa population a sensiblement augmenté de 1970 à 1985, plus lentement ensuite; elle a gagné 260 hab. de 1999 à 2005. 3 400 hab. (Marcellinois), 3 109 ha dont 700 de bois, commune du département de la Loire dans le canton de Saint-Just-Saint-Rambert, 7 km OSO du chef-lieu, dans la plaine du Forez sur la route de Saint-Bonnet et Le Puy. Elle propose un musée de la maison de l’Armorial, autour de l’Armorial de Guillaume Revel, du milieu du 15e s., et a plusieurs ateliers: fabrique de produits isolants et réfractaires Thermal Ceramics (160 sal.), au groupe états-unien Morgan Crucible; bâtiments en bois Intrabois (50 sal., groupe La Rochette), briqueterie Imerys (35 sal.), charcuterie-traiteur P. Verrière (30 sal.), négoce de métaux Deville (35 sal.). La population croît depuis les années 1930 (1 700 hab. en 1936); elle a gagné 730 hab. de 1999 à 2007 (+22%), passant ainsi largement les 4 000 habitants. 2 800 hab. (Saint-Romanais), 2 114 ha dont 317 de bois, commune du département de la Loire dans le canton de Saint-Just-Saint-Rambert, 12 km au NO du chef-lieu à 405 m. La ville est construite en cercle autour d’un piton volcanique de 80 m de haut; au sommet, trône l’église d’un prieuré à fresques et chapiteaux. La petite ville a un collège public; fabrique de bouteilles de Saint-Gobain-Emballage (225 sal.) et récupération de verres Solover (Vial, 30 sal.), peintures et vernis MPC (40 sal.), source d’eau minérale Parot (35 sal.) au groupe Cristaline. La population communale, qui n’a atteint les mille habitants qu’en 1876, a connu un premier pic à 2 700 hab. en 1926; après une légère baisse (2 100 hab. en 1954), elle s’est remise à croître. 5 000 hab. (Suryquois) dont 230 à part, 2 418 ha, commune du département de la Loire dans le canton de Saint-Just-Saint-Rambert, 6 km au NO du chef-lieu sur la route de Montbrison dans la plaine du Forez; ancien château comtal, transformé au 17e s.; lycée agricole privé. La ville reçoit un nouveau pôle logistique Distripôle qui devrait employer 800 personnes en 2009. Elle avait déjà 2 500 hab. au milieu du 19e s., et sa population a augmenté lentement, passant les 3 000 hab. en 1926, les 4 000 vers 1980, les 5 000 entre 1999 et 2007 où elle a gagné encore 500 hab. Elle est le siège de la communauté d’agglomération Loire-Forez, qui a réussi à grouper 45 communes et 67 700 hab., dont Montbrison et Saint-Just-Saint-Rambert. |