Communauté de communes de Vie et Boulogne

Vie et Boulogne (communauté de communes)

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intercommunalité au nord de la Vendée, siégeant au Poiré-sur-Vie (15 communes, 12 300 hab., 49 200 ha). Outre Le Poiré-sur-Vie, Aizenay, Bellevigny, Les Lucs-sur-Boulogne, Saint-Denis-la-Chevasse et Saint-Étienne-du-Bois ont plus de 2 000 hab.

Beaufou (1 530 Meillerets, 2 906 ha), 9 km au nord du Poiré, a reçu en 2007 au sud-ouest du finage un parc de 6 éoliennes Enercon (12 MW) de la CNR. La commune, étirée sur plus de 10 km ONO-ESE, a une église du 12e s. et contient plusieurs hameaux dont la Vivantière à l’est à un croisement de routes, la Charnière au SE, l’Auspière à l’ouest. Elle a gagné 600 hab. (+65%) depuis 1999.

La Génétouze (1 950 Genestoisiens, 1 312 ha) est à 5 km au sud du Poiré; chapelle du 12e s.; la commune n’avait pas 600 hab. en 1960 et a crû sensiblement, surtout depuis 1975; elle a augmnté de 500 hab. (+35%) depuis 1999.

Palluau (1 090 Palludéens, 745 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement des Sables-d’Olonne, 24 km au NO de La Roche-sur-Yon, au-dessus de la vallée encaissée de la Petite Boulogne, affluent de la Vie. Elle conserve des ruines d’un château fort (13e s.); collège privé. Le village est à l’extrémité occidentale d’un finage allongé d’ouest en est. Le cours de la Boulogne le limite à l’ouest, celui de la Naulière à l’est et au nord. La population avait peu changé depuis 1900; mais elle vient de gagner 410 hab. depuis 1999, donc +60%. Palluau a animé une communauté de communes avant d’intégrer celle de Vie et Boulogne.

La Chapelle-Palluau (970 Chapellois, 1 301 ha) est à 3 km au sud de Palluau et a gagné 270 hab. depuis 1999, soit +39%. le finage est limité au sud par la Vie, à l’ouest par la Boulogne.

Maché (1 500 Machéens, 1 813 ha) est à 8 km SO de Palluau. Le village est bordé par le lac d’Apremont qui occupe la vallée de la Vie. La commune se dit capitale de la caille et donc de la «coturniculture», avec une fête annuelle et plusieurs élevages-abattages dont Robin (120 sal.), Caillor (20 sal.) et Deraumont (Cailles de la Vallée de la Vie, 20 sal.); village de vacances, ferme d’autruches. La D948 traverse en droite ligne le NE du finage. La commune accueille depuis 2008, tout au nord, le parc éolien de Bel Air, ouvert par l’espagnol Iberdrola avec 4 Gamesa (8 MW). Elle a 390 hab. de plus qu’en 1999 (+35%).

Apremont (1 820 Apremontais, 2 973 ha), 14 km au SO de Palluau et à 16 km SE de Challans, bénéficie d’un barrage sur la Vie, dont le lac de 167 ha (4 Mm3), le plus étendu de Vendée, s’étire sur 8 km et s’accompagne d’une base nautique. La commune abrite les restes d’un château renaissance, dont deux hautes tours du 14e s., en restauration; plusieurs anciens manoirs, certains à douves, dont l’Audardière (16e-17e) au SO, la Tuderrière (15e-16e s.) au SE; hameau des Habites au NO. La commune accueille une maison de retraite (Medica, 30 sal.), les ateliers de la Charcuterie vendéenne (150 sal.); elle a gagné 680 hab. (+56%) depuis 1999.

Falleron (1 600 Falleronnais, 2 864 ha) est à 10 km NNO de Palluau, à la source du petit fleuve du même nom qui draine le Marais Breton. le village est tout près de la limite départementale au nord, sur la D753. Il additionne un atelier du groupe Gastronome (volailles, 70 sal.), un tricotage (Maillet, 60 sal.), une menuiserie (Averty, agencement de magasins, 30 sal.); constructions métalliques SoFaBati (30 sal.) sa population a gagné 480 hab. depuis 1999 (+43%).

Grand’Landes (670 Grand’Landais, 2 049 ha dont 366 de bois) est à 3 km au NO de Palluau. Son finage s’étend vers le nord en direction de Legé et inclut la forêt de la Grande Lande à la limite du département; au centre, vaste centre d’enfouissement technique. Le village-rue est au sud. La population a augmenté de 280 hab. depuis 1999 (+72%).

Saint-Paul-Mont-Penit (820 Mont-Penois, 1 658 ha), 3 km à l’ouest de Palluau, accueille une fabrique de matériel médical (Medicatlantic, 120 sal.) et a gagné 330 hab. depuis 1999 (+67%).


Aizenay

(9 480 Agésinates, 8 106 ha dont 500 de bois) est une commune de Vendée dans la communauté Vie et Boulogne, à 9 km SO du Poiré, 16 km au NO de La Roche-sur-Yon sur la route de Challans. Le finage s’étend entre les vallées encaissées de la Vie au nord et du Jaunay au sud. Il est bordé au NO par le lac d’Apremont sur la Vie. La D948 contourne la ville par le SO, laissant au sud le château de la Marronnière et le hameau de l’Augizière. À l’est s’étend la forêt d’Aizenay, bordée au sud par la zone d’activités de la Gombretière sur la D948, au nord par le hameau de la Boule du Bois. La commune a encore environ 80 exploitations agricoles professionnelles, pour une production annuelle de 10 000 bovins et 10 millions de litres de lait. Aizenay avait 3 900 hab. en 1954 et croît depuis; elle a gagné 3 270 hab. depuis 1999 (+53%).

Le bourg a un collège privé et un collège public récent (2005), un hypermarché U de 230 employés; une grosse menuiserie (bois et pvc) de 420 employés (Cougnaud) dans la zone industrielle de la Forêt; Atelier 3T de construction métallique (60 sal.), plastiques MTO (30 sal.) et Oceplast (35 sal.); menuiseries GIMM (30 sal.) et MCPA (30 sal.), meubles en métal Resistub (30 sal.); sables et granulats Traineau (20 sal.); travaux publics Sedep (75 sal.), Poissonnet (40 sal.), Cise (30 sal.); plâtrerie Lilian (20 sal.), jardinerie Jardins de Vendée (25 sal.), négoces de boissons France Boissons (45 sal.), de pharmacie Cerp (25 sal.); de fournitures de boulangerie Praud (30 sal.); ingénierie Axiome (30 sal.); transports Legrand (45 sal.), Pedretti (30 sal.), TCDA (Dehergne, 25 sal.), SATP (50 sal.); vins Rémy Liboureau (20 sal.); La Poste (20 sal.); au total, 5 zones d’activités et un village artisanal, 3 700 emplois. Le nouveau canton d’Aizenay a 11 communes, 46 300 hab.


Bellevigny

(6 050 hab., 3 852 ha) est une nouvelle commune de Vendée créée en 2016 en Vie et Boulogne, et dont le nom, composé à partir de ceux des deux anciennes communes, Belleville et Saligny, réussit à introduire une mention de vigne qui n’y figurait pas; et Bellevigny n’a pas de vigne.

Belleville-sur-Vie (3 990 Bellevillois, 1 516 ha) est à 7 km ENE du Poiré, avec gare et échangeur pour la route à 4 voies vers La Roche-sur-Yon, qui n’est qu’à 13 km. Belleville est devenue «sur Vie» en 1887. Le bourg a une église classée à beau portail roman du 12e s.; il n’est pas au bord de la Vie mais le fleuve a ses sources dans la commune. La population est restée autour de 1 100 hab. de 1865 à 1965 puis a sensiblement augmenté, et s’est encore accrue de 950 hab. depuis 1999 (+31%). Tout au sud, la zone d’activité du Grand Monicq continue l’agglomération de La Roche-sur-Yon.

Belleville accueille plus de 2 100 emplois. Elle compte un chantier de construction navale Jeanneau (SPBI, 330 sal., bateaux de plaisance), une laiterie-beurrerie du groupe Eurial (270 et 200 sal.) plus la fabrique de protéines Bonilait (25 sal.), les meubles de cuisine Crea (25 sal.), plastiques Simab (20 sal.), emballages plastiques Extruplast (30 sal.), et un ensemble d’entreprises de banlieue, notamment dans le bâtiment avec Privat (constructions, 65 sal.) et sa filiale de bétons Novadal (55 sal.), les réseaux et aménagements agricoles Sodaf (80 sal.), les installations électriques Solargie (25 sal.); une école de conduite et de formation d’adultes Marionneau (CFRM et CEFP, 70 sal.); négoce agricole UCAL (60 sal.), M3 (négoce de matériel de travaux publics, 180 sal.), et le groupe Dubreuil avec Lubexcel et Actigaz (carburants, lubrifiants, gaz, 85 sal.); un collège public, un magasin Super-U (100 sal.).

Saligny (2 060 Salignais, 2 336 ha), 10 km au NE du Poiré, 2 km au nord de Belleville, est surtout résidentielle. Le village est rasé par la voie rapide qui mène de l’A83 à La Roche-sur-Yon; elle avait 830 hab. en 1975 et croît depuis, gagnant 860 hab. (+72%) depuis 1999.


Lucs-sur-Boulogne (Les)

(3 500 Lucquois, 5 315 ha dont 219 de bois) est dans la communauté Vie et Boulogne, 9 km au nord du Poiré. Le bourg est au-dessus de la vallée encaissée de la Boulogne, rive gauche. C’est un haut lieu des guerres de Vendée, dont la population fut victime d’un massacre en février 1794; musée-mémorial des guerres de Vendée de l’autre côté de la Boulogne, chapelle de 1867, chemin de la mémoire. Le Petit-Luc, sur un promontoire dominant la Boulogne, a des restes de remparts.

C’est aussi une bourgade fleurie (3 fleurs) et étendue, réputée compter plus de 100 hameaux. Elle a plusieurs ateliers de produits alimentaires, dont les pâtes feuilletées Mariebel (55 sal.) et les plats préparés La Belle Henriette (50 sal.); menuiserie Le Rabot Vendéen (20 sal.), confection (jupes Sefa, 50 sal.) et bâtiment (maçonnerie Morisset, 85 sal.). La commune abrite également l’École départementale du patrimoine historique et naturel de Vendée, créée en 2000 avec des fonds du Conseil général et qui dispose d’une dizaine d’antennes dans les grands sites vendéens. Tout au SE du finage, hameau de Daunière. Les Lucs sont devenus «sur Boulogne» en 1891; la population communale a culminé en 1906 à 2 800 hab., s’est abaissée ensuite jusqu’à moins de 2 100 en 1968 puis a repris; elle a augmenté de 750 hab. depuis 1999 (+27%).


Poiré-sur-Vie (Le)

(8 630 Genôts, 7 190 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement de La Roche-sur-Yon, 14 km au NO de la préfecturee. Le nom viendrait en fait de la pierre. Le gentilé semble faire référence aux genêts, présents aussi dans le nom de La Génétouze. La ville est au bord de la vallée encaissée du Ruth, affluent de gauche de la Vie. Son noyau est perché et petit, mais l’urbanisation a multiplié les lotissements alentour. Le Poiré a un collège privé et une maison familiale rurale, un Intermarché (40 sal.). Sa population croît depuis le minimum de 3 400 hab. (1954); elle a gagné 2 660 hab. depuis 1999, soit +45%.

La commune, étendue, a de nombreux hameaux, tels l’Aumère au sud, le Beignon Jauffrit et la Touche à l’est, la Maumenière et la Grande Roulière au nord, la Tenaillère au NE, près de laquelle se voit le dolmen de la Pierre des Farfadets. Le moulin à Élise a été restauré dans un beau site avec plan d’eau, jardin vendéen et sentier botanique; château de la Métairie (17e s.) au nord.

Le finage avance en pointe au SE jusqu’à inclure des lotissements de l’agglomération de La Roche-sur-Yon. C’est d’ailleurs là, à la Ribotière, que se trouvent la principale usine, celle des vérins hydrauliques Serta (220 sal.), ainsi que celle des matériels hydrauliques Hydrokit (120 sal.). Une nouvelle usine de constructions navales Jeanneau du groupe Bénéteau (SPBI, 200 sal.) est apparue en 2005, entraînant un atelier de l’accastillage suédois Selden Mast (25 sal.).

La commune a d’autres ateliers: plomberie Turquand (75 sal.), charpentes de lamellé-collé Fournier (50 sal.), matériel de levage Chabas et Besson (70 sal.), Mecanokit (50 sal.) et Altead (25 sal.); chaudronnerie Buton (35 sal.); machines-outils Didelon (30 sal.), constructions métalliques Cougnaud (25 sal.) et CMCY (20 sal.), installations électriques DVB (25 sal.) et thermiques Molle (20 sal.), finitions de bâtiment PPRV (35 sal.), travaux publics Atlan (65 sal.) et Guillet (45 sal.); transports Altead Augizeau (360 sal.) sur une nouvelle plate-forme (2015), transports par autocars Sovetopurs (150 sal.); supermarché Leclerc (80 sal.), Intermarché (40 sal.), négoce agricole Dipra (20 sal.). Au total, Le Poiré réunit quatre zones d’activité et un millier d’emplois.

La ville accueille le siège de la communauté de communes Vie et Boulogne, composée de 15 membres (42 300 hab., 49 200 ha).


Saint-Denis-la-Chevasse

(2 340 Dionysiens, 3 947 ha dont 264 de bois), 14 km au NE du Poiré sur la Boulogne, en Vie et Boulogne, réunit deux fabriques de gâteaux d’apéritif du même groupe Frandex, Europe Snacks et Patatys (250 sal., fonds IK Partners), un atelier de machines pour l’agro-alimentaire (Immequip, 30 sal.), un de matériels pour les élevages (MEV El Veo, 60 sal.) et un musée des ustensiles de cuisine anciens. Sa population croît depuis 1982 (1 400 hab.) et a gagné 650 hab. depuis 1999 (+39%); elle avait culminé à 1 900 hab. en 1901 et vient ainsi de dépasser ce niveau. Le bourg est à l’est du finage; l’Aurière et le Grand Châtenay au NO. Vers l’ouest, le finage est traversé par la D763 (aire de repos des Frênes) et la voie ferrée, avec zone d’activité de Saint-Denis les Luc; bois de l’Essart au nord.


Saint-Étienne-du-Bois

(2 140 Stéphanois, 2 944 ha) est à 4 km NE de Palluau dans la vallée de la Petite Boulogne, en Vie et Boulogne; atelier de matériel agricole (Monroc, 45 sal.). La commune a 680 hab. de plus qu’en 1999 (+%); son finage atteint au nord la limite de la Loire-Atlantique. À la pointe SO, hameau de la Maladrie avec maison de retraite.