Communauté de communes Couesnon Marches de Bretagne

Couesnon Marches de Bretagne

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communauté de communes du nord-est de l’Ille-et-Vilaine, formée en 2017 par regroupement. Le siège est à Maen-Roch; elle associe 15 communes, 21 900 hab. sur 39 750 ha. Maen Roch, Les Portes-du-Coglais, Saint-Germain-en-Coglès et Val-Couesnon ont plus de 2 000 hab.

Bazouges-la-Pérouse (1 840 Bazougeais, 5 818 ha dont 1 237 de bois), à 8 km OSO d’Antrain, «village de charme» riche de belles maisons de granite et à pans de bois, et qui se veut un village d’artistes depuis 1993, englobe au nord la forêt de Villecartier, agrémentée d’un étang avec base de loisirs, avec des arbres remarquables et un site archéologique. Entre le bourg et Antrain apparaît le château de la Ballue, de 1620, où l’on visite un jardin maniériste. L’Alçon traverse le territoire et conflue à l’est avec le Couesnon. La commune a des fabricants d’escaliers Riaux (150 sal.) et Concept et Pose (35 sal.) et un transporteur (Hautière, 35 sal.); elle a perdu 40 hab. depuis 1999.

Noyal-sous-Bazouges (400 Noyalais, 1 483 ha) est à 4 km OSO de Bazouges; le village est sur un talus dominant le cours de la Tamour, autre affluent du Couesnon qui passe aussi par La Bazouge.

Marcillé-Raoul (810 Marcilléens, 2 241 ha), 6 km SSO de La Bazouge, sur la D794, a une laiterie Novandie (anc. Générale Ultrafrais) de 95 salariés, qui fabrique aussi des confitures; sa population s’est accrue de 130 hab. depuis 1999. Le finage mord au SO sur la forêt de Bourgouët (bois de Beau-Séjour).

Saint-Rémy-du-Plain (850 Rémois, 1 487 ha) est à 7 km au sud de La Bazouge, sur un promontoire en dépit de son complément; elle a gagné 260 hab. (+44%) depuis 1999.

Rimou (340 Rimois, 1 328 ha), 8 km au sud d’Antrain, est sur le talus qui domine la rive gauche du Couesnon, lequel fixe sa limite orientale.

Romazy (280 Romaziens, 718 ha) est à 11 km au sud d’Antrain sur la route de Rennes (D175); le bourg est au sommet du versant droit du Couesnon; +40 hab. depuis 1999.

Chauvigné (870 Chauvignéens, 1 771 ha), 10 km au sud d’Antrain, s’étend largement sur le plateau. Elle a un atelier de taille de pierres (Lambert, 30 sal.): château et camping au bourg; elle a gagné 290 hab. depuis 1999, soit 50%.

Saint-Marc-le-Blanc (1 690 Marcolaisiens, 2 276 ha), jadis Saint-Marc d’Aubigné (Albiniensis), 6 km au SO de Maen Roch, a gagné 260 hab. dans le même temps; carrières de granite. Elle a absorbé en 2019 la commune voisine de Baillé (300 Baillochins, 523 ha), 8 km au sud de Maen Roch au bord de la Minette, affluent du Couesnon, qui se signale par une carrière de granite et un atelier de fournitures industrielles (robinetterie) Parker-Hannifin ex-Legris (85 sal.).

Le Tiercent (170 Tiercentois, 370 ha) est juste au sud de Saint-Marc, à 2 km.

Saint-Hilaire-des-Landes (1 060 Hilairiens, 1 827 ha) s’orne du beau château de la Haye (17e s.) et de petits étangs, et a gagné 120 hab. depuis 1999.

Le Châtellier (420 Castellérois, 1 343 ha) est juste à l’est de Maen Roch, 9 km NNO de Fougères. Au château de la Foltière (1830), au nord, le parc floral de Haute-Bretagne, créé en 1850 sur 20 ha, est très visité; dans la commune sont aussi les châteaux de la Vieuville (17e et 19e s.) à l’est du bourg, du Frétay au NE; voie verte d’une ancienne voie ferrée au SE.


Maen Roch

(4 840 hab., 3 513 ha) est une commune nouvelle de Couesnon Marches de Bretagne, 15 km au nord de Fougères, issue de la fusion en 2017 de Saint-Brice-en-Coglès (3 040 Bricois, 1 646 ha), ancien chef-lieu de canton, et de sa voisine à l’est Saint-Étienne-en-Coglès (1 800 Stéphanais, 2 267 ha). Le nom signifie deux fois la roche, en breton et en gallo. Les deux bourgs sont longés par la Loisance au nord, la D155 au sud, qui a un gros échangeur avec l’autoroute des estuaires (A84) à l’est de Saint-Étienne. Au sud, une Voie Verte suit l’ancienne voie ferrée. La population a augmenté de 960 hab. depuis 1999, soit un quart.

Saint-Brice a quelques châteaux et manoirs, dont le Rocher-Portail (17e s.) tout au nord et la Villette (19e s.), au NE, la Motte à l’est avec un étang sur la Loisance et un parc de loisirs proche; un collège public et un privé, un hôpital local (12 lits), un supermarché U (110 sal.), La Poste (25 sal.) et plusieurs ateliers, où domine l’agro-alimentaire: salaisons Abera (310 sal.), société créée en 1928 par Adolphe Béranger, passé en 1978 au groupe Glon-Sanders, puis le groupe Avril; produits laitiers, lactosérums et caséines Armor-Protéines (230 sal.); collecte de lait et négoce de produits de crémerie de la Compagnie laitière européenne (40 sal.). Dans d’autres domaines, fabrique de pièces plastiques (Plastigray ex-Tetras, 40 sal.), granites Rébillon (20 sal.); service des eaux Veolia (30 sal.).

À Saint-Brice, s’activent des fabriques de meubles de cuisine JL Morel (Celtis, 50 sal.) et de matériel d’élevage (Adaf Somatherm, 30 sal.), la biscuiterie de la Mère Poulard (65 sal.); agencements ENP (20 sal.); transports Prodhomme (100 sal.), Pommereul (50 sal.), Mérenne (45 sal.), Podevin (20 sal.); SPL Service Familles (60 sal.); l’échangeur de l’A84 a fait apparaître une zone d’activités. La Minette borde le finage tout au sud.


Portes-du-Coglais (Les)

(2 400 hab., 3 811 ha dont 217 de bois) est une nouvelle commune d’Ille-et-Vilaine, dans la communauté Couesnon-Marches de Bretagne, à la limite de la Manche, 15 km au NO de Fougères. Elle a été formée par l’union de Montours (1 090 Montourois, 1 527 ha) à l’est, La Selle-en-Coglès (640 Cellois, 623 ha) au sud-ouest, Coglès (670 Coglésiens, 1 721 ha) au nord-ouest. Celle-ci est un ancien chef-lieu de pagus (v. Coglais) et de seigneurie déchu, qui avait 1 400 hab. au début du 19e s. et encore un millier en 1900. L’A84 (autoroute des Estuaires) traverse la commune à l’ouest de Montours, avec un échangeur et deux aires de repos. La Selle a un atelier textile (Confection du Coglais, 35 sal.), Montours des exploitations de granite et deux campings; bois de Gâtines au SO, où la Loisance encaissée borde le territoire. La population a augmenté de 550 hab. depuis 1999 (+30%).


Saint-Germain-en-Coglès

(2 090 Germanais, 3 209 ha,) est une commune d’Ille-et-Vilaine en Couesnon-Marches de Bretagne, 8 km au NO de Fougères, sur un rebord de plateau accidenté longé par la Loisance et creusé par ses affluents locaux. La Minette limite le finage au sud. Le bourg s’orne du château de la Carrée; à l’ouest, château de Marigny (16e et 19e s.) et maison ou grange de la Gélinais (fin du 16e s.) près d’un étang; dolmen du Rocher Jacquau au sud du bourg; usine d’aliments du bétail Michel (110 sal.), taille de pierre Art et Technique du Granit. La D155 traverse la commune au SO, l’A84 l’effleure, les deux ayant un échangeur mais sur le territoire de Saint-Étienne-en-Coglès (Maen Roch). La population (2 700 hab. vers 1860, 2 000 en 1960) a baissé jusqu’en 1999 mais a repris 270 hab. depuis.


Val-Couesnon

(4 350 hab., 7 901 ha) est une commune nouvelle d’Ille-et-Vilaine, créée en 2019 par la fusion de quatre communes autour d’Antrain.

Antrain (1 350 Antrenais, 931 ha) est un ancien chef-lieu de canton d’Ille-et-Vilaine, 27 km au NO de Fougères au bord du Couesnon, 21 km au sud du Mont Saint-Michel et 16 km ONO de Maen Roch. C’est un ancien relais et carrefour routier, qui fabriqua du drap et du cuir, et dont le nom signifie «entre deux eaux», en l’occurrence celles du Couesnon et de son affluent de droite la Loisance, qui confluent juste en aval du bourg. Il se veut «village des artistes», s’est doté d’un port de plaisance miniature et d’un camping et profite de la proximité de la forêt de Villecartier à l’ouest. Au sud du bourg, le manoir fort de Bonne-Fontaine, remanié au 19e s., montre un parc aménagé en labyrinthe végétal. Antrain a un collège privé, un hôpital local public (20 lits), quelques entreprises notables, de salaisons (J. Brient, 180 sal.), viandes (abattoir AIM, 80 sal.) et une fabrique d’extraits de plantes pour colorants et arômes, au groupe étatsunien Diana Naturals (100 sal.). Le nombre d’habitants a du mal à se maintenir mais n’a guère changé depuis le 19e siècle. Le nouveau canton nommé Antrain a 31 communes, 36 300 hab.

Saint-Ouen-la-Rouërie (830 Audoniens, 2 112 ha) est juste à l’est d’Antrain sur le plateau et limitrophe de la Manche; château de la Rouërie au nord, près de la limite départementale. La vallée encaissée de la Loisance borde le finage au sud et au sud-ouest; +60 hab. depuis 1999.

Tremblay (1 620 Tremblaisiens, 3 622 ha) est à 4 km au sud d’Antrain, et également bordée par le Couesnon et la Loisance; la commune, Kreneg en breton, a un collège public; élevages d’appâts la Verminière (25 sal.). Sur le plateau à l’ouest, Grand Bois de Pontavice; le finage s’étend largement vers l’est le long de la Loisance, atteignant celui de Maen Roch, qui est 13 km à l’est. Tremblay avait 2 700 hab. en 1881, 2 000 en 1954 et sa population a baissé jusqu’en 1999; mais elle a repris 160 habitants ensuite.

La Fontenelle (550 Fontenellois, 1 236 ha) est à 2 km NO d’Antrain, sur le plateau dominant le cours du Couesnon, qui fixe sa limite orientale. La D155 traverse le finage.