Canton du Pont-de-Beauvoisin1 600 hab. (Pontois), 193 ha, chef-lieu de canton du département de la Savoie dans l’arrondissement de Chambéry à 36 km OSO de la préfecture, sur la rive gauche du Rhône. La commune est la partie savoyarde de l’agglomération jadis frontalière qui conserve le même nom sur la rive droite, dans le département de l’Isère. Toutes deux sont sur la N 6; la gare de la voie ferrée de Lyon à Chambéry est du côté isérois. La commune accueille une petite fabrique de galons adhésifs Favotex (25 sal.), l’entreprise de bâtiment et travaux publics Perrouse (45 sal.); supermarché U (130 sal.), Intermarché (35 sal.), musée de la machine à bois dans un atelier évoquant le début du 20e s. La population communale a culminé à 1 600 hab. en 1896, est descendue à moins de 1 100 dans les années 1930, puis a augmenté à nouveau de 1965 à 1982 et s’est à peu près stabilisée; mais elle vient d’augmenter de plus de 300 hab. de 1999 à 2007 (+16%). Le canton a 15 400 hab., 4 communes, 7 592 ha dont 1 352 de bois; limitrophe du département de l’Isère, il va de la rive droite du Guiers, à l’ouest, à la barre de relief de l’Épine, qui prolonge vers le sud la montagne du Chat. Au pied de l’Épine, le lac d’Aiguebelette est bordé par cinq communes. Nances (330 Nanceyards, 990 ha, à 450 m) est proche de l’extrémité nord du lac et donne accès au col de l’Épine qui franchit la crête à 987 m; en contrebas, l’autoroute A 43 traverse le chaînon par le long tunnel de l’Épine (3 km) pour déboucher directement sur Chambéry, et un échangeur donne accès au lac. Aiguebelette-le-Lac (190 Gabellans, 791 ha dont 396 de bois) est à l’angle sud-est du lac, à l’entrée du tunnel ferroviaire, de 3 km également, qui traverse la montagne de l’Épine. Lépin-le-Lac (290 Lépinois, 511 ha), 2 km à l’ouest d’Aiguebelette et à 11 km à l’est du chef-lieu du canton, fut le premier site touristique du lac, lorsque la voie ferrée y attira des Lyonnais; le château de Chambost, qui domine le lac et en possède la moitié, est du 18e et surtout du 19e s. La commune vient de gagner 60 hab. de 1999 à 2005. Sur la rive occidentale du lac, Saint-Alban-de-Montbel (450 Saint-Albanais, 455 ha) a équipé une plage dans le prolongement des installations de Novalaise, qui est dans le canton de Saint-Génix; sa population augmente depuis 1975 (180 hab.). À Dullin (340 Dullinois, 531 ha dont 230 de bois), à l’ouest de Saint-Alban et 8 km à l’est du chef-lieu à 472 m, l’A 43 traverse le chaînon jurassien de Pierre-Châtel, qui porte ici le nom de mont Tournier, par un tunnel de 1 300 m. Dullin est également en légère croissance: elle avait 190 hab. dans les années 1960, contre plus de 600 dans la première moitié du 19e s. La Bridoire (1 100 Bridoiriens, 618 ha), de l’autre côté de ce chaînon, est à 6 km à l’est de Pont-de-Beauvoisin et desservie par la voie ferrée. Une centrale électrique EdF y est alimentée par le lac d’Aiguebelette, près d’un petit étang protégé (observatoire des libellules); visserie et produits métalliques Acument du groupe états-unien Textron (ex-PTB, 150 sal.), fabrique de peintures et vernis du groupe lyonnais Zolpan (130 sal.). La Bridoire a gagné une centaine d’habitants de 1999 à 2006. Saint-Béron (1 200 Saint-Béronnois, 866 ha), dans l’angle sud du canton à 6 km SE du chef-lieu sur la N 6, a une église gothique classée et une gare sur la ligne Lyon-Chambéry; transports Jeantin et Casset (60 sal., groupe Astre). La commune a aussi gagné une centaine d’habitants, mais de 1999 à 2004. Le futur tunnel sous la Chartreuse de la Transalpine-fret doit avoir son entrée occidentale à Saint-Béron. Domessin (1 400 Domessinois, 983 ha), 3 km à l’est de Pont-de-Beauvoisin, a gagné environ 90 hab. de 1999 à 2005 et croît depuis 1968 (970 hab.); elle accueille plusieurs ateliers: fabrique de peintures et vernis Blanchon (80 sal.), robinetterie RFF (Le Robinet frigorifique français, 40 sal.), fromagerie (Fruitière de Domessin, 45 sal.), installations électriques Gatel (45 sal.). Belmont-Tramonet (410 Belmontois, 546 ha), jadis Belmont-Tramonex, occupe l’angle nord-ouest du canton, juste en aval du chef-lieu, et a reçu le siège de la communauté de communes du Val Guiers (13 communes, 9 200 hab.). Sa population a également augmenté de 90 hab. entre 1999 et 2005 et croît depuis 1968 (290 hab.) mais a eu 650 hab. en 1836. La commune a reçu un échangeur de l’A 43 et elle héberge plusieurs entreprises: atelier de plasturgie NP Savoie du groupe Nief (80 sal., ex-MAF), produits pour le traitement des bois Blanchon (25 sal.), négoce de pièces pour automobiles Sicma (35 sal.). |