Canton de Mauriac4 200 hab. (Mauriacois) dont 400 à part, 2 761 ha dont 445 de bois, sous-préfecture du département du Cantal à 58 km NNO d’Aurillac, à 720 m. Mauriac, né d’un monastère, est le principal bourg de services du versant occidental des monts d’Auvergne. Son centre se serre dans un demi-cercle de boulevards autour de ses monuments et de son lycée; basilique romane des 12e-14e s. en lave noire, maisons des 17e-18e s., musée polyvalent de la tradition rurale en font une «petite cité de caractère». La ville est «station verte de vacances» et accueille des foires et marchés, un collège public et un privé, un centre hospitalier de 83 lits, un centre pour enfants inadaptés, une maison familiale rurale, un village de vacances mais peu d’industries sinon l’atelier Chimbault-Peyridieux (75 sal.) d’équipements aérauliques et frigorifiques; supermarché Carrefour de 60 emplois, Intermarché (30 sal.); plâtrerie Albessard (20 sal.). Une voie ferrée (d’Aurillac à Bort) la dessert encore et la population se maintient à peu près depuis 1975, après une hausse de niveau par rapport aux 3 500 hab. (sdc) qu’elle a affichés pendant un siècle et demi; elle a toutefois perdu 250 hab. de 1999 à 2008. L’arrondissement a 27 100 hab. (28 600 en 1999), 6 cantons, 55 communes sur 127 847 ha. Le canton, qui borde le département de la Corrèze, a 7 300 hab. (7 300 en 1999) pour 11 communes et 22 403 ha dont 4 158 de bois. C’est un des foyers de production du fromage «bleu d’auvergne». Son relief est creusé vers l’est par les profondes vallées du Marilhou (25 km) et du Mars, affluents de gauche de la Sumène, et du Labiou (19 km), qui descend directement vers la Dordogne à l’ouest. Le canton est également limité par des vallées très encaissées: au nord la Sumène, au sud les gorges sauvages de l’Auze, à l’ouest celle de la Dordogne envahie par le lac de barrage de L’Aigle, dont le nom vient d’un hameau de la commune de Chalvignac (440 hab., 3 589 ha), 8 km ONO de Mauriac à 575 m; celle-ci va du confluent de l’Auze et de la Dordogne au sud-ouest à celui de la Dordogne et du Labiou au nord, que franchit le pont de Saint-Projet au-dessus du long lac de barrage de l’Aigle; sur le plateau, ruines du château féodal de Miremont. La commune a encore perdu 60 hab. de 1999 à 2008. Le barrage de l’Aigle, du type voûte-poids, est haut de 84 m et long de 239 me t équipé d’une centrale de 5 turbines (349 MW); il retient 220 Mm3 d’eau, formant un lac de 750 ha sur près de 20 km de long; ouvert en 1939, son chantier devint un foyer de résistance pendant la guerre; le barrage a été mis en service en 1946. À l’est du canton, à 13 km du chef-lieu, une commune, Moussages (270 hab., 1 903 ha), est dans le parc des Volcans sur la planèze du Cantal. Juste au nord mais de l’autre côté de la profonde vallée du Marilhou, château fort (14e-16e s.) à Auzers (200 hab., 1 927 ha), puissant et bien restauré, avec jardins en terrasse et roseraie. Les deux communes ont encore perdu 30 à 40 hab. chacune après 1999. Mauriac ne s’était d’abord associée qu’à une seule voisine dans une communauté de communes de l’agglomération de Mauriac-Le Vigean, mais celle-ci a fini par réunir 8 communes et 7 100 hab. (4e du Cantal, hors Aurillac); Le Vigean, juste au NE de la ville, a 870 hab. (2 899 ha) dont 45 à part; réseaux électriques Forclum (45 sal.). |