Canton de Grésy-sur-Isère

Grésy-sur-Isère

1 100 hab. (Grésiliens), 902 ha dont 272 de bois, chef-lieu de canton du département de la Savoie dans l’arrondissement d’Albertville, 15 km au SO de celle-ci, dans la Combe de Savoie au pied de la pointe des Arces (2 076 m). Elle a une gare, un installateur de lignes électriques (Sarrasola, 50 sal.), et son finage contient la forêt domaniale de la Lavanche; quoique voisine de Fréterive, la commune n’a pas de vigne déclarée. Grésy a eu 1 500 hab. en 1846, 580 seulement en 1962 et sa population croît lentement depuis; elle a gagné un peu moins de 150 hab. entre 1999 et 2005. Le village est le siège de la communauté de communes de la Haute Combe de Savoie (9 communes, 6 100 hab.).

Le canton a 7 300 hab., 11 communes, 10 495 ha dont 4 204 de bois; il se partage entre le rebord des Bauges à l’ouest, la Combe de Savoie au centre, et les pentes du massif du Grand Arc à l’est. Celles-ci sont divisées entre trois communes. Bonvillard (250 Bonvillarains, 1 710 ha dont 400 de bois), au sud à 14 km ESE de Grésy (4 km à vol d’oiseau), à 725 m, a un finage qui monte jusqu’au Grand Arc (2 482 m). La commune a gagné 75 hab. de 1999 à 2005. Sainte-Hélène-sur-Isère (1 000 Santélénois, 1 443 ha dont 800 de bois), au centre, inclut la forêt domaniale de Praz-Charrier et son village est plus bas, au bord de la plaine; entreprises de mécanique Savoilor (125 sal., ex-DFP ex-Valfond), au groupe Eurodec, Bordas Ercem (40 sal.) et A. Sas (30 sal.); charpentes Garin (50 sal.); publicité Adrexo (35 sal.), négoce de fruits des Vergers de la Chaîne des Alpes (35 sal.); transports Trans Belledonne (40 sal.). La commune est «sur Isère» depuis 1888; elle a eu près de 1 400 hab. en 1836, un minimum de 600 en 1968. De Notre-Dame-des-Millières (820 Milliérains, 1 035 ha dont 470 de bois), qui n’est qu’à 6 km SSO d’Albertville, une route de montagne aux interminables lacets monte jusqu’au chalet de l’Ébaudiaz sous la Grande Lanche (2 110 m); chaudronnerie GVC (35 sal.). La population communale a stagné autour de 550 hab. de 1920 à 1975 et augmente un peu depuis (+85 hab. de 1999 à 2007).

L’Isère, canalisée, est flanquée sur l’autre rive par la N 90; la voie ferrée est un peu plus au nord. Frontenex (1 600 Frontenexois, 171 ha), 6 km au NE de Grésy, est à la fois la commune la plus peuplée et la moins étendue de la Combe; elle a une petite usine de décolletage (Mecad, 70 sal.), un atelier de fonderie et tournage (Bucari, 40 sal.), un de mécanique (Charbogne, 25 sal.) ainsi qu’un collège public, une entreprise de transport par hélicoptères (Saf, 45 sal.) et une gare. Frontenex a été créée en 1972, à partir de Cléry, avec 370 hab.; elle n’en avait encore que 420 en 1931, 660 en 1968, et a progressé ensuite; elle a gagné 110 hab. de 1999 à 2005.

Tournon (400 Tournonais, 486 ha) est à 1 km en amont et accueille un Intermarché (30 sal.). Son finage déborde de l’autre côté de l’Isère et de l’autoroute qui la flanque sur sa rive gauche; il contient, au pied du village de Notre-Dame-des-Millières, l’aérodrome d’Albertville, doté d’une piste bitumée mais de 310 m seulement et à usage restreint, avec aéroclub néanmoins, et flanqué d’un circuit de karting. La commune a gagné 120 hab. de 1999 à 2005 (+30%). Saint-Vital (600 Sainviotains, 360 ha) est tout aussi près de Frontenex mais en aval, et son finage se limite à la rive droite de l’Isère; la commune a gagné 80 hab. de 1999 à 2006.

Les autres communes sont incluses dans le Parc régional des Bauges, y compris le chef-lieu. Montailleur (600 Montaillosais, 1 530 ha dont 869 de bois), entre Grésy et Frontenex à 2 km au NE de la première, dispose d’un finage qui monte dans les Bauges jusqu’au mont Pécloz (2 197 m). Une motte castrale est conservée au pied du relief; la commune abrite un institut médico-éducatif. Sa population a un peu augmenté depuis le minimum de 1975 (370 hab.) mais a stagné de 1999 à 2004.

Cléry (230 Clarollains, 1 090 ha dont 634 de bois) à 600 m, Verrens-Arvey (590 Verroyens, 1 082 ha dont 250 de bois) à 550 m et Plancherine (300 Plancherinois, 686 ha dont 400 de bois), à 600 m, se partagent le rebord des Bauges au nord du canton. La dernière, qui a gagné 55 hab. de 1999 à 2004 et croît depuis le minimum de 1975 (150 hab.), abrite en hauteur l’abbaye de Tamié, très visitée et accessible, via le col de même nom (907 m), par une route (D 12) qui vient de Faverges et du lac d’Annecy. Verrens-Arvey détient la source du Chéran sous la pointe de Chaurionde (2 173 m); sa population a connu son minimum en 1975 (350 hab.) et augmente depuis; elle a gagné 120 hab. de 1999 à 2006. Le finage de Cléry atteint au nord-ouest la haute vallée du Chéran et englobe la forêt domaniale du Grand-Roc; la population communale est montée à 290 hab. en 2003; elle avait dépassé le millier d’habitants dans la première moitié du 19e s., et en avait encore 550 après l’émancipation de Frontenex; elle a atteint son minimum en 1975 avec 190 hab.