Canton de Monsols910 hab. (Monsourdis), 1 982 ha dont 900 de bois, chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Villefranche-sur-Saône, 37 km au NO de celle-ci au nord des monts du Beaujolais, à 535 m d’altitude. Le village est aux sources de la Grosne occidentale, sous les monts Chonay (760 m) et Saint-Rigaud (1 009 m, table d’orientation), dans un environnement très boisé; il s’est formé auprès du prieuré clunisien d’Ajoux, dont il ne reste que quelques ruines. La route qui vient du Beaujolais y aboutit par le col de Crie (622 m). Le principal employeur est l’abattoir de volailles Corico (190 sal.), complété par un atelier de plats cuisinés de la même société (55 sal.); maçonnerie Deschamps (55 sal.), scierie Colomb (20 sal.). La commune a un collège public; la Maison du Col de Crie est un centre d’accueil touristique. Monsols a eu plus de 1 400 hab. en 1872, la moitié en 1970. Sa population augmente doucement depuis; elle a gagné 100 hab. de 1999 à 2005, atteignant ainsi le millier. Le village est le siège de la communauté de communes du Haut-Beaujolais, qui correspond au canton. Le canton a 4 000 hab., 13 communes, 19 123 ha dont 7 627 de bois; limitrophe des départements de la Loire et de la Saône-et-Loire, très boisé et parsemé de petits châteaux, il est drainé vers le nord-ouest par le Sornin, affluent de la Loire, et vers le nord-est par la Grosne et la Petite Grosne, qui vont vers la Saône. À l’extrême nord-est, Cenves (340 Cenvards, 2 648 ha dont 963 de bois), à 620 m, est à 19 km de Monsols, et proche de Solutré. Le village, dans le haut bassin de la Petite Grosne, est dominé par des sommets boisés à plus de 700 m et, au nord, par le Signal de la Mère Boitier (758 m). Plusieurs cols permettent d’y accéder par de petites routes; du Carcen au nord (616 m), de Boubon à l’ouest, de la Sibérie et de Gerbet (613 m) au sud. Cenves a une maison du fromage, une chèvrerie; sa population, qui avait dépassé 1 500 hab. en 1851, s’est effondrée jusqu’à 280 autour de 1970; elle a un peu repris ensuite. Ouroux (350 Ouroutis, 2 106 ha dont 1 000 de bois), 12 km à l’est de Monsols dans la vallée de la Grosne, à 450 m, a une église romane à clocher carré du 12e s.; elle avait 1 100 hab. en 1851 et a connu son minimum en 1990. À Saint-Christophe (240 Saint-Cretulons, 1 462 ha dont 453 de bois), 6 km NNE de Monsols à 512 m dans la vallée de la Grosne occidentale, musée rural du Haut-Beaujolais et pèlerinage et bénédiction annuelle des automobiles anciennes; église à fresques. Comme Ouroux, la commune a eu 1 000 hab. en 1851 et son minimum en 1990. À l’angle SO du canton, Propières (500 Propirons, 1 600 ha dont 800 de bois) est à 15 km OSO de Monsols, à 670 m d’altitude aux sources du Sornin. Elle se signale par le château médiéval de la Farge, restauré; des mines de plomb argentifère ont été exploitées dans la commune, qui fut aussi un lieu de tissage. Propières a eu près de 1 400 hab. en 1841, et son minimum en 1990; elle a gagné 30 hab. de 1999 à 2004. Azolette (120 Azoletons, 418 ha dont 200 de bois) 2 km à l’ouest de Propières à 590 m, arbore le gros château du Cros, du 18e s. mais augmenté vers 1870 d’une aile néogothique; la commune a culminé à 480 hab. en 1836, et a connu son minimum en 1990 avec 74 habitants; le recensement de 2006 lui donne 5 personnes de plus que celui de 1999. Saint-Bonnet-des-Bruyères (390 hab., 2 120 hab. dont 838 de bois), 11 km au nord-ouest de Monsols à 530 m d’altitude, est aux sources de la Grosne; la commune avait plus de 1 400 hab. en 1851 et, plus isolée que les précédentes, n’a pas cessé de se dépeupler depuis, perdant encore une douzaine d’habitants de 1999 à 2006. |