Communauté de communes des Vallées de la Braye et de l’Anille

Vallées de la Braye et de l’Anille (Communauté de communes des)

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intercommunalité à l’est de la Sarthe, siégeant à Saint-Calais; 20 communes, 15 800 hab., 41 505 ha. Saint-Calais, Bessé-sur-Braye et Vibraye ont plus de 2 000 hab. Le reste du territoire est divisé en petites communes.

Sainte-Cérotte (320 Cérottois, 1 436 ha) est à 6 km SO de Saint-Calais, église classée (12e-16e s.). À l’ouest, au-dessus de la vallée encaissée du Tusson qui borde le finage, manoir de la Chevalerie (15e s.).

Saint-Gervais-de-Vic (410 Gervaisiens, 1 603 ha dont 114 de bois) est à 4 km au sud de Saint-Calais dans la vallée de l’Anille et sur la D303; le territoire est limitrophe du Loir-et-Cher. La commune avait 650 hab. en 1946 et se dépeuple lentement depuis, perdant encore 40 hab. après 1999; manoir de la Béchuère (15e-16e) au sud, dans le vallon de la Redonne qui descend vers La Chapelle-Huon.

Marolles-lès-Saint-Calais (280 Marollais, 1 215 ha), 3 km à l’est de Saint-Calais en limite du Loir-et-Cher, est au passage de la D357; au NE, bois et château de la Croix. Une usine Somater fait des flaconnages en plastique (130 sal.), à l’extrême pointe sud du finage dans la vallée de la Braye.

Rahay (180 Rahaysiens, 1 894 ha dont 412 de bois), 9 km NE de Saint-Calais, est un petit village près de la limite départementale, qui suit le cours de la Braye; château de Coulonge au SO, château des Chevrons et bois des Maugrattés à l’ouest. La commune a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Conflans-sur-Anille (540 Conflanais, 3 080 ha dont 873 de bois) est à 3 km au nord de Saint-Calais. Le village est sur éperon de confluence de l’Anille et du Roulecrotte, d’où son nom de confluence. Une file de maisons est continue depuis Saint-Calais; châteaux des Treize Vents au sud, de la Barre à l’est du village. Le finage s’épanouit vers le nord-ouest, où il inclut le bois du Fief et le grand bois de Marchevert. Conflans a perdu 80 hab. depuis 1999.

Montaillé (560 Aillemontains, 3 018 ha dont 670 de bois) est à 4 km ONO de Saint-Calais dans la vallée du Pibeau, qui atteint l’Anille à Saint-Calais, à la limite de Conflans. Juste au sud du village, la commune est traversée par la D357 rectiligne. Au nord, le finage, longé à l’est par l’Anille, est dans le grand bois de la Pierre. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999.

Écorpain (300 Écorpinois, 2 126 ha dont 419 de bois) à 7 km ONO de Saint-Calais, est juste à la limite orientale de son finage. Un peu au nord, passe la D357. Au-delà vers le nord, tout le finage est sous le Bois des Loges.

Val-d’Étangson (530 hab., 3 131 ha) est une commune nouvelle, formée en 2019 par la fusion d’Évailé et Sainte-Osmane. Évaillé (350 Évailléens, 1 943 ha), 11 km OSO de Saint-Calais, est au bord du Tusson, qui vient du NO, traverse le finage et le borde au SE; église inscrite (11e et 16e s.), et 40 hab. de plus qu’en 1999. Sainte-Osmane (180 Osmaniens, 1 188 ha) est au SO d’Évaillé, 13 km OSO de Saint-Calais à la source du vallon du Court-s’il-Pleut, qui atteint l’Étangsort au SO du finage. La commune nouvelle a adopté la graphie Étanson pour le ruisseau écrit Étangsort par l’IGN.

Cogners (200 Cognerois, 1 360 ha dont 156 de bois 11 km SO de Saint-Calais sur le versant gauche du Tusson; bois du Panama et de Bon Refuie au NE.

Vancé (330 Vancéens, 1 247 ha), 15 km SO de Saint-Calais, est au au confluent du Tusson et de la Charmansonne Au sud, le finage lance une pointe le long du Tusson, dans la Vallée aux Thermaux; plusieurs grottes au pied du versant gauche du Tusson.

La Chapelle-Huon (560 hab., 1 865 ha dont 150 de bois) est 8 km au sud de Saint-Calais dans la large vallée de l’Anille, rive droite; étang du Moulin au NO. La vallée débouche sur celle de la Braye au sud-est du finage, qui se rétrécit en pointe jusqu’au conflluent. La commune a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Au nord du territoire intercommunal, cinq communes étaient associées à Vibraye dans le Val de Braye.

Lavaré (860 Lavaréens, 288 ha dont 700 de bois), 7 km à l’ouest de Vibraye, se signale par une église du 11e s. et une base intercommunale de loisirs avec un plan d’eau et camping, et a gagné 120 hab. depuis 1999. Le village, sur la D302, est doublé au sud par le lotissement des Palaines. La LGV traverse le nord du finage. Au sud se dressent deux buttes jumelles, de Montangis et de Montevroux. Au SO, la limite du finage suit le cours de la Longuève.

Dollon (1 530 Dollonnais, 2 533 ha dont 618 de bois) est à 11 km OSO de Vibraye. Son finage va au sud-est dans la forêt de la Pierre; la LGV traverse la commune, qui a eu jusqu’à 2 200 hab. en 1861, un minimum en 1980 (1 100 hab.) mais a regagné 290 habitants depuis 1999. Un château à l’est du village, avec haras, anciennes douves, camping. La Longuève fixe la limite communale au nord et au NE, le Dué à l’ouest, la Nogue au SE.

Semur-en-Vallon (450 Semurois, 1 513 ha dont 698 de bois), 9 km SO de Vibraye, dans la vallée de la Longuève, abrite un intéressant château du 15e et 18e s., à douves, dont les abords sont classés. La commune accueille l’usine Metaseval (150 sal., découpe et forge de métal), et Eroc (55 sal.), qui fait de l’outillage à découper, toutes deux au groupe EMI (famille Dufour), né à Semur en 1996 à partir de l’usine Metaseval de 1975 (340 sal. en tout dont un site en Roumanie). Semur entretient un train touristique sur voie Decauville, un muséotrain depuis 1972 autour d’un plan d’eau sur la Longuève.

Berfay (350 Berfaysiens, 1 828 ha dont 434 de bois) est 8 km au sud de Vibraye dans la petite vallée du Boutry, affluent de la Braye, sur la D1; Bois Clairs au NO, dans le prolongement de la forêt de Marchevert.

Valennes (330 Valennois, 2 670 ha dont 378 de bois), 12 km SE de Vibraye, se tapit au confluent du Boutry et du Fresnay, qui rejoignent juste à l’est la Braye, dont la large vallée traverse le finage du nord au sud, près de la limite départementale; château de la Quentinière au SO; Valennes a 50 hab. de plus qu’en 1999.


Bessé-sur-Braye

(2 260 Besséens, 2 060 ha dont 331 de bois) est une commune de la Sarthe dans la communauté des Vallées de la Braye et de l’Anille, 11 km au sud de Saint-Calais à la limite du Loir-et-Cher. La bourgade est sur la D303, au fond de la vallée encaissée de la Braye, affluent du Loir, juste en aval du confluent de l’Anille. «Station verte de vacances», elle conserve des maisons anciennes; elle a un collège public, et un embranchement ferroviaire depuis Château-du-Loir. Elle accueille plusieurs entreprises, dont une; maroquinerie et emballages Paullet (65 sal.); magasin Super-U (45 sal.), aliments du bétail Richard (20 sal.); mais Bessé a perdu en 2012 l’imprimerie Colwell (110 sal.); mais la grosse papeterie Arjo Wiggins (papier couché, groupe Worms), issue d’anciens tissages de toiles du 18e siècle, qui employait 520 personnes, a dû fermer en 2019.

Le cours de la Braye fixe la limite orientale du finage, et du département, donc de la région. Sur le plateau, se tient le grand château renaissance de Courtanvaux, site classé avec son parc, sur 62 ha. Au centre du finage, un vallon se distingue par le site d’habitations troglodytiques des Ratières. Le nom était Bessé jusqu’en 1891; la population communale a peu varié en deux siècles, avec un maximum à 3 000 hab. (sdc) en 1975 et une tendance à la diminution depuis, qui se prolonge: elle a perdu 390 hab. depuis 1999.


Saint-Calais

(3 440 Calaisiens, 2 276 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Sarthe dans l’arrondissement du Mans, 43 km à l’ESE de la préfecture dans la communauté des Vallées de la Braye et de l’Anille. Le bourg est dans la petite vallée encaissée de l’Anille, affluent de la Braye, au pied des ruines de son ancien donjon et sur l’antique voie de Blois au Mans, devenue N157. «Station verte de vacances» et site classé, Saint-Calais fut sous-préfecture, et le centre de services d’un Pays Calaisien étendu, mais qui s’est assez vite dépeuplé et n’offrait que des sols de sables et dépôts relativement peu fertiles.

On s’y occupa au travail du textile. La commune a une belle halle aux grains, de maigres restes d’une ancienne abbaye dont la fondation semble remonter au 6e siècle, une façade intéressante de l’église du 16e s. Elle est équipée d’un collège public et un privé, un lycée professionnel public; centre hospitalier (60 lits), bibliothèque-musée municipal, centre d’aide par le travail des Ateliers calaisiens (90 sal.).

Elle a quelques entreprises mais d’assez petite taille: agencement de magasins Atelier 41 (45 sal.), métalleries CMG (40 sal.) et SEE-Gallas (20 sal.), matériel électrique Niedax (55 sal.), installations électriques et téléphoniques CRT (Alquenry, 40 sal.); supermarché Carrefour (30 sal.), La Poste (30 sal.). Juste au nord du bourg, un étang de barrage offre plan d’eau et base de loisirs avec camping. L’habitat a colonisé les collines voisines; deux petites zones d’activités sont à l’est et au NE, au bord de la D357. Une extension du finage au NE atteint le bois des Maugrattes. Au SE, le finage touche à la limite du Loir-et-Cher. Sa population a assez peu varié, aux environs de 3 600 hab. de 1800 à 1914, un peu moins ensuite, et un maximum en 1982, après quoi elle a perdu près des habitants, et encore 450 depuis 1999. L’ancienne communauté de communes du pays Calaisien rassemblait 14 communes, puis s’est associée à celle du Val de Braye au nord. Le nouveau canton de Saint-Calais a 37 communes, 26 700 hab.


Vibraye

(2 630 Vibraysiens, 4 362 ha dont 1 793 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Sarthe dans l’arrondissement du Mans, 42 km à l’est de la préfecture, dans la communauté des Vallées de la Braye et de l’Anille. Le bourg, «station verte de vacances», s’étale dans la vallée de la Braye, rive droite, avec un petit faubourg rive gauche (le Chaussé); un collège public, de nombreux commerces et même une «université rurale»; camping et piscine au nord. La population communale, de 3 100 hab. en 1846, était descendue à 2 000 en 1954 puis est remontée jusqu’en 1990. Elle reste plutôt stable depuis. Le finage inclut au sud la vaste forêt de Vibraye, au sein de laquelle s’ouvre le gouffre de Maintenon; à l’ouest, hippodrome et château de la Justice.

Plusieurs entreprises en font un pôle d’emploi, équipé d’une zone industrielle et d’une zone artisanale: BSN Medical (Beiersdorf-Smith & Nephew), issu d’un laboratoire replié d’Alsace en 1939, emploie 140 personnes à la fabrication de tissus élastiques médicaux; Fassier (Charcuterie de la Sarthe, 190 sal.), entreprise locale apparue en 1948, est un spécialiste de charcuterie; Mecachrome (75 sal.), dont le siège est à Tours, a repris l’atelier JPX et la fonderie Rtec et fait de la mécanique de précision; IVA (groupe EMI, 50 sal.) du traitement de surfaces; agencement de magasins Agem (20 sal.).