Canton d'Ardes630 hab., 1 659 ha, chef-lieu de canton du Puy-de-Dôme dans l’arrondissement d’Issoire, 23 km au SSO, dans la vallée de la Couze d’Ardes à 630 m. C’est la principale bourgade du Cézallier, et un ancien pays de tanneurs; elle offre musée des vieux métiers, parc animalier, ruines d’un ancien château féodal de Mercœur sur un promontoire dominant la vallée de Rentières; collège public. Le groupe Volvic-Danone y exploite une source d’eau minérale sous le nom d’Arvie. La commune a eu 1 800 hab. au début du 19e siècle, et en avait encore 1 400 vers 1900, 900 vers 1950; mais elle a repris 60 hab. depuis 1999. Elle est le siège de la communauté de communes Ardes Communauté, qui correspond au canton. Le canton a 2 100 hab., 15 communes et 33 090 ha dont 5 097 de bois. Limitrophe du Cantal et de la Haute-Loire, il est dans le Parc des Volcans, sauf sa frange orientale. La vallée de Rentières (Couze d’Allier) sert d’axe O-E et vaut par ses gros rochers de basalte (réserve naturelle du rocher de la Jacquette); au nord, le canton s’étend jusqu’aux gorges de la Couze Pavin; lacs et réserve naturelle des sagnes de la Godivelle, maison de la Tourbière à Saint-Alyre-ès-Montagne (170 hab., 4 107 ha), 15 km à l’ouest d’Ardes à 1 140 m, qui inclut le mont Chamaroux (1 476 m, panorama). Anzat-le-Luguet (200 hab., 6 656 ha dont 590 de bois), à 18 km au SO d’Ardes et à 1 140 m, est une commune du Cézallier, et en a le point culminant au Luguet (1 551 m), également point culminant du canton. Anzac a eu près de 2 000 hab. au début du 19e siècle, encore 1 300 en 1900, près de 700 en 1950, et continue de se vider (-40 hab. de 1999 à 2008). |