Communauté de communes Challans-Gois Communauté

Challans-Gois Communauté

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est une intercommunalité du nord-ouest de la Vendée, siégeant à Challans et associant onze communes, 45 000 hab., sur 44 500 ha. Outre Challans, Beauvoir-sur-Mer, Bouin, La Garnache, Saint-Christophe-du-Ligneron, Saint-Gervais et Sallertaine dépassent 2 000 hab.

Saint-Urbain (1 810 hab., 1 639 ha), 7 km au SE de Beauvoir, est juste au ras du Marais Vendéen, dont le Grand Étier ou Grand Taizan fixe la limite sud de la commune; camping, plusieurs élevages avicoles. L’essentiel de l’habitat est sur une presqu’île entre les marais, qui occupent tout l’ouest du finage; au NE près de Saint-Gervais, château de la Bonnetière (16e et 18e s.) à douves, bois et grande allée. La commune a bien plus que doublé sa population de 1999 (760 hab.).

Bois-de-Céné (2 020 Cenéens, 4 189 ha), 11 km au nord de Challans, est au bord du Marais Breton, qui occupe la moitié de la commune au nord-ouest, jusqu’à la limite départementale; ancienne abbaye de l’île Chauvet à l’ouest, observatoire des cigognes; entreprise de constructions Les Bâtisseurs Challandais (scop de 45 sal.). La commune a gagné 720 hab. depuis 1999, soit 55%.

Châteauneuf (1 050 Castelneuviens, 1 592 ha) 10 km NNO de Challans; mais elle a gagné 510 hab. depuis 1999, soit 94%; on y voit une motte de l’ancien château seigneurial, le moulin à vent classé dit Petit-Moulin (18e s.. Le nord du finage est dans le Marais Breton.

Froidfond (1 850 Froidfondais, 2 151 ha dont 120 de bois), 10 km ENE de Challans a trois des huit éoliennes du parc de l’Espinassière (La Garnache). La commune s’est accrue de 880 hab. après 1999, soit de +93%.


Beauvoir-sur-Mer

(3 990 Belverins, 3 519 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans la communauté Challans-Gois, 54 km au NO de La Roche-sur-Yon. La ville est au bout de l’ancienne presqu’île séparant le Marais Breton et le Marais Vendéen, à 3 km de la mer. Son territoire tient 5 km de côte entre le Port du Bec et le Grand Étier, ainsi que le passage du Gois, ancien accès à Noirmoutier; église romane des 10e-11e s., buttes de coquilles d’huîtres, un musée de l’âne et de la traction animale; le petit port du Bec, site d’ostréiculture à l’estuaire du Dain, est classé; mais Beauvoir est davantage un centre de services qu’un bourg touristique. Elle a deux hôtels et 270 résidences secondaires (un septième des logements).

Une longue file de maisons suit la D51 vers le NO à la traversée des marais, formant le hameau-rue du Port. Au sud-ouest, quelques maisons forment le quartier de Saint-Phi-libert, une hélistation avec piste d’ULM est au sud-ouest, assurant des liaisons avec l’île d’Yeu. Au NO, marais salants, claires à huîtres et hameau-rue des Arsais au sud du Port du Bec. La limite nord du finage suit le cours du Dain.

La commune accueille un atelier de confection Bleu Océane (50 sal.); négoce de carrelages et matériaux Réseau Pro (30 sal.), maçonnerie Gaudin (20 sal.), électricité Pillet (20 sal.), blanchisserie (Laverie de l’Île, 40 sal.); magasins Super-U (35 sal.) et Intermarché (35 sal.), autocars Nombalais (60 sal.). Un chantier naval Bénéteau de plus de 100 emplois a fermé en 2013. Sa population avait atteint 2 700 hab. dans les années 1850 et à nouveau autour de 1910; descendue à 2 200 en 1954, elle augmente régulièrement depuis et s’est accrue de 440 hab. après 1999. Le bourg abrite aussi les principales institutions de gestion des marais.


Bouin

(2 190 Bouinais, 5 131 ha) est une commune de Vendée 7 km au NNE de Beauvoir (pays de Challans-Gois). Le bourg occupe une ancienne petite île ovale, au milieu du Marais Breton à plus de 3 km de la mer; il a de belles maisons anciennes dont celles des sénéchaux et l’hôtel de ville, une église romane refaite en 1875. La commune tient 13 km de côte de la baie de Bourgneuf, fixés par une digue. Quatre ports se tiennent au débouché des étiers: le Collet tout au nord à la limite du département, pour le Falleron; les Brochets au NO, les Champs à l’ouest, le Bec au SO prolongé à l’est par le gros hameau de l’Époids. De larges polders flanquent le littoral: de Saint-Céran au nord, du Dain au SO. Bouin a un hôtel, mais pas de camping et seulement 270 résidences secondaires (20% des logements).

La commune pratique l’ostréiculture (110 parcs à l’Époids) et accueille un laboratoire conchylicole de l’Ifremer depuis 1998 aux Champs. Un groupe de 8 éoliennes Nordex a été mis en service en 2003 tout auprès, sur le polder du Dain; hautes de 102 m avec des pales de 40 m, elles ont une puissance totale de près de 20 MW, ce qui en a fait un moment le plus puissant parc de France; le promoteur est le syndicat départemental REVe (Régie d’Électricité de Vendée). La population communale a peu changé en deux siècles, passant par un maximum à 2 800 hab. autour de 1850, puis autour de 1910, un minimum à 2 100 autour de 1965; elle aurait diminué de 80 hab. après 1999.


Challans

(21 020 Challandais, 6 484 ha dont 454 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement des Sables-d’Olonne, 42 km au nord des Sables et 39 km au NO de la préfecture. La ville est juste au pied du plateau, près de l’extrémité du Marais Vendéen, et s’entoure d’une belle étoile de routes. Elle est depuis longtemps un lieu de foires et marchés, et de négoce de gros; les emplois tertiaires dominent largement, le principal pourvoyeur étant l’hôpital (500 sal., 150 lits). Challans est dotée d’un collège public et un privé, deux lycées publics et deux privés, une maison familiale rurale, une maison de retraite (Jardins Médicis, 40 sal.); elle propose un musée (Maison de l’histoire) et une base de sports mécaniques.

L’éventail de ses activités est remarquablement ouvert. La plus grosse entreprise est celle de la menuiserie Huet (280 sal.), spécialiste de portes et fenêtres, établie en 1945 et disposant de 8 sites en France (1 500 sal. en tout pour le groupe JH Industries) et plusieurs ateliers et négoces à Challans, un autre à Garnache. Ensuite, les chantiers Jeanneau (SPBI, 300 sal.) ont à Challans une unité de fabrication de bateaux de plaisance. En outre, Challans a d’assez nombreux ateliers: en agro-alimentaire Marine Harvest Rolmer ex-Fjord Seafood (poissons, 60 sal.), abattoirs et viandes Vendée-Loire (60 sal.), Seac (60 sal.) et Bichon (30 sal.), aliments du bétail Nutri-Vendée (20 sal.). En métallerie figurent les moules Cero (40 sal.), la carrosserie Guillonneau (20 sal.); armatures métalliques Atlantic (20 sal.). Les autres branches sont représentées par les plastiques Process (65 sal.) et Saitec (100 sal.), la confection Getex (65 sal.); scierie (Scierie de Challans, 30 sal.); pièces de béton Vendée-Béton (25 sal.) et Soriba (80 sal.).

Le commerce est actif, avec les négoces de quincaillerie Bailly-Quaireau (85 sal.), de fournitures pour automobiles Rembaud (30 sal.), de bois et panneaux DMBP (Roux, 50 sal.), de matériel informatique Espace Technologie (50 sal.), de matériel agricole (Motoculture challandaise, 35 sal.), de fournitures industrielles Pramac (20 sal.), les magasins Hyper-U (230 sal.) et Leclerc (175 sal.), Intermarché (45 sal.), Bricomarché (35 sal.), Conforama (30 sal.), Décorial-MrStore (25 sal.); gestion comptable BDO (30 sal.), Soregor (25 sal.); Crédit Mutuel (25 sal.); informatique Aleda (25 sal.), inventaires Fairson (50 sal.), ingénierie Serba (40 sal.); installations électriques Spie (65 sal.) et Séjourné (65 sal.), carrelage Gauvrit (25 sal.), travaux publics Bodin (60 sal.), espaces verts IDVerde (55 sal.); travail temporaire Transparence Vendée Ouest (115 sal.), Manpower (55 sal.), Adecco (40 sal.), Randstad (35 sal.), Delta Intérim (30 sal.); publicité Adrexo (50 sal.), ogicar (20 sal.), transports ATOS (25 sal.) et Baud (25 sal.).

L’agglomération s’entoure d’une rocade discontinue et, au nord, la D948 offre un très large contournement en voie rapide. Au sud, le finage contient un hippodrome et des serres, de nombreux lotissements, le château de la Vérie; un camping au Ragis. Il est très étendu au SE où il atteint le cours sinueux du Ligneron et compte plusieurs étangs d’anciennes carrières; au NE, bois des Gordonnières et gros hameau de la Flocellière; Challans avait 4 200 hab. en 1850, 5 500 en 1900, 5 800 en 1950 puis sa population s’est mise à croître sensiblement; elle s’est encore accrue de 4 240 hab. depuis 1999 (+25%). Les Volailles de Challans forment un groupe de spécialités fermières à label rouge, dont le fleuron est le poulet noir. La ville est le siège de la communauté de communes Challans-Gois. L’Insee accorde à Challans une unité urbaine et une aire urbaine, mais curieusement limitées toutes deux à la seule commune. Le nouveau canton de Challans a 12 communes, 46 200 hab.


Garnache (La)

(5 050 Garnachois, 5 949 ha) est une commune de Vendée dans la communauté Challans-Gois, à 8 km NE de Challans. Elle fut un ancien centre féodal, dont il reste des ruines du donjon et de tours, et le pays de Charrette, qui s’y était établi en 1790 à Fonteclose, au NE du bourg; on y fréquente un musée du passé et des traditions, une zone de loisirs avec plan d’eau; tumulus de la Butte Cavalière juste au sud du bourg; menuiserie industrielle JH (groupe Huet, 275 sal.); maçonnerie EGB (30 sal.); magasin de vêtements Formul (20 sal.), nombreux élevages avicoles. À la pointe SO, château de Bel-Enton et gros échangeur de la D948 avec la D32; menhir de la Pierre du Diable à Juchepie. Un parc de 9 éoliennes de la Compagnie du Vent, dit de l’Espinassière, a été ouvert en 2006 (6 Gamesa, 12 MW) à l’est, où il déborde sur la commune voisine de Froidfont. La commune a eu 3 500 hab. en 1911, et un minimum à 2 600 hab. en 1968; elle croît depuis et a gagné 1 410 hab. depuis 1999 (+39%).


Saint-Christophe-du-Ligneron

(2 590 Ligneronnais, 4 242 ha) est 12 km à l’ouest de Palluau, 9 km à l’est de Challans dans la communauté de Challans-Gois. Le village se tient sur une étroite butte que frôle au sud la D948; l’habitat s’est étalé de part et d’autre en lotissements de pavillons. Le Ligneron, affluent de droite de la Vie, traverse le finage au sud, dans un paysage d’étangs d’anciennes sablières. Le finage s’étale largement vers l’est. La commune a un atelier de plasturgie (SAT, Application des thermodurcissables, 65 sal.) et un transporteur (Pérocheau, 130 sal.), plus le nettoyage Vendée-Propreté (60 sal.); la commune a gagné 930 hab. depuis 1999, donc plus de moitié (+56%).


Saint-Gervais

(2 660 Gervinois, 4 190 ha dont 207 de bois) est une commune de Vendée dans la communauté Challans-Gois, 4 km ESE de Beauvoir-sur-Mer. Elle fut un centre d’élevage du cheval et dispose d’une station des haras nationaux; fabrique de condiments (Maugin, 30 sal.), scierie (Boutolleau, 25 sal.). La moitié septentrionale de la commune est dans le Marais Breton, à l’est de l’étier du Dain; l’autre moitié, dont le village, est au sud sur l’ancienne presqu’île de Beauvoir. La commune propose un petit hôtel et deux campings (190 places) près du village au SO. La population communale augmente depuis le minimum de 1975 à 1 340 hab.; elle s’est accrue de 980 hab. (+58%) depuis 1999, dépassant ainsi nettement le niveau qu’elle avait pu atteindre en 1851 et autour de 1900.


Sallertaine

(3 150 Sallertainois, 4 945 ha) est à 7 km ONO de Challans en Challans-Gois. Le bourg est posé sur une ancienne île calcaire dans le Marais Vendéen, au bord du Grand Étier, et la commune s’étend surtout dans le marais. Elle a une belle église romane classée du 12e s., le moulin à vent restauré de Rairé à l’ouest, l’écomusée de «la bourrine à Rosalie» tout à l’ouest, le menhir de la Belle Étoile au NO, un camping; constructions métalliques Arnaudeau (65 sal.) à la Malnoue, comptabilité Soregor (25 sal.); travaux publics Charier (35 sal.) et Merceron (20 sal.). En deux siècles la population a varié entre 2 500 et 1 800 hab. (en 1906 et 1968); elle a plafonné de 1975 à 1999, mais a augmenté de 860 hab. depuis (+38%).