Canton de Cruseilles3 400 hab. (Cruseillois) dont 260 à part, 2 541 ha dont 844 de bois, chef-lieu de canton de Haute-Savoie dans l’arrondissement de Saint-Julien-en-Genevois, 16 km au sud de celle-ci et 17 km au nord d’Annecy, à 783 m. Le bourg est sur la N 201, finalement doublée par l’A 41. La commune avait 1 500 hab. dans la première moitié du 20e siècle, avant de passer à 1 800 en 1975 et 2 800 en 1990. Elle compte 300 emplois tertiaires et 150 industriels, mais sa principale entreprise, un atelier d’emballages alimentaires légers (surbouchage) de Pechiney, employant 100 personnes, a fermé en 2005. Le bourg a quelques maisons anciennes, et au NE un petit parc de loisirs avec un étang alimenté par résurgences (les Dronières). Le finage atteint au nord la Grande Montagne (1 232 m) et le Plan du Salève (1 347 m). Cruseilles est dotée d’un collège public et d’un gros ensemble d’enseignement rural avec deux maisons familiales rurales et un institut de mécanique automobile et aéronautique (IMAA, centre de formation); supermarché Shopi (25 sal.), machines à encoller Charlyrobot (25 sal.). La communauté de communes de Cruseilles siège dans la ville et rassemble 13 communes (9 700 hab.). Le canton a 8 500 hab., 11 communes, 10 924 ha dont 2 959 de bois; il est borné au nord par le Salève, qui culmine à 1 354 m, et par la montagne de Sion, plus basse (811 m), qui fait partage des eaux entre le versant genevois et le bassin des Usses, rivière qui draine le canton vers le Rhône à Seyssel. Il inclut notamment Allonzier-la-Caille. 1 100 hab. (Allonziérois), 962 ha dont 282 de bois, commune de Haute-Savoie dans le canton de Cruseilles, 4 km au sud du chef-lieu sur la route d’Annecy, à 640 m. Elle a reçu le gros échangeur qui assure la bifurcation de l’A 41 vers Genève au nord, vers la Blanche à l’est, et les relations avec la N 201. Le parc d’activités intercommunal de la Caille a attiré de petites entreprises. La principale est la fabrique de stylos Pilot (150 sal.), à un groupe japonais; glaces et sorbets Glaces des Alpes (45 sal.), pâtisserie (Chevallier, 25 sal.), équarrissages Verdanet (Fondoir de Savoie, 30 sal.) et Monnard (25 sal.), distribution de fruits et légumes Pomona (50 sal.); transports DHL (75 sal.), Danzas (70 sal.); négoce de luminaires Diasno (30 sal.), maçonnerie Sademo (25 sal.). Un peu au nord, à la limite de Cruseilles, les ponts de la Caille sont depuis longtemps connus: un premier pont suspendu audacieux de 190 m de long jeté en 1838 au-dessus du torrent des Usses, un second construit en 1928 et fait d’une seule arche en béton de 138 m de portée; finalement, le viaduc de l’autoroute est venu s’y ajouter. Au pied des ponts, se voient les ruines d’anciens bains, créés en 1847 et finalement abandonnés en 1960 (sources sulfureuses). Le village est dominé par les hauteurs jumelles du mont Pelé (837 m) et du Crêt de la Dame (887 m), à peu près dans le prolongement du Salève. Le nom du village s’est allongé de «la Caille» en 1900 et la commune a absorbé en 1972 sa petite voisine Avregny, qui n’avait plus qu’une quarantaine d’habitants. Allonzier n’avait que 420 hab. en 1962 (contre 780 en 1872) et croît depuis. Elle a gagné près de 300 hab. de 1999 à 2006 (+27%). |