Canton de la Roche-sur-Foron9 200 hab. (Rochois) dont 690 à part, 1 794 ha dont 291 de bois, chef-lieu de canton de Haute-Savoie dans l’arrondissement de Bonneville, 9 km à l’ouest de celle-ci au pied des Bornes, à 548 m. La ville est dans la plaine de l’Arve mais à distance de la rivière (5 km), au carrefour des N 203 et 503 et des voies ferrées vers Genève, Annecy et Saint-Gervais, avec un proche accès à l’autoroute A 41. C’est un centre traditionnel de foires et marchés, qui a reçu une École nationale des industries du lait et de la viande et où trône une halle; collège public, lycée agricole public avec formation d’apprentis et d’adultes, deux collèges et lycées privés, centre hospitalier spécialisé en santé mentale (190 places, 450 sal.). La vieille ville a conservé des maisons anciennes et une tour issue du château féodal. L’industrie s’est développée à partir des années 1960 surtout: usines de décolletage Minesco Rubin du groupe de l’Union des banques suisses (160 sal., ex-Eurodec par Valfond) et La Précision (80), Lance (70 sal.), Lacrosaz (45 sal.), Alpes Précision (30 sal.), Paulme (25 sal.), Mallinjoud (20 sal.); composants métalliques au tungstène Cime Bocuze (65 sal.), outillages Newen (20 sal.); emballages plastiques Decoplast du groupe Alcan ex-Pechiney (220 sal.), imprimerie IMP (35 sal.); fabrique de jus de fruits Fruité (120 sal., ex-Danone), fromagerie Gavairon (25 sal.). La Roche a aussi des entreprises de construction (La Maçonnerie Rochoise, 30 sal.), de travaux publics (Eiffage, 65 sal.), de nettoyage (Sends, 80 sal.) et de transports (Guebey, 50 sal.) et se signale aussi par une entreprise de distribution de produits hôteliers du groupe germano-suisse Aldis (150 sal.) et une tradition bancaire reprise par la Banque Populaire des Alpes (150 sal.). Son territoire s’étire assez loin en montagne vers le sud-est, jusqu’à la Roche Parnal (1 896 m); une petite station de ski de fond a été aménagée au hameau d’Orange. La mention «sur Foron» ne date que de 1961; la commune avait plus de 3 000 hab. en 1865, s’est maintenue à ce niveau jusque vers 1925 puis a engagé une croissance continue, passant par 5 000 hab. en 1968, 7 000 en 1998. La communauté de communes du pays Rochois correspond au canton et siège au chef-lieu. Le canton a 19 900 hab., 9 communes, 9 385 ha dont 2 012 de bois; il se tient au sud-ouest de l’Arve et inclut Saint-Pierre-en-Faucigny. Étaux (1 100 Étaliens, 1 369 ha dont 237 de bois, à 640 m) complète l’agglomération de La Roche à l’ouest et a plus que doublé le nombre de ses habitants depuis le minimum de 1968 (450 hab.); son finage est traversé par le couloir de circulation d’Annecy vers l’Arve, avec un long tunnel ferroviaire; elle a une fromagerie du groupe Lactalis (80 sal.) et un atelier de viandes Rosnoblet (25 sal.). La petite commune de La Chapelle-Rambaud (180 Chapellins, 427 ha), 6 km à l’ouest du chef-lieu, à 942 m, a une modeste station de ski de fond, avec un foyer, sur le plateau des Bornes: 4 pistes totalisent 30 km. Amancy (1 800 hab., 862 ha), village résidentiel juste au nord de La Roche, à 465 m, se signale par le château de Lavenay (16e s.); décolletage Decorec (50 sal.), métallerie Guerraz (25 sal.), entreprise de bâtiment Decremps (45 sal.), du groupe Eiffage (60 sal.), Intermarché (80 sal.) et supermarché Champion (60 sal.); institut médico-éducatif. La commune avait environ 750 hab. dans la première moitié du 20e s.; elle en a gagné 130 de 1999 à 2007. Arenthon (200 Arentonnais, 1 147 ha) est voisine de Scientrier et du cours de l’Arve à la pointe septentrionale du canton; le Foron de la Roche conflue avec l’Arve dans la commune en amont du village; ateliers de mécanique MV (45 sal.) et de matériel de travaux publics Griset (30 sal.). Arenthon n’avait que 510 hab. en 1962 (1 100 en 1846) et croît depuis. 5 100 hab. (Saint-Pierrois), 1 491 ha dont 348 de bois, commune de Haute-Savoie dans le canton de La Roche-sur-Foron, 4 km à l’est du chef-lieu à 480 m. Elle n’existe que depuis 1965 et résulte de la fusion de Saint-Pierre-de-Rumilly avec Saint-Maurice-de-Rumilly et Passeirier. La commune atteint au nord la rive gauche de l’Arve, et son habitat se disperse dans la plaine de l’Arve entre La Roche et Bonneville; elle a un échangeur de l’A 40 et de la N 203 et une gare. Son territoire envoie vers le SE une queue autour des gorges d’Éveaux, creusées par le Borne à la sortie du massif des Bornes; une route emprunte les gorges, menant aux Glières et à La Clusaz. La population a fortement augmenté dans les années récentes, puisqu’elle n’était que de 3 800 hab. en 1990, et vient d’ajouter 550 hab. de plus entre 1999 et 2006. Saint-Pierre-en-Faucigny participe activement à l’industrie du Faucigny: usines de décolletage L.C. Maître (200 sal., au groupe de l’Union des banques suisses par Eurodec ex-Valfond), AMD (80 sal., groupe Savoy Moulage), Lance (90 sal.) du groupe RBDH, MB Tec (60 et 45 sal.), FCMP (70 sal., autre usine à Marignier), Lacrosaz (50 sal.), Mallinjoud (20 sal.); pots d’échappement Devil (50 sal., groupe états-unien Ultimate); alliages de tungstène Cime Bocuze (65 sal., groupe autrichien Plansee), outillages au carbure Carbilly (30 sal.), mécanique GMP (30 sal.); plastiques Kaneco (25 sal.); alarmes ASDF (70); scierie et parquets Lalliard (100 et 45 sal.), charpentes Plantaz (45 sal.); négoces de machines-outils TTF Tornos (30 sal.) et Decip (25 sal.); transports par autocars Alpbus Fournier (50 sal.), transports de fonds Brinks (35 sal.), transports de fret Guebey (50 sal.) et Prabel (25 sal.); travaux publics Saddier (30 sal.). |