Canton de Vaugneray4 200 hab. (Valnigrins), 2 238 ha dont 548 de bois, chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, 15 km au SO de la préfecture, sur les premières pentes des monts du Lyonnais. Elle accueille une maison de santé pour maladies nerveuses (200 sal.), un institut médico-éducatif, un collège privé. Sa population est restée autour de 2 000 hab. de 1836 à 1936 et a augmenté ensuite, surtout après 1970. Vaugneray est le siège de la communauté de communes des Vallons du Lyonnais (9 communes, 22 000 hab.). Le canton a 43 500 hab., 14 communes, 15 146 ha dont 3 773 de bois; il se partage également entre les monts du Lyonnais à l’ouest et leur piémont à l’est. Pollionnay (1 600 Poillonnois, 1 580 ha dont 700 de bois, à 420 m) est à 4 km au nord du chef-lieu; la commune est surtout connue par le col de la Luère (714 m) qui permet de passer dans le bassin de la Brévenne, et que rendit célèbre le restaurant de la Mère Brazier, longtemps un des hauts lieux de la gastronomie lyonnaise, replié depuis dans la ville; centre de soins de suite spécialisé, carrières. La commune n’avait que 530 hab. en 1962 et croît depuis. Courzieu (1 200 Courzerois, 2 704 ha dont 1 052 de bois), 12 km à l’ouest du chef-lieu à 430 m, est la commune la plus occidentale et la plus montagnarde, au-delà de la crête qui monte à 892 m aux Jumeaux, et ainsi dans le bassin de la Brévenne; parc animalier dans les bois au NE du village, GR 7; atelier de plasturgie Sippex (70 sal., fournitures médicales). Courzieu a eu 1 700 hab. en 1851 puis sa population a décliné jusqu’à 840 hab. en 1975; elle augmente depuis. Yzeron (780 Yzeronnais, 1 075 ha dont 380 de bois), 13 km OSO de Vaugneray sur la route de Chazelles, est vers 750 m, aux sources de la rivière de même nom qui descend vers Lyon, et proche de plusieurs cols. Elle abrite un centre de convalescence; belle vue avec table d’orientation, plan d’eau et sites d’escalade; quelques mégalithes. Sa population augmente un peu depuis le minimum de 1975 (480 hab.). La plupart des autres communes, Thurins et Messimy au sud, Brindas et Craponne à l’est, Grézieu-la-Varenne, Saint-Genis-les-Ollières, Marcy-l’Étoile et Charbonnières-les-Bains au nord-est, sont entraînées dans le mouvement de croissance du périurbain lyonnais et ont dépassé 2 000 hab. Seule Sainte-Consorce (1 700 Consorçois dont 100 à part, 581 ha), 6 km au NE de Vaugneray, petite par la superficie, reste en deçà pour le moment; on y visite le musée de maquettes d’Antoine Brun (1822-1900), fondé par lui en 1895; maison familiale rurale, nettoyage urbain Sita Mos (140 sal., Suez). 4 600 hab. (Brindasiens), 1 127 ha, commune du département du Rhône dans le canton de Vaugneray, 4 km au SE du chef-lieu, juste à l’ouest de Chaponost. L’aérodrome de loisirs de Lyon-Brindas, ouvert en 1957, a une piste gazonnée très courte de 440 m et un aéroclub. La commune accueille une usine de tubes métalliques Cintrag (100 sal.); maison forte des Tournelles et château de Monplaisir, tous deux du 17e s.; collège public. La population communale était de 1 000 hab. entre les deux guerres et augmente vivement depuis. Elle a atteint 2 100 hab. en 1975, 3 500 en 1990, et poursuit sa croissance. Sa population a augmenté de près de 800 hab. de 1999 à 2007 (+17%) et dépasse largement les 5 000 habitants. 4 500 hab. (Charbonnois), 413 ha, commune du département du Rhône dans le canton de Vaugneray, à l’angle NE du canton à 8 km au NO de Lyon sur la N 7. Elle est connue pour son parc boisé, avec casino et thermes. Très apprécié des Lyonnais, le parc départemental de Lacroix-Laval couvre 115 ha sur trois communes; potager, château (18e et 20e s.), musée de la poupée. Mais les thermes ont fermé et le casino, du groupe Partouche, est en fait sur le territoire de La Tour-de-Salvagny. Le rallye automobile de Charbonnières est également réputé, depuis 1947. Les entreprises principales de Charbonnières sont tertiaires: bureautique et logiciels Axemble (80 sal.), informatique de gestion et comptabilité GFI (In Extenso, 70 sal.), gardiennage HAP (100 sal., groupe Samsic), négoce de produits métallurgiques Almet du groupe Alcan (60 sal.); lycée public. La mention «les Bains» date de 1897; la commune avait alors 900 hab.; elle est passée à 2 000 en 1954, 4 000 en 1990; elle a gagné 170 hab. de 1999 à 2004. 8 100 hab. (Craponnois), 462 ha, commune du département du Rhône dans le canton de Vaugneray, 6 km à l’est du chef-lieu et 9 km à l’ouest de Lyon. Ville en forte croissance, bordée au sud par l’Yzeron, Craponne est à la fois résidentielle et lieu d’activités: laboratoires Biomérieux (680 sal.), cartes électroniques CPS (110 sal.) du groupe états-unien American Banknote, appareils d’éclairage et enseignes lumineuses Maurice Porte (85 sal., groupe Bouygues par Colas), distribution de pièces pour automobiles Flauraud (120 sal.). Elle offre un centre d’initiation à l’environnement au Grand Moulin, un musée de la blanchisserie, un collège public, un Intermarché (50 sal.). La commune a été créée en 1831 à partir de Grézieu-la-Varenne, avec 900 hab.; sa population a stagné vers 2 100 hab. dans la première moitié du 20e s., puis a fortement augmenté après 1965, passant les 5 000 hab. en 1979. 4 200 hab. (Grézirots), 745 ha, commune du département du Rhône dans le canton de Vaugneray, juste au NE du chef-lieu, 12 km à l’ouest de Lyon au-delà de Craponne, qui s’en est émancipée en 1836. Tombée alors à 760 hab., la population communale a lentement augmenté, stagné de 1880 à 1950 autour de 1 100 hab., puis a reçu sa part de la périurbanisation lyonnaise, passant à 2 300 hab. en 1975. La commune est essentiellement résidentielle, avec un centre Leclerc de plus de 100 sal. et une maison de retraite. 3 200 hab. (Marcillois), 537 ha, commune du département du Rhône dans le canton de Vaugneray, 9 km au NE du chef-lieu, 11 km au NO de Lyon. Elle est le lieu de naissance des entreprises de la famille Mérieux, et depuis s’est spécialisée dans la biologie et la santé: elle accueille à la fois l’École nationale vétérinaire de Lyon, fondée en 1762 et transférée de Lyon en 1977, et la délégation régionale de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique); l’institut de Bactériologie, le siège et les laboratoires du groupe Biomérieux (1 400 sal.) dans un domaine de 36 ha acquis en 1917; les installations de l’association Sanofi-Pasteur (2 500 sal., groupe Sanofi-Aventis) spécialisées dans les vaccins. Un Espace scientifique et historique a été ouvert en 2005 comme «musée du Vivant», dans une grande bâtisse communale, sous le nom de musée des Sciences Charles-Mérieux. On y trouve aussi le laboratoire pharmaceutique Genzyme Polyclonals (états-unien, 100 sal.), un centre de rééducation (Les Genêts, 250 sal., groupe italien CGS) et une maison de retraite spécialisée Alzheimer (Eleusis, 70 sal., groupe Domus Vivendi); plus l’Institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (Intefp). La commune a donc beaucoup plus d’emplois que d’habitants. Le domaine Lacroix-Laval est un parc de 115 ha appartenant au Département et qui contient des jardins, un labyrinthe végétal des senteurs, un parc aux biches et animaux domestiques, un musée des poupées; le château est du 18e s., avec des éléments plus anciens, mais a été restauré en 1990. La commune s’est séparée de Sainte-Consorce en 1872, avec 310 hab.; elle n’en avait encore que 480 en 1968 et a crû surtout après 1980; elle n’a toutefois gagné que 150 hab. de 1999 à 2005. 2 700 hab. (Messimois), 1 110 ha dont 300 de bois, commune du département du Rhône dans le canton de Vaugneray, 5 km au sud du chef-lieu; laboratoires pharmaceutiques Boiron (370 sal.), plastiques Novopac (50 sal.). La population communale est descendue de 1 450 hab. en 1861 à 960 en 1962, puis a augmenté, passant les 2 000 hab. en 1990; elle a gagné 300 hab. de 1999 à 2004, et atteint ainsi les 3 000 hab. 4 800 hab. (Saint-Genois), 374 ha, commune du département du Rhône dans le canton de Vaugneray, 6 km ENE du chef-lieu, juste au nord de Craponne; centre d’aide par le travail, installations électriques Emalec (85 sal.). La commune n’avait encore que 850 hab. en 1954; elle a passé les 2 000 hab. en 1973, les 3 000 et 1984; mais elle a perdu plus de 100 hab. entre 1999 et 2007. 2 500 hab. (Thurinois), 1 936 ha dont 389 de bois, commune du département du Rhône au sud du canton de Vaugneray, dans la vallée du Garon à 20 km à l’OSO de Lyon; transports Chipier (80 sal.). La petite ville se veut «capitale de la framboise» et la fête en septembre; une centaine d’exploitants en récoltent 300 tonnes par an. Thurins a eu près de 2 000 hab. en 1886 et sa population était descendue à moins de 1 400 en 1936; elle augmente depuis. |