6 600 hab., 2 831 ha, commune et canton de Mayotte au sud de la côte occidentale de l’île, occupant tout le fond de la baie de Bouéni, qui est la plus grande de l’île. Sa population était de 6 100 hab. en 1997. La commune s’étend sur près de 11 km du nord au sud; sa limite s’appuie sur la crête qui domine la baie, par les monts Maboungani (501 m) au NO, Bénara (660 m) au NE, Choungui (594 m) au sud. Chirongui est au SE de la baie, sur la RN 3 qui franchit la crête par le col de Chirongui (102 m). Le bourg n’a que 1 200 hab., une école, ainsi qu’un centre de santé. Un nouveau lycée polyvalent a été ouvert en 2008; il avait été précédé par une annexe du lycée de Kahani. Un petit gisement de kaolinite est exploité. Environ 1 500 m à l’ouest, Tsimkoura a 1 300 hab., contre 980 en 1997, une école; son collège (1 200 élèves) fut le premier ouvert hors du chef-lieu (1986); doté d’un petit port, le village est le terminus de la RN 3, relayée au-delà par la CCT 4. Les deux agglomérations, en croissance modérée, sont dominées par les monts Choungui et Chirongui, que le territoire communal déborde sur le versant sud pour inclure le haut bassin de la Bé. Le nord de la commune est dominé par le village côtier de Poroani, le plus peuplé de la commune (2 000 hab., deux écoles), qui bénéficie d’une belle plage (Mtsanga Makoulatsa ou Mtsangabeach). Entre Poroani et Chirongui, où domine la langue bushi, plusieurs hameaux et villages s’égrènent au pied des collines, mais à quelque distance du rivage de la baie de Bouéni, autour d’une plaine marécageuse; Miréréni a 840 hab., Malamani 520 hab., Mramadoudou, proche de Chirongui, 750 hab. Chacun a son école, et une population en progrès sensible: Miréréni avait 420 hab. en 1997, Malamani 320, Mramadoudou 500. La CCT 5 relie tous ces villages et file le long de la côte jusqu’à Sada. Au milieu de la baie émerge l’îlot Karoni, qui monte à 66 m. La commune a 690 ha de surface agricole, dont 130 en bananiers. |