Canton de Saint-Symphorien-sur-Coise

Saint-Symphorien-sur-Coise

3 100 hab. (Pelauds), 407 ha, chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, 38 km OSO de la préfecture à la limite SO du département. La bourgade s’étage sur une butte ronde dominant la Coise et protégée par une puissante église-forteresse; elle offre maisons anciennes, porte de ville, un quartier d’allure médiévale autour de la place du Marché. Le château de Pluvy, refait au 19e s., abrite le Centre culturel des monts du Lyonnais. L’étang et la base de loisirs d’Hurongues sont sur un petit affluent de droite de la Coise. La commune est dotée d’un collège privé et d’un lycée professionnel agricole privé, d’une maison familiale rurale, d’un hôpital local-maison de retraite de 160 lits. La population communale a lentement augmenté au 19e s. (1 900 hab. en 1836) et jusqu’en 1975 (3 300 hab. sdc) puis a eu tendance à diminuer. Elle a néanmoins repris 360 hab. entre 1999 et 2007.

La ville a eu des tanneries, ce qui explique le nom des habitants qui vient des peaux, et s’est fait une réputation dans les salaisons (saucissons). Elle est le fief de la firme de charcuterie Cochonou (JB2C, 200 sal.), jadis Olida, un temps acquise puis revendue par Sara Lee et qui fait partie du groupe d’Aoste (Smithfield, états-unien); Chillet (50 sal.) et France Salaisons (80 sal.) confortent la spécialité charcutière. La commune accueille aussi les meubles Grange (180 sal., au britannique Aga Foodservice), qui ont un autre atelier non loin, à Saint-Laurent-de-Chamousset, et le centre d’appels Keep Call (80 sal.).

La ville est le siège de la communauté de communes des Hauts du Lyonnais, qui correspond au canton. Le canton a 12 800 hab., 10 communes, 15 922 ha dont 2 201 de bois; il est limitrophe du département de la Loire. Son relief culmine à 943 m au sud au crêt Malherbe, sur l’échine qui le sépare du Jarez, dans la commune de Larajasse (1 500 Jarsaires, 3 361 ha dont 402 de bois), étendue et d’habitat très dispersé, qui englobe les sources de la Coise; le village est à 5 km ESE du chef-lieu, à 690 m, flanqué du gros château de Varax à quatre tours, mais du 18e s.; des pistes de ski de fond sont aménagées autour du hameau de l’Aubépin, au SE du village. Larajasse a gagné près de 200 hab. de 1999 à 2006; mais elle en eut 2 400 en 1886. Tout à l’est, Saint-Martin-en-Haut est plus peuplée que son chef-lieu. Duerne (670 Duernois, 1 141 ha dont 234 de bois), 10 km au NE du chef-lieu à 600 m, est un ancien relais de poste sur la route de Lyon, au croisement de plusieurs routes; elle a gagné 70 hab. de 1999 à 2006. Aveize (960 Aveizois, 1 664 ha dont 355 de bois), 7 km NNE du chef-lieu à 800 m, abrite un centre médical et de rééducation (l’Argentière, 380 sal.) du Syndicat intercommunal des Monts du Lyonnais (Simoly) et a gagné 120 hab. de 1999 à 2006; mais elle avait frôlé les 1 500 hab. en 1866; sa population augmente depuis le minimum de 1975 (800 hab.). Meys (650 hab., 1 465 ha), à la pointe occidentale du canton dans la petite plaine de l’Argentière, 12 km au NO du chef-lieu et non loin de Chazelles, abrite un centre d’aide par le travail du même Simoly.


Saint-Martin-en-Haut

3 500 hab. (Saint-Martinois), 3 864 ha dont 580 de bois, commune du département du Rhône dans le canton de Saint-Symphorien-sur-Coise à 720 m, 12 km à l’est du chef-lieu sur la route de Lyon, qui est à 32 km. La commune monte jusqu’aux abords du signal de Saint-André (934 m). Elle est la plus étendue du département (hors Lyon!), et sa seule «station verte de vacances», avec le seul «village de vacances» et une ferme de découverte; Jardins d’avenir (réseau Cocagne); collèges public et privé, centre d’apprentissage de la Maison familiale des métiers, maison familiale rurale, centre de convalescence. La commune avait déjà 2 500 hab. au début du 19e s. et le nombre de ses habitants a peu changé jusqu’en 1962; il augmente surtout depuis 1975 et s’est accru de 450 hab. entre 1999 et 2007.