Canton de Chaudes-Aigues990 hab., 5 316 ha dont 348 de bois, chef-lieu de canton du département du Cantal dans l’arrondissement de Saint-Flour, à 750 m et 30 km au sud de la ville. «Station verte de vacances», l’ancienne Calidas Aquae est un marché rural au bord septentrional de l’Aubrac et une station thermale où 32 sources, dont l’une atteint 82°C, sont connues depuis longtemps et contribuent à chauffer les maisons. Les thermes actuels sont seulement de 1934, date à laquelle l’ancienne Chaudesaigues a écrit officiellement son nom avec un trait d’union. Ils ont reçu en 2001 environ 1 500 curistes (33 000 nuitées) aux thermes Eurospa Caleden (45 sal.). Le village a un vieux donjon, un musée Géothermia (géothermie et thermalisme) et un musée de la Résistance, un collège public et un privé, un hôpital-centre de rééducation, un village de vacances. La population de la commune a diminué depuis le début du 19e siècle (2 300 hab. en 1806, 1 650 en 1901, 1 200 en 1954). Chaudes-Aigues est le siège de la communauté de communes du pays de Caldaguès-Aubrac (9 communes, 2 200 hab.). Le canton, qui correspond au pays nommé Caldaguès d’après le nom du chef-lieu, a 2 700 hab. pour 12 communes et 30 036 ha dont 6 042 de bois. Il s’enfonce en coin vers le sud entre les départements de l’Aveyron et de la Lozère, prenant ainsi une substantielle portion du plateau pastoral quasi désert de l’Aubrac, jusqu’au point symbolique marqué par la Croix des Trois-Évêques près du puy de Gudette (1 427 m). Saint-Urcize (510 hab., 5 430 ha, à 1 120 m) occupe la pointe et a équipé une station de sports d’hiver avec ski alpin (5 pistes et 3 remontées mécaniques) et ski nordique (Super-Blaise). Le village fut un relais sur les routes de pèlerins et conserve une église déambulatoire (12e-14e s.) assortie à cette fonction; il jouit d’un label «village de montagne». Au nord, le canton est limité par les gorges de la Truyère, le barrage de Grandval étant à la pointe NE, avec le belvédère de Mallet dans la commune de Fridefont (120 hab., 1 396 ha dont 423 de bois). À l’est, il est borné par la profonde vallée du Bès, dont la rive droite est en Lozère. Au sud-ouest, il touche à la station de Laguiole (Aveyron). Saint-Rémy-de-Chaudes-Aigues (120 hab., 1 487 ha dont 219 de bois), 14 km au sud du chef-lieu à 1 050 m, est un petit village perché sur le rebord du plateau d’Aubrac, au-dessus de la vallée du Bès et de la petite station thermale lozérienne de la Chaldette; le village est le siège de l’Association Aide Aubrac Longevialle, qui travaille à la promotion de l’Aubrac. |