Communauté de communes Vendée Grand Littoral

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communauté de communes au sud-ouest de la Vendée, dont le siège est à Talmont-Saint-Hilaire. Elle se nommait auparavant Moutierrois-Talmondais mais a obtenu d'adopter un nom plus flatteur en 2018, quoique les littoraux voisins soient bien plus «grands» par leur peuplement et leur fréquentation. Outre Talmont, Angles, Grosbreuil, Jard-sur-Mer, Longeville-sur-Mer et Moutiers-les-Mauxfaits ont plus de 2 000 hab.

La Boissière-des-Landes (1 400 Boissiérois, 2 374 ha), à 10 km NNO de Moutiers, offre le parc de la Chesnelie; conditionnement d’encres Prolaser (70 sal.), salaisons Traditions de Vendée (40 sal.), transports Capelle (50 sal.), Sablière de la Lande (25 sal.). La commune a gagné 290 hab. depuis 1999. Tout au nord, le hameau de la Poiraudière est proche d’Aubigny. Au SE du village, le hameau de l’Épinette profite du croisement de la D747 et de la D12. Le finage a une grande extension vers le SE, où il atteint le lac de barrage de Graon, au-delà du hameau de la Glorandière; plusieurs étangs d’anciennes sablières sont à l’est, près du Graon qui fixe la limite orientale de la commune. Une autre extension se projette vers le sud et le sud-ouest, incluant le hameau de Langlais et, plus loin, le château de la Chesnelie.

Saint-Avaugourd-des-Landes (1 080 Avaugourdais, 2 085 ha dont 126 de bois) est à 6 km NO de Moutiers; jardin botanique, enclos préhistorique. Vers l’ouest, le hameau du Guy Chatenay et le château de la Véquiaire voisinent avec des étangs; hameaux de la Croix Blanche et la Chabossière au sud, au-delà desquels une excroissance boisée entoure le château du Bois Renard (beau parc). La commune a 410 hab. de plus qu’en 1999 (+61%).

Saint-Vincent-sur-Graon (1 500 Graonnais, 4 879 ha dont 266 de bois), 5 km au NE de Moutiers, éparpille ses maisons aux abords d’un barrage construit en 1972, qui a créé un lac de 80 ha, 3,7 Mm³, divisé en deux branches dans les vallées du Graon et d’un affluent, le Fossé Chalon; charpentes (Snoci, 25 sal.). Le cours du Graon fixe la limite orientale de la commune, très étendue vers le sud depuis qu’elle a absorbé celle de Saint-Sornin en 1973 (180 hab.). Plusieurs manoirs sont distingués par leurs jardins: la Malcôte et la Bigeoire au NO, la Gaudinière au SE. Au sud, le château de Saint-Sornin est voisin de l’ancien village, qui est bordé de bois et auprès duquel sont le dolmen des Games et, vers le sud, le menhir de la Pierre Levée ou de la Chenillée. Au centre du finage, s’ouvre le trou de la carrière du Danger (rhyolite, Kléber-Moreau, groupe Eurovia, 250 000 t/an). La commune a gagné 430 hab. depuis 1999 (+40%).

Le Champ-Saint-Père (1 860 Pérois, 2 467 ha), 7 km à l’est de Moutiers, est à l’est du Graon; maison de retraite. Au NO, le finage longe le lac de barrage sur plus de 3 km, et accueille au pied du barrage l’usine des eaux (16 000 m³ d’eau potable par jour). Vers l’est, le finage atteint le cours de l’Yon, au-delà du hameau de la Saiverie. Au sud-est, le gros hameau de Noailles est en bordure des marais qui accompagnent la confluence du Graon et de l’Yon, rehaussée par la butte du Terrier de Saint-Gré (29 m). La commune a gagné 520 hab. (+40%) depuis 1999.

Curzon (510 Curzonnais, 590 ha), 12 km SE de Moutiers, est au bord du marais sur un promontoire dominant le Petit Lay. Le finage est partagé entre bas plateau à l’ouest et marais du Lay à l’est, le cours canalisé du Grand Lay fixant la limite orientale de la commune. Au nord-est, le hameau du Port de la Claye signale l’arrivée du Lay dans le marais; ponts du 18^e s., église à crypte classée. Curzon a gagné 150 hab. depuis 1999 (+40%).

Saint-Cyr-en-Talmondais (380 Saint-Cyriens, 1 391 ha), 9 km ESE de Moutiers, est sur le passage de la D949, camping. Juste à l’est du village est le château renaissance de la Court d’Aron (chambres), agrémenté d’un parc floral «et tropical» boisé de 10 ha. Au SO, manoir d’Archiais. La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999.

Le Givre (500 Givrais, 1 242 ha) est à 5 km SSE de Moutiers, au sein d’un finage très étiré du nord au sud; château de la Brunière au village (16^e s., avec parc), menhirs du Champ du Rocher et des Petites Jaunières non loin au sud, hameau de la Bouchetière loin au nord. Au SO, échangeur D949-D747 à Cloisy, camping à la Grisse; +220 hab. depuis 1999 (+ 79%).

La Jonchère (450 Jonchérois, 1 150 ha), 8 km SSE de Moutiers, est sur le bas plateau; vers l’ouest, le passage de la D747 a développé l’habitat autour de la Cigogne. Le finage atteint à l’ouest le cours du Troussepoil; +150 hab. depuis 1999 (+50%).

Saint-Benoist-sur-Mer (470 Bénédictins, 1 353 ha) est à 11 km SE de Moutiers et sans contact avec la mer, qui est à 12 km de la mer (9 à vol d’oiseau). le village est au bord des marais, au milieu desquels le Petit Lay dessine de larges méandres et que draine le canal des Bourosses; église du 13^e s., camping et base nautique; menhir de la Pierre Couchée au NE. Plus de la moitié des logements sont des résidences secondaires; la population a augmenté de 150 hab. depuis 1999 (+47%).

Six autres communes sont plus proches de Talmont.

Poiroux (1 100 Pérusiens, 2 538 ha dont 350 de bois), 9 km au NE de Talmont, se situe dans la vallée encaissée du Chatenay, barrée en aval par le lac de Fanfarine, qui a 23 ha, 3 km de long et stocke 1,5 Mm³ d’eau, flanqué de la «folie de Fanfarine», consacrée au Monde de l’arbre, avec musée de l’arbre et du miel; quelques bois et étangs à l’est; au nord, château de Bois Groland près de la Croisée du Lièvre. La population de Poiroux a augmenté de 470 hab. depuis 1999 (+75%).

Avrillé (1 410 Avrillais, 2 053 ha dont 408 de bois), 11 km à l’est de Talmont sur la D949, est le principal foyer talmondais de mégalithes, surnommé le Carnac vendéen. S’y voient aux abords du village de nombreux dolmens, surtout des menhirs dont certains ont jusqu’à 7 m de haut, et même un alignement. Le château renaissance de la Guignardière, dans un vallon à l’ouest du village, s’accompagne d’un étang et d’un parc boisé de 86 ha (l’Aventure historique); au nord, bois de la Garde. Avrillé a 360 hab. de plus qu’en 1999 (+34%), trois campings (410 places) dont un de luxe (140 places), 270 résidences secondaires (32% des logements).

Saint-Hilaire-la-Forêt (830 Saint-Hilairais, 1 088 ha), 9 km ESE de Talmont, est le siège du CAIRN (Centre archéologique d’initiation et de recherche sur le néolithique), qui y a aménagé un musée et même reconstitué une allée couverte, et qui organise des randonnées, l’accès aux mégalithes étant souvent difficile; dolmens des Créchaudes et de la Sulette au NE, hameau des Rablais et menhirs de la Rainière au nord. La commune a deux campings (260 places) dont un de luxe (180 places) et 160 résidences secondaires (36% des logements); elle a gagné 400 hab. depuis 1999 (+93%).

Le Bernard (1 230 Bernardais, 2 737 ha) est une commune de Vendée à 15 km ESE de Talmont, en Vendée Grand Littoral. Le village est tout à l’ouest de son finage, lequel n’est guère moins riche en mégalithes qu’Avrillé et a un musée des Géosciences; tour gallo-romaine à l’est, dolmens de Savatole et de la Frébouchère au nord du village, des Pierres Folles et menhir du Plessis au nord-est, cairn et dolmen du Pey de Fontaine au sud-est, où les gros hameaux du Breuil et de Fontaine relaient le village. Un parc de 5 éoliennes Nordex (11,5 MW) dit des Métairies a été installé en 2007 par la Régie d’Électricité de Vendée, au sud-est du finage près du Breuil. La population a augmenté de 620 hab. depuis 1999, un doublement. La commune a un camping (95 places) et 240 résidences secondaires (36% des logements).

À cet arrière-pays très visité s’ajoutent trois communes littorales.

Saint-Vincent-sur-Jard (1 320 Vincentais, 1 465 ha) 9 km SE de Talmont n’a qu’un étroit accès au littoral, mais prestigieux: c’est là que se retira Georges Clemenceau en 1920, et sa demeure est devenue musée. Au nord du village, qui est dans le vallon du Goulet, on voit le dolmen du Grand Bouillac. La commune a deux hôtels, trois campings (530 places) dont un de luxe (280 places), près de 1 500 résidences secondaires (71% des logements); elle n’avait que 450 hab. en 1975 et a encore gagné 450 hab. depuis 1999 (+50%); elle est encadrée par Jard-sur-Mer à l’ouest et Longeville-sur-Mer à l’est, plus peuplées.

(2 820 Anglois, 3 427 ha) est une commune de Vendée en Vendée Grand Littoral, 10 km au sud de Moutiers-les-Mauxfaits. Elle fait figure de station balnéaire et a grandi par lotissements de pavillons; elle n’avait que 920 hab. en 1968. Son territoire englobe une large part de marais, mais est séparé du littoral par celui de La Tranche. Il porte néanmoins quatre campings (770 places) dont trois de luxe (620 places) et la commune a près de 700 résidences secondaires (38% des logements). Un donjon subsiste au village de Moricq, 2 km à l’est du bourg d’Angles dans la même commune; au centre du bourg, une intéressante église abbatiale romane (classée) est issue d’un prieuré devenu abbaye au 14^e s. Le Troussepoil fixe la limite occidentale du finage, le Lay la limite orientale. Angles a gagné 1 210 hab. depuis 1999 (+76%).

(2 180 Grosbreuillois, 3 633 ha) est une commune de Vendée en Vendée Grand Littoral, à 9 km au nord de Talmont; meubles et agencement de magasins Guérineau (20 sal.). Bien qu’elle soit un peu éloignée du littoral (12 km ENE de Château-d’Olonne), sa population s’est accrue de 900 hab. depuis 1999, soit de +70%; elle a un camping. Vers l’ouest, château de la Bénatonnière et hameau de la Vigaire; hameaux de la Premaudière et l’Émerière à l’est, la Martinière au sud.

(2 680 Jardais, 1 657 ha) est une commune de la Vendée en Vendée Grand Littoral, à 7 km au SE de Talmont, sur la côte rocheuse qui fait face au sud, et dont les abords sont entièrement boisés. Un port de plaisance abrité par une jetée peut accueillir 500 bateaux, les plages sont étroites mais fréquentées, la côte rocheuse est attractive, surtout vers les falaises de la pointe du Payré tout à l’ouest. La commune tient 8 km de littoral. Le village a une église romane du 11^e s., mais remaniée; sur le bas plateau en arrière, sont quelques restes de l’abbaye du Lieu-Dieu, fondée par les prémontrés en 1196. Au NO, un grand espace de marais intérieurs (260 ha) en partie protégés est parcouru par le Payré et se prolonge dans Talmont; il est bordé au nord par les hameaux de la Vivière et de la Davière. La commune a un parc d’attractions Indian Forest, village-club, grand ensemble de camping Chadotel (70 sal.); magasin Super-U (50 sal.). Jard est «sur mer» depuis 1938; la commune n’avait alors que 970 hab.; sa population augmente peu à peu depuis 1965 et a gagné 430 hab. depuis 1999. La commune a deux hôtels, 7 campings (1 600 places) dont 4 de luxe (1 200 places) et 2 800 résidences secondaires pour 1 300 résidences principales.

(2 540 Longevillais, 3 805 ha dont 632 de bois) est une commune de la Vendée en Vendée Grand Littoral, à 14 km ESE de Talmont. Elle tient 7 km de côte, surtout sableuse. Le bourg est en retrait, mais fut jadis en bord de mer; il est situé à l’extrémité nord-occidentale du Marais Poitevin, où court le canal de Ceinture. Celui-ci enserre les prés de la Saligottière, dont le nom évoque le sel. Le marais a été séparé de l’océan par le gros cordon dunaire qui commence à l’embouchure du Goulet et dessine un grand arc jusqu’à la pointe du Grouin du Cou, à La Tranche-sur-Mer. Les dunes sont recouvertes par la forêt domaniale de Longeville, traversée au droit du bourg par une route bordée de villas menant à la plage de Longeville.

L’habitat se disperse également côté interne, en alignements le long du marais. La commune héberge plusieurs résidences et villages de vacances; écoles de surf, voile et char à voile sur trois plages en partie spécialisées. Longeville, nommée «sur mer» depuis 1983 seulement, a douze campings (1 950 places) dont 4 de luxe (1 230 places) et 2 400 résidences secondaires (1 200 résidences principales); travaux agricoles Bridonneau (25 sal.), résidence de vacances PTT (25 sal.). Sa population avait baissé de 1 900 hab. en 1954 à 1 700 en 1968, remontant légèrement ensuite. Elle a gagné 560 hab. depuis 1999 (+28%).

(2 160 Moutierrois, 923 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement des Sables-d’Olonne, 29 km à l’est des Sables et 23 km au sud de la Roche-sur-Yon. Le bourg, longé par le Troussepoil, a des halles de 1765, un collège public et un privé, de petits ateliers dont Cuir et Mode (30 sal.) et un négoce de produits agricoles du groupe Soufflet (60 sal.), un camping. Le château de la Cantaudière, de 1578, a été bâti dans le style défensif, à tours et créneaux; au SO, une enceinte de l’âge du fer a été découverte dans le bois Renard. La commune n’avait que 860 hab. en 1954 et croît depuis; elle a gagné 710 hab. depuis 1999 (+47%). Elle accueille le siège de la communauté de communes du pays Vendée Grand Littoral, qui groupe 20 communes (32 900 hab., 50 700 ha).

(7 700 Talmondais, 8 953 ha dont 416 de bois,) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement des Sables-d’Olonne, 14 km ESE des Sables. Talmont fut un port dans l’estuaire du Chatenay, colmaté par les vases et les sables et transformé en marais: la ville est à 6 km de la côte. Ce fut une place forte et un siège d’abbaye, érigé en principauté en 1020. Il reste de complexes et impressionnantes ruines de la forteresse, objets de fouilles et de restaurations, et de spectacles de nuit.

La commune résulte d’une fusion de 1974 avec Saint-Hilaire-de-Talmont, dont le bourg n’est qu’à 1 500 m au NE, sur l’éperon de confluence du Chatenay et du Payré. Elle offre un plan d’eau de 5 ha près du bourg dans la vallée du Payré, le parc de loisirs de la Bélière, le centre culturel du Talmondais. Juste au nord de Saint-Hilaire, subsiste le château des Granges-Cathus (1525). À 5 km NE de Talmont à la Templerie, s’est établi un village aéronautique privé dit Vendée Air Parc (52 villas, hangars et aérodrome), sur 70 ha, avec une piste bitumée de 850 m en une en herbe de 750 m (code LF8521).

La côte, de la baie de Cayola à l’embouchure du Payré, vers laquelle convergent d’autres petites vallées à fond marécageux, s’étend sur 6 km et elle est rocheuse, sauf à l’embouchure où sont havre et plage du Payré, bois, château et plage du Veillon. Le site du Payré abonde en bouchots à moules. L’urbanisation balnéaire s’est concentrée sur le site de Bourgenay, où se trouvent un port de plaisance, un château (16^e s.) avec musée, un golf, un collège privé, une maison familiale rurale et tout un village de loisirs sur un domaine de 85 ha et un domaine hôtelier de la chaîne Vacances Bleues (Jardins de l’Atlantique, 60 sal.), une résidence de tourisme PV-CP Resorts (25 sal.).

Au nord-ouest, une autre urbanisation littorale s’est développée sur la côte rocheuse au Parc de la Salle-Roy, avec deux campings et un aquarium, et un village-rue allant de la Mort-à-l’Âne à la Guiétrie. Au nord du finage, autour de la Malbrande, sont l’hippodrome et le musée de l’automobile. Le finage est très étendu vers le NE, où il aboutit aux hameaux du Bois Jaulin et, sur la D4, à celui du Moulin des Landes, au-delà du village aéronautique. À l’est au hameau de Sorin, le finage contient un barrage sur le Châtenay, et l’extrémité de son lac, qui s’étend dans la commune de Poiroux; hameau de la Gibretière au SE. Au sud de Talmont, sont la zone industrielle du Pâtis, les hameaux de l’Île Bernard et Ilaude, et des marais. Au SO, le village de la Guittière, la presqu’île du Port (camping), des marais salants et parcs à huîtres sont au débouché du Payré.

La commune a ainsi 3 hôtels (170 chambres), 10 campings (1 500 places) dont deux de luxe (700 places), 2 700 résidences secondaires (en 1999) contre 3 000 résidences principales. La grande entreprise de Talmont est celle de la boulangerie-viennoiserie Harry’s (au groupe italien Barilla) qui emploie 370 personnes; aménagements paysagers Merceron (35 sal.); supermarché U (110 sal.), hôtel des Jardins de l’Atlantique (60 sal.), résidence Maeva (25 sal.). Le nom de la commune résulte d’une fusion de 1973 entre Talmont, qui n’avait alors que 1 100 hab., et sa voisine du nord-est Saint-Hilaire-de-Talmont, peuplée de 2 300 hab., et qui d’ailleurs lui avait déjà été associée entre 1834 et 1849; depuis la fusion, la population a nettement augmenté et s’est encore accrue de 2 240 hab. depuis 1999 (+41%).

Talmont est le siège de la communauté de communes du Vendée Grand Littoral (20 communes, 32 900 hab., 50 700 ha). Le nouveau canton de Talmont, qui ajoute au Talmondais le pays des Achards, a 22 communes, 47 800 hab., 59 448 ha.