Canton d'Irigny

Irigny

8 500 hab. (Irignois), 884 ha, chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, 10 km au sud de la préfecture sur la rive droite du Rhône. La commune conserve les forts d’Irigny et de Champvillars, ce dernier transformé en parc de loisirs et de culture; elle a un collège public et un institut de rééducation; grand domaine de la Damette (17e s.), zone industrielle du Broteau au NE au bord du Rhône. La ville fait partie de la communauté de communes Rhône-Sud avec Givors. Elle avait 1 200 hab. au milieu du 19e s., 1 500 à la fin, 2 000 en 1931, et s’est surtout peuplée après la guerre, passant à 5 000 hab. en 1973 et 8 000 en 1991. Elle a perdu une cinquantaine d’habitants de 1999 à 2005.

Irigny est surtout marquée par sa grosse usine de systèmes de direction pour automobiles Jtekt (groupe japonais Koyo, 1 450 sal.); elle y ajoute des fabriques de seringues Sedat (100 sal.), de tulle EMC (Entreprise de manipulation et de confection, 40 sal.); transports Breger (55 sal.), négoce d’appareils de chauffage Richardson (90 sal.).

Le canton a 26 200 hab., 4 communes, 2 244 ha dont 132 de bois; il s’allonge sur la rive droite du Rhône; les trois autres communes sont Pierre-Bénite, Vernaison et Charly.


Charly

4 000 hab. (Charlyrots), 509 ha, commune du département du Rhône dans le canton d’Irigny, 4 km au sud du chef-lieu. Le bourg, résidentiel, est sur le plateau qui domine le Rhône, mais le finage communal n’atteint pas celui-ci, dont il est séparé par le territoire de Vernaison; maison pour enfants handicapés (Adapei, 50 sal.); maison Philibert du 17e s., classée. Charly avait 1 000 hab. environ dans la première moitié du 20e s., puis est passée à 2 000 en 1972, 3 000 en 1988. Sa croissance se poursuit (+120 hab. de 1999 à 2004).


Pierre-Bénite

10 000 hab. (Pierre-Bénitains), 448 ha, commune du département du Rhône dans le canton d’Irigny, 3 km au nord du chef-lieu et 5 km au sud du centre de Lyon sur la rive droite du Rhône. Elle a été séparée d’Oullins en 1869 et avait alors 1 600 hab.; elle a d’abord crû lentement (3 200 hab. en 1900, 5 800 en 1962) puis plus rapidement jusqu’en 1975 (10 000 hab.); sa population s’est ensuite un peu réduite (9 500 hab. en 1982) puis est remontée; elle est restée étale de 1999 à 2004. Son nom vient d’une bitte d’amarrage pour les bateliers du Rhône, qui a été réinstallée près de la mairie. La commune a un pont de l’A 7 sur le Rhône et un échangeur A 7-A 450, une centrale électrique sur le Rhône. Elle a reçu une partie de l’hôpital Sud de Lyon, en héritage d’un ancien hospice civil placé jadis en banlieue maraîchère de Lyon. Son domaine incorpore le Grand Perron, joli édifice renaissance de 1640; la ville a un collège public. Le quartier des Hautes Roches à l’est, près du Rhône et des grandes infrastructures, est en «zone urbaine sensible». Arkema (Total) y possède une grosse usine de produits chimiques (acide sulfurique et fluor, 900 sal.) et un centre de recherches (220 sal.); fabrique de peintures Celliose (55 sal.). Les Ateliers AS (210 sal., groupe Hermes) impriment des étoffes pour la firme de luxe Hermes, et la maroquinerie Sellier (180 sal.) appartient au même groupe; entreprises de transport GTLE (170 sal.), TNT (160 sal., néerlandais); distribution pharmaceutique Cerp (75 sal.).


Vernaison

4 000 hab. (Vernaisonnais), 403 ha, commune du département du Rhône dans le canton d’Irigny, 3 km au sud du chef-lieu le long de la rive droite du Rhône. Elle a des restes du pavillon ancien dit de Cornevent, une gare; transports Rhône-Alpes du groupe Charles André (230 sal.); travaux publics Eurovia (Vinci, 150 sal.) et Fillot (65 sal., une autre filiale), finitions de bâtiment Bourdin (50 sal.); confection pour dames Jumfil (80 sal.). La commune avait 1 500 hab. en 1950 et sa population croît depuis; elle a gagné 370 hab. de 1999 à 2007.