Communauté d’agglomération Pornic Agglo Pays de Retz

Pornic-Retz

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(en entier Pornic Agglo-Pays de Retz) est une intercommunalité de Loire-Atlantique, siégeant à Pornic; 14 communes, 54 900 hab., 44 850 ha. Outre Pornic, La Bernerie-en-Retz, Chaumes-en-Retz, Chauvé, La Plaine-sur-Mer, Port-Saint-Père, Rouans, Saint-Hilaire-de-Chaléons, Saint-Michel-Chef-Chef, Sainte-Pazanne ont plus de 2 000 hab.

Préfailles (1 250 Préfaillais, 488 ha) est 8 km à l’ouest de Pornic. Son finage inclut la pointe Saint-Gildas, sur la côte de Jade, qui y est fort escarpée. Après avoir été un lieu de cure en raison d’une source d’eau ferrugineuse, et avoir abrité un grand établissement de santé, elle est devenue une station familiale aux nombreux chalets et un but d’excursion apprécié des Nazairiens, qui vont voir la pointe Saint-Gildas, son phare et son sémaphore-musée, et parcourent son sentier douanier; elle dispose aussi d’une ou deux plages, d’un port de plaisance et des beautés de la Côte sauvage. Elle a un hôtel, cinq campings (600 places) dont un de luxe (180 places) et 1 500 résidences secondaires qui forment près des trois quarts des logements. L’intensité de la fréquentation a entraîné un effort sensible de réaménagement. La commune a des commerces, mais peu d’entreprises; hôtel La Flottille (25 sal.). La commune n’a été créée qu’en 1908, à partir de La Plaine-sur-Mer; elle avait 600 hab. en 1968 et sa population croît depuis (+190 hab. depuis 1999).

Les Moutiers-en-Retz (1 620 Monastériens, 957 ha), 11 km SE de Pornic, a gagné 500 hab. depuis 1999 (+53%). La commune tient tout le rivage de la baie de Bourgneuf en Loire-Atlantique, sur 5 km jusqu’au port du Collet, où débouche l’étier du marais et qui porte un phare et admet un camping. Son habitat est double: à l’est à l’intérieur des terres, sur le coteau, le hameau de Prigny signale l’ancien port, déchu par l’envasement; le village actuel est sur la côte 2 km plus à l’ouest, dans le prolongement de La Bernerie et là où commence la baie de Bourgneuf. Il offre une lanterne des morts, reste d’une église abbatiale à retables: le nom du village vient des deux monastères (hommes et femmes) établis au 11e s. La commune a six campings (940 places) dont un de luxe (230 places), et 960 résidences secondaires (62% des logements). Toute la partie méridionale du finage est dans les marais salants; élevage aquacole à Lyarne.

Les deux autres communes sont au contraire au nord-est de l’intercommunalité.

Cheix-en-Retz (1 060 Cheixois, 834 ha) est en limite de la Métropole de Nantes, juste au SO du Pellerin et s’étire d’ouest en est. Le bourg est au bord des marais de l’Acheneau, la D723 traverse le finage au nord; hameaux et marais de Pilon et de la Tancherie au SE; nettoyages PCS (50 sal.) et Pro Impec (25 sal.). Cheix a gagné 520 hab. depuis 1999 (+97%).

Vue (1 670 Véziens, 1 951 ha) est un peu plus à l’ouest, à 10 km du Pellerin au nord de Chaumes-en-Retz. Toute la partie septentrionale du finage de Vue est dans les marais et s’effile vers le nord le long de la levée des Hautes Angles, atteignant en pointe le canal de la Martinière; au sud, le château de la Blanchardais (19e s.) est flanqué d’un grand pigeonnier  (2 600 boulins). Vue a 670 hab. de plus qu’en 1999 (+67%).


Bernerie-en-Retz (La)

(2 990 Berneriens, 608 ha) est une commune de Loire-Atlantique à 7 km au SE de Pornic (communauté de Pornic-Retz). Elle est desservie par la voie ferrée; emballages plastiques Knauf (35 sal.), canalisations et travaux publics Sarc (20 sal.). Ancienne fraction de Moutiers, promue commune en 1863 et nommée «en Retz» en 1949, elle est devenue assez tôt une station balnéaire familiale, et elle est restée un site de vacances tranquille, avec 2 200 résidences secondaires pour 1 300 résidences principales; un hôtel, 4 campings (640 places). Un plan d’eau aménagé permet la baignade indépendamment des marées; au château de la Gressière (1879), maison de l’histoire du pays de Retz; plage de la Boutinardière au nord, claires à huîtres au sud. La population communale était de 1 000 hab. à la création de la commune, 1 700 au milieu du 20e siècle, et continue de croître. Elle a gagné 830 hab. depuis 1999 (+38%).


Chaumes-en-Retz

(6 780 hab., 7 655 ha dont 667 de bois) est une nouvelle commune de Loire-Atlantique, dans la communauté Pornic-Retz, créée en 2016 par la fusion d’Arthon et Chéméré. Le nom a été choisi en référence à la pierre de Chaume, qui fut extraite en ces lieux et servit notamment aux édifices nantais.

Arthon-en-Retz (4 180 Arthonnais, 3 924 ha), 12 km à l’est de Pornic sur la route de Nantes; son finage est étiré du nord au sud sur 11 km au milieu du pays de Retz, le bourg étant tout au sud; pièces en béton Marlux (ex-Stradal Saint-Gobain, 50 sal.), agencement de magasins Blanchard (40 sal.); supermarché U (60 sal.). Le nom de la commune était Arthon jusqu’en 1887; elle a eu 2 500 hab. en 1906, moins de 1 800 en 1954, et croît depuis. Elle a gagné 1 480 hab. depuis 1999, soit +54%.

Chéméré (2 590 Chéméréens, 3 731 ha dont 617 de bois) est 3 km à l’est d’Arthon mais leur habitat est jointif. Elle a une assez grosse entreprise, Aquaproduction, qui fabrique surtout des cabines de douche (200 sal., groupe SFA Kinedo). Kuhn-Blanchard fait du matériel agricole (100 sal.); maçonnerie Pédeau (30sal.), carrière Lafarge Granulats (25 sal.). Le finage inclut au nord la forêt de Princé, plantée au 11e s. et qui fut un centre de résistance des Vendéens en 1794; carrières de Bréfauchet au NE; château de Noirbreuil à l’est; échangeur du Pont Béranger tout à l’est sur la D751 de Nantes à Pornic, qui longe les deux bourgs. Sa population augmente depuis les années 1950; elle s’est accrue de 980 hab. depuis 1999 (+61%).


Chauvé

(2 860 Chauvéens, 4 098 ha) est une commune de Loire-Atlantique, 9 km NE de Pornic en Pornic-Retz; fabrique de brioches BAB (Brioche Atlantique Buton, 130 sal.), institution pour déficients sensoriels. Sa population s’est accrue de 1 140 hab. (+66%) après 1999.


Plaine-sur-Mer (La)

(4 250 Plainais, 1 639 ha) est une commune de Loire-Atlantique, en Pays de Retz, 7 km ONO de Pornic (Pornic-Retz). Elle occupe la plus grande partie du plateau qui porte la pointe Saint-Gildas. Le bourg est à l’intérieur; la petite urbanisation balnéaire de Port-Giraud, exposée au nord, prolonge Tharon-Plage. La côte est rocheuse de part et d’autre de la pointe de Mouton, qui fait face à Saint-Nazaire, mais à 11 km de là. La commune a un parc paysager et le pavillon de chasse restauré des Lakas, deux centres de vacances, un petit port de pêche; un Intermarché (25 sal.), autocars Quérard (60 sal.); hôtel Anne de Bretagne (25 sal.), de luxe et le seul de la commune. La Plaine a 6 campings (près de 1 000 places) dont un de luxe (250 places) et 2 400 résidences secondaires (58% du parc de logements). Réduite à 1 100 hab. après la sécession de Préfailles au début du 20e siècle, la population communale a augmenté après 1950 et atteint les 2 000 hab. en 1982. Elle s’est accrue de 1 700 hab. depuis 1999 (+67%).


Pornic

(15 090 Pornicais, 9 420 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique dans l’arrondissement de Saint-Nazaire, 25 km au SE de celle-ci sur la côte de Jade, dont c’est la principale station. Le territoire communal a été très étendu en 1973, par la fusion avec Sainte-Marie à l’ouest et Clion à l’est, une opération encore discutée; Pornic est alors passée de 2 800 à 8 200 hab., et a accentué une croissance commencée à la fin des années 1930; elle s’est accrue de 2 940 hab. depuis 1999.

Le bourg se tasse au fond du port au-dessus d’un vallon encaissé en forme de ria, mais l’urbanisation a largement débordé vers le sud sur le promontoire de Gourmalon entre côte rocheuse et vallon. Le port est gardé par l’ancien château des 13e-14e s., restauré au 19e et entouré d’un beau parc. La commune offre une allée couverte mégalithique, la promenade de la terrasse et des jardins, un golf et les résidences du quartier chic de Sainte-Marie. Elle a plusieurs plages, un port de plaisance de 920 places et un port de pêche au fond de la ria, un complexe sportif; école de voile; un casino du groupe Partouche (le Môle, 80 sal.), un centre de thalassothérapie la Source (groupe Alliance, 190 sal.), résidence de tourisme Maeva (45 sal.), camping la Boutinardière (25 sal.); maison de retraite les Ormes (50 sal.).

L’accueil touristique se monte à six hôtels (280 chambres), sept campings (1 600 places) dont un de luxe (230 places), 4 600 résidences secondaires (41% des logements). La ville a quelques entreprises de production: poissons et plats cuisinés Collet (50 sal.), fers à béton Axis (45 sal.), minoterie Soufflet (35 sal.), faïencerie de Pornic (25 sal.); maçonnerie Archambeau (20 sal.); traitement de déchets Coved (30 sal.). Elle est dotée d’un collège et d’un lycée publics, un collège privé, un hôpital local devenant intercommunal et rénové (60 lits).

Dans les commerces, ressortent un centre Leclerc (230 sal.), un hypermarché U (110 sal.) et un Super-U (30 sal.), un Intermarché (50 sal.), les magasins Réseau Pro (35 sal.), Spapiscines (25 sal.), Decathlon (25 sal.), Bricomarché (25 sal.), MrBricolage (25 sal.), Jardiland (25 sal.), poissonnerie Bacconnais (20 sal.); transports Pollono (130 sal.), ambulances Jade (40 sal.); siège de la Financière Audillac (35 sal.), télécommunications Init Sys (60 sal.), aide à domicile Label Bleu (110 sal.). Pornic est le terminus d’une voie ferrée venant de Nantes. Dans la commune, une centaine d’exploitations agricoles cultivent 6 500 ha; un ranch des Bisons s’offre à la visite au SE, à 11 km du centre.

L’intercommunalité de Pornic Agglo-Pays de Retz compte 14 communes et 54 900 hab. sur 44 800 ha (v. Pornic-Retz). Le nouveau canton de Pornic a 8 communes, 36 400 hab.


Port-Saint-Père

(2 950 Port-Saint-Périns, 3 257 ha dont 141 de vignes) est une commune de la Loire-Atlantique au NE de la communauté Pornic-Retz, 9 km au sud du Pellerin, à la sortie du lac de Grand-Lieu sur le tracé de l’Acheneau, et à la divergence des routes de Nantes vers Pornic et vers Bourgneuf. Elle accueille un parc animalier de loisirs de la Planète sauvage avec cité marine, village de brousse, etc. (Safari africain, 35 sal.); camping, château de la Cour Grandville. Au nord, château Briord avec étangs, marais de la Boniserie. La commune avait moins de 1 400 hab. de 1926 à 1975 et croît depuis 1980; elle a gagné 780 hab. depuis 1999 (+37%).


Rouans

(2 950 Rouansais, 3 773 ha) est une commune de Loire-Atlantique au NE de la communauté Pornic-Retz, 8 km à l’ouest du Pellerin; elle inclut une bonne part des marais de l’Acheneau à l’est, exutoire du lac de Grand-Lieu, et les marais drainés de la prairie de Buzay au nord, ainsi que le village de Buzay, où fut une abbaye cistercienne, encore prospère au 18e s., mais dont il ne reste qu’une haute tour de l’ancien clocher. Le canal de Buzay sert depuis 1713 de débouché à l’Acheneau et permet aussi d’emprunter des eaux à la Loire en cas de sécheresse; carrières au sud. Rouans avait eu 2 400 hab. à la fin du 19e s. et était descendue à 1 400 autour de 1970; elle croît depuis et a gagné 800 hab. depuis 1999 (+37%).


Sainte-Pazanne

(6 790 Pazennais, 4 156 ha) est une commune de Loire-Atlantique dans la communauté Pornic-Retz, 23 km à l’est de Pornic et 28 km OSO de Nantes sur la route de Nantes à Bourgneuf et sur la voie ferrée (gare et bifurcation vers Pornic et vers Challans). On y voit une église néogothique à trois nefs du 19e s., avec un clocher montant à 67 m, et de grandes représentations historiques et religieuses d’amateurs à la façon des mystères médiévaux; château d’Ardennes au SE, dolmen du Port Faissant au sud, long étang de vallon de la Beuse et château Henriet au SO. Elle est le principal bourg de la partie orientale du pays de Retz et dispose d’un collège privé, et de la zone industrielle des Berthaudières; meubles de bureau et de magasin Normand (60 sal.), charpentes Leduc (55 sal.), confection Balsan (25 sal.); réseaux électriques EGE (Eiffage, 40 sal.); magasin Super-U (50 sal.), négoce de fournitures de sécurité LIS (40 sal.), ambulances Jade (40 sal.), La Poste (40 sal.). La commune s’étend loin vers le SO et voisine ainsi avec celle de Bourgneuf. Sa population a peu varié entre un premier maximum à 2 700 hab. en 1906 et un minimum à 2 200 autour de 1930, et elle augmente depuis. Elle s’est accrue de 3 270 hab. depuis 1999 (+93%).


Saint-Hilaire-de-Chaléons

(2 300 Chaléonnais, 3 498 ha) est une commune de Loire-Atlantique dans la communauté Pornic-Retz, 16 km à l’est de Pornic; gare et ancienne bifurcation ferroviaire; un appendice du finage vers le NE atteint la D751 à l’échangeur du Pont Béranger et a ainsi reçu une zone d’activités; fabrique d’appareils de dentisterie (Genia, 45 sal.), atelier de plastiques Daher Aérospace (35 sal.), agencement de magasins Linhart (30 sal.), jardinerie-bricolage (Emeraude, 30 sal.); transports Atout Fret (25 sal.); elle a gagné 740 hab. depuis 1999 (+47%).


Saint-Michel-Chef-Chef

(4 900 Michélois, 2 512 ha) est une commune de Loire-Atlantique en Pornic-Retz, 9 km NNO de Pornic. Elle occupe un front de mer de 4 km au sud de Saint-Brevin, comprenant les urbanisations balnéaires du Redois, la Soulée et la Roussellerie au nord, et surtout de Tharon-Plage au sud, équipée à partir du début du 20e s.; le port de Comberge est à l’abri d’une jetée; mais les plages sont moins amples qu’à Saint-Brevin. Tharon a un petit port de pêche et de plaisance et un village de vacances; étang des Gâtineaux au SE. Le finage s’étend assez largement vers l’intérieur, à l’est.

La renommée de la commune a été portée au loin non seulement par sa consonnance, mais par la célébrité des galettes Saint-Michel, apparues en 1905 dans la tradition des sablés bretons au beurre, passés au stade industriel en 1955, puis de Grellier à la firme allemande Bahlsen (200 emplois); installations électriques Retailleau (35 sal.), services domestiques Grizaut (30 sal.); supermarché U (20 sal.). Un parc éolien de 5 Repower (10,3 MW) a été installé en 2010 par Valorem, au NE du finage. La commune offre trois petits hôtels, huit campings (1 400 places) dont un de luxe (250 places), et plus de 3 000 résidences secondaires (58% des logements).

Chef-Chef serait une déformation d’un ancien et obscur chevesché, désignant un chevecier, trésorier d’un chapitre ou pendard selon les goûts… ces éléments n’étant pas incompatibles; le siège de la biscuiterie est précisément rue du Chevecier. La commune s’étend vers l’intérieur sur 6 km, incluant un lac de barrage. La commune avait 1 100 hab. entre 1850 et 1905, 1 400 en 1936, 2 100 en 1962 et croît toujours. Elle a augmenté de 1 660 hab. (+51%) depuis 1999.