Canton de Saint-Symphorien-d'Ozon

Saint-Symphorien-d’Ozon

5 100 hab. (Symphorinois), 1 337 ha, chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, 15 km au sud de Lyon. La ville est sur la N 7, très proche de Solaize et Sérézin qui la séparent du Rhône. Quelques maisons anciennes et des ruelles évoquent un vieux bourg actif, au passé textile éteint; une spécialité de cressonnières subsiste au bord de l’Ozon. La ville a un collège public, une clinique psychiatrique et une maison de retraite, chacune de 60 sal. Elle a eu entre 1 700 et 1 900 hab. entre 1836 et 1931 et a gagné des habitants après la dernière guerre, passant à 3 000 hab. en 1968, 4 900 en 1982; elle a peu évolué ensuite (+170 hab. de 1999 à 2007).

Une zone industrielle de 30 ha et 1 200 emplois a été aménagée au Pontet juste à l’est de la ville; moteurs électriques Leroy-Somer (310 sal.), chaudronnerie Camom (350 sal.), à l’italien Saipem; maintenance industrielle (MG, 140 sal.), transports Romieu (60 sal.). La ville est le siège de la communauté de communes du pays de l’Ozon (5 communes, 17 200 hab.), avec Ternay, Sérézin, Simandres et Communay.

Le canton a 38 400 hab., 10 communes, 12 359 ha dont 1 234 de bois; il s’étire d’ouest en est le long de la limite du département de l’Isère, allant de la rive gauche du Rhône au couloir de circulation Lyon-Grenoble. Il mord au sud sur la première ligne de collines du Bas-Dauphiné, montant jusqu’à 360 m. Il était isérois jusqu’en janvier 1968. Au-sud-ouest du chef-lieu près du Rhône, Communay, Sérézin-du-Rhône et Ternay ont dépassé 2 000 hab. Il en est de même à l’est pour Mions, Toussieu, Saint-Pierre-de-Chandieu et Chaponnay. Dans l’entre-deux, ne restent que Simandres (1 300 Simandrouilles, 1 045 ha), à moins de 2 km au SE du chef-lieu, dont le gentilé est officiellement attesté, et Marennes (1 500 Marennois, 1 244 ha), 5 km ESE au pied des collines, qui a un entrepôt des transports Traser (80 sal.). Toutes deux sont en croissance: Simandres avait 340 hab. en 1954, Marennes 550; la première a gagné 250 hab. de 1999 à 2007, la seconde 130 hab. de 1999 à 2006.


Chaponnay

3 300 hab. (Chaponnaysards), 1 889 ha dont 300 de bois, commune du département du Rhône dans le canton de Saint-Symphorien-d’Ozon, 7 km à l’est du chef-lieu et 18 km au SE de Lyon. La ville est dans la plaine entre les collines du Bas-Dauphiné, où elle atteint au sud-est 364 m, et le cours de l’Ozon. Le finage atteint au nord-ouest l’A 46 (échangeur) et l’aérodrome de Lyon-Corbas. Chaponnay a quitté l’Isère pour le Rhône en 1888. Elle n’avait guère que 1 000 hab. de 1920 à 1950 et a crû surtout après 1975; elle a gagné 160 hab. de 1999 à 2006. La ville a un collège privé.

Sa zone industrielle près de l’autoroute, dite Parc d’affaires de la vallée de l’Ozon, reliée par navette au métro de Vénissieux, accueille de nombreuses entreprises, surtout de négoce et de logistique: distribution de médicaments (Depolabo, 110 sal.), de produits alimentaires (Doumenge, groupe belge Colruyt, 60 sal.), laitiers (Danone, 110 sal.), de fruits et légumes (Prelodis, 90 sal.), fournitures alimentaires pour collectivités SNP (Prodirest, 175 sal., au groupe Carrefour); distribution de pièces pour automobiles (Cora, 80 sal.; Volvo, 50 sal.), de matériel de levage (Fenwick, 70 sal.), de produits phytosanitaires (Dispagri, 70 sal.); transports XP (50 sal.). Du côté des productions, Ecodis et Ecofer (150 et 50 sal., au groupe allemand Essmann) fabriquent des lanterneaux et des systèmes de sécurité, Roger de Lyon (100 sal., ex-Morey) de la charcuterie.


Communay

3 900 hab. (Communaysards), 1 054 ha, commune du département du Rhône dans le canton de Saint-Symphorien-d’Ozon, 4 km SSO du chef-lieu. Elle a un échangeur de l’A 46 et de la N 7 et elle est dotée d’un collège public. Son territoire monte à 350 m au SE sur les collines du Bas-Dauphiné; entrepôts du Groupement de logistique du froid (300 sal.), aux transports Gautier (STG), Jardins de Lucie (réseau Cocagne). Communay a été en Isère jusqu’en 1967; elle n’avait pas 900 hab. en 1954 et croît depuis 1936; elle a passé les 2 000 hab. en 1978.


Mions

10 300 hab. (Miolands), 1 157 ha, commune du département du Rhône dans le canton de Saint-Symphorien-d’Ozon, 10 km ENE du chef-lieu, 14 km au SE de Lyon près de Saint-Priest dans la plaine, en bordure de l’autoroute de contournement de Lyon (échangeur). La ville est passée de l’Isère au Rhône en 1968. Elle est à dominante d’habitat pavillonnaire; elle a un collège public. Les principales entreprises de fabrication sont les climatiseurs LGL (160 sal.), à l’états-unien Lennox, la robinetterie Geci (80 sal.), les bouteilles métalliques Roth (50 sal., à l’états-unien Sekco); dans le tertiaire, entrepôts et distribution de surgelés Pomona (150 sal.), de tabacs Altadis (80 sal.), d’appareils ménagers Calor (groupe SEB, 55 sal.); routage Aspheria (55 sal., filiale de La Poste), transports TNT (110 sal., néerlandais), LLM (90 sal.), Sernam (65 sal.), Fatton (60 sal.), Munster (50 sal., groupe Transalliance); maintenance et installations de distribution de carburants Madic (80 sal.). Mions a eu 700 hab. en 1900, 1 000 en 1950 et sa population s’est ensuite considérablement accrue, passant par 5 000 hab. en 1975 et 9 100 en 1990.


Saint-Pierre-de-Chandieu

4 200 hab. (Saint-Pierrards), 2 928 ha dont 320 de bois, commune du département du Rhône dans le canton de Saint-Symphorien-d’Ozon, à l’extrémité orientale du canton à 20 km SE de Lyon et en bordure du département de l’Isère, qu’elle a quitté en 1968. La commune englobe une partie des collines du Bas-Dauphiné au sud, le relief montant à 367 m aux environs du village originel et du château, qui est du 15e s. et conserve son donjon. Le château de Rajat, plus à l’est, fut édifié par la banque lyonnaise au début du 20e s. dans le style 18e s., avant de passer aux salésiens, puis de devenir un centre de culture et de loisirs dans un parc de 17 ha. Le finage s’étend aussi sur une large fraction de la plaine du Velin au nord, traversée par la voie ferrée Lyon-Grenoble (gare à 3 km du centre). La commune est surtout résidentielle mais a reçu quelques emplois: entrepôts et logistique Kuhne & Nagel (suisse, 170 sal.) et Geodis (65 sal.), mortiers Lafarge (80 sal.), peintures Olin (70 sal.), fûts de fibres d’Abzac Packaging (40 sal.). Le finage compte 1 700 ha de terres agricoles, 700 de bois et incultes, 200 urbanisés, 140 en zones d’activités, 60 en carrières. Forte de 1 500 hab. en 1841, sa population est descendue à 970 en 1926, n’a que peu augmenté jusqu’en 1962 puis de façon plus soutenue ensuite, passant par 2 700 hab. en 1982. Elle a gagné 250 habitants de 1999 à 2005.


Sérézin-du-Rhône

2 500 hab. (Sérézinois), 397 ha, commune du département du Rhône dans le canton de Saint-Symphorien-d’Ozon, 3 km à l’ouest du chef-lieu au bord du Rhône et au confluent de l’Ozon; gare, transports du groupe Dentressangle (260 sal.). La commune était iséroise jusqu’en 1967; elle n’avait que 720 hab. en 1954 et a passé les 2 000 hab. en 1986.


Ternay

4 600 hab. (Ternaysards), 806 ha, commune du département du Rhône dans le canton de Saint-Symphorien-d’Ozon, 6 km au SO du chef-lieu. La ville est au bord du Rhône, qui toutefois longé par la route, l’A 7 et la voie ferrée; elle est proche de Chasse-sur-Rhône (Isère). Elle a quitté l’Isère en 1968. C’est sur son territoire que sont les deux gros échangeurs de l’A 46, de l’A 47 et de l’A 7, et la moitié de la gare de triage de Chasse, dans une courbe du Rhône; la Sita (nettoyage, groupe Suez) y a un centre d’ingénierie de l’environnement (120 sal.), Vivendi s’y occupe de filtration (70 sal.). La population communale croît depuis la guerre et a passé le cap des 2 000 en 1968; elle a gagné plus de 400 hab. de 1999 à 2005, et dépassé ainsi les 5 000 habitants. Le château de la Porte, du 16e s., a été refait au 20e siècle; il abrite un centre culturel où prennent place des expositions et des concerts; un festival de rock biennal se tient dans son parc.


Toussieu

2 000 hab. (Toussillards), 502 ha, commune du département du Rhône dans le canton de Saint-Symphorien-d’Ozon, 11 km ENE du chef-lieu juste à l’est de Mions. La population de la commune n’avait que peu varié autour de 700 hab., de 1860 à 1960; elle croît régulièrement depuis, le paysage se couvrant de pavillons, à 17 km du centre de Lyon; elle a gagné 350 hab. entre 1999 et 2007. Son territoire, de faible dimension, est limité à la plaine du Velin; il était isérois jusqu’en 1967; les transports frigorifiques Tradmar (90 sal.) y sont établis.