Canton de Douvaine3 900 hab. (Douvainois), 1 054 ha, chef-lieu de canton de Haute-Savoie dans l’arrondissement de Thonon-les-Bains, 16 km au SO de celle-ci et 17 km au NE de Genève, à 428 m. Le bourg est sur un bas plateau, traversé par la N 5, à 4 km du rivage du Léman, que le territoire communal n’atteint pas. La petite ville a un collège public et un privé, château de Roches (façade du 13e s.), manoir Chapuis de 1799 (architecture sarde). La fonderie d’aluminium Lachenal, passée de Valfond au groupe Rencast, est descendue à 80 salariés contre 250 en 1995; supermarché Champion (60 sal.), Intermarché (35 sal.). La population de Douvaine était de 1 300 hab. environ entre 1850 et 1950, puis elle a atteint 2 200 hab. en 1975 et elle augmente depuis; elle a gagné 620 hab. entre 1999 et 2006 (+16%). La commune partage avec deux voisines Bellaison et Loisin l’AOC viticole crépy, obtenue en 1948 pour le cépage chasselas et qui porte sur environ 70 ha dont 40 exploités (1 500 hl de vin blanc). Le canton a 19 900 hab., 14 communes, 12 705 ha dont 4 236 de bois; il est riverain du Léman et frontalier de la Suisse. Cinq communes se partagent le bord du lac et sont en forte croissance. La plus méridionale est Chens-sur-Léman (1 300 Chensinois, 1 087 ha dont 332 de bois), qui est à 4 km NO de Douvaine à 421 m, et regarde vers l’ouest, face à Coppet et Divonne. Le château de Beauregard, du 17e s., a des tours issues du 13e s., un potager et des jardins à la française; musée paysan des outils anciens, dit Miloutil; musée d’art contemporain et spectacles des Granges de Servette au hameau de Collongette près de Douvaine, dans un ancien orphelinat des 17e et 19e s. La commune n’avait guère que 500 hab. entre 1920 et 1954. Elle a gagné 430 hab. de 1999 à 2007 (+34%). Messery (1 500 Messerolins, 922 ha dont 304 de bois) est à 3 km au NNE de Chens, à 426 m; sa population avait baissé jusqu’à 430 hab. en 1954 et s’accroît depuis; elle a gagné près de 600 hab. de 1999 à 2007, soit +41%! Contrairement aux deux précédents, les trois villages suivants se tiennent sur le rivage même. Nernier (370 Néroniens, 182 ha), 7 km au nord de Douvaine, est un petit village de pêcheurs, dont le territoire communal est très exigu; il comptait moins de 160 hab. en 1954, et en a gagné 60 de 1999 à 2006; la commune offre un port de plaisance, la chapelle du Lac, des liaisons nautiques avec Nyon en Suisse, et 150 résidences secondaires pour 180 résidences principales. Yvoire (650 Yvoiriens, 312 ha) est plus connu, au bout de sa presqu’île, en exposition nord face à Rolle (Suisse), à laquelle le relient des vedettes. Le village a gardé des remparts, entourant de petites rues concentriques. Inscrit parmi les «plus beaux villages de France» et les «villages de charme», Yvoire vit du tourisme et soigne ses attraits: village fleuri, port de plaisance, château du 14e s. à donjon, avec labyrinthe végétal et jardin des Cinq sens, vivarium; sa population croît régulièrement depuis les 300 hab. de 1954; elle a augmenté de 180 hab. entre 1999 et 2006 (+29%), mais Yvoire a très peu de résidences secondaires. Excevenex (700 Exceveniens, 666 ha dont 224 de bois), enfin, à 8 km NE de Douvaine, est sur le rivage qui regarde vers l’est; port de plaisance, châteaux récents, villas le long du littoral. La famille Dauvet s’y présente comme les seuls batteurs d’or de tradition en France (20 sal.). La commune avait 270 hab. en 1921, et a crû sans cesse depuis; elle a gagné 230 hab. de 1999 à 2006, soit +34%, et ajoute 160 résidences secondaires. Au sud de Douvaine, les altitudes restent modérées. Veigy-Foncenex bénéficie de son statut de commune frontalière. Loisin (1 200 hab., 786 ha dont 252 de bois), 2 km au sud du chef-lieu à 471 m, partage avec lui l’appellation viticole crépy et quelques services (supermarché U, 50 sal.); au recensement agricole de 2000, elle était la première commune viticole de Haute-Savoie, avec 79 ha cultivés. La population augmente depuis 1954 (470 hab.); une partie du finage est dans les marais de Chilly et le bois Saint-Jean. Vers le sud-est du canton, le relief s’accidente et s’élève. Ballaison (1 100 hab., 1 330 ha dont 480 de bois), troisième commune de l’AOC crépy, occupe à 595 m le déjà haut relief du mont de Boissy, qui culmine à 734 m; œufs Baby Coque (40 sal.). Elle avait moins de 500 hab. au cours des années 1960 et elle a gagné 150 hab. de 1999 à 2007; elle est le siège de la communauté de communes du Bas-Chablais (14 communes, 25 600 hab.). Trois communes se partagent la légère dépression que drainent les têtes du Foron, court tributaire du lac Léman, ainsi que la crête qui prolonge les Voirons. Bons-en-Chablais est de loin la plus peuplée. Le finage de Brenthonne (680 hab., 838 ha dont 300 de bois, à 550 m) la flanque à l’est et monte à 1 293 m au-dessus du chalet des Lanches; près du village, restes et beaux jardins du château d’Avully, des 15e et 16e s., où se tiennent des concerts de musique classique; le minimum de population, ici aussi, date de 1954 (460 hab.) et la commune a gagné 150 hab. de 1999 à 2006. Fessy (600 Fesserans, 863 ha dont 483 de bois, à 584 m), juste à l’est, a plus de montagne et de forêt, où passe la route du col de Cou; musée d’art et de folklore; la commune avait 530 hab. en 1861, 330 en 1954; elle en a gagné 140 de 1999 à 2005. Lully (510 hab., 486 ha dont 193 de bois), à 1 km au NE de Fessy, a un atelier de salaisons (Royal Viandes, 25 sal.); château de Buffavent (15e s.). 4 000 Bonsois, 1 909 ha dont 662 de bois, commune de Haute-Savoie dans le canton de Douvaine, 9 km au SE du chef-lieu à 560 m. La ville est sur la route intérieure d’Annemasse à Thonon, et bénéficie d’une gare sur la voie ferrée qui suit cet itinéraire. Dotée d’un collège public, elle reste une cité industrieuse, dont la zone d’activités des Bracots passe de 35 à 58 ha; les employeurs principaux sont la maroquinerie Thierry (85 sal.), la confiserie France-Décor (80), spécialiste de décors alimentaires, et les salaisons Fontaine, reprises par le groupe Madrange (40 sal.). Les environs de la ville produisent des fruits rouges. Le finage monte en pointe au sud jusqu’à l’extrémité des Voirons, à 1 480 m au Grand Signal; la tour de l’ancien château de Langin, restaurée, se dresse à la limite occidentale de la commune. Bons avait 1 270 hab. en 1861, mais était descendue à 800 de 1920 à 1954, avant de monter rapidement à 2 400 hab. en 1975, et poursuit sa croissance. 2 500 hab. (Veigyciens), 1 299 ha dont 457 de bois, commune de Haute-Savoie dans le canton de Douvaine, 6 km au SO du chef-lieu à 423 m, à la frontière suisse, qui entoure la commune sur trois côtés. La N 5 de Thonon à Genève passe près du bourg. La commune, dont le nom double résulte d’une fusion d’avant 1800, n’avait encore que 750 hab. en 1954, puis elle a atteint 1 400 hab. en 1975, et sa population s’accroît régulièrement; elle a gagné 400 hab. de 1999 à 2004; complexe omnisports FTL (55 sal.), supermarché Atac (30 sal.). |