Communauté de communes Sud Sarthe

Sud Sarthe (Communauté de communes)

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intercommunalité du sud de la Sarthe, siégeant à Aubigné-Racan et associant 22 communes, 29 000 hab., 60 570 ha. Aubigné-Racan, Le Lude et Mayet ont plus de 2 000 hab.

Verneil-le-Chétif (730 Vernaliens, 1 481 ha dont 323 de bois), 6 km NE d’Aubigné, est dans la vallée du Gruau, rive gauche; château de Mangé au SE, caves. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999. La limite orientale du finage longe la forêt de Bercé.

Vaas (1 560 Vedaquais, 3 014 ha dont 625 de bois), 5 km ESE d’Aubigné et voisine de Montval-sur-Loir, se veut «station verte de vacances», a une gare et une partie de l’ancien dépôt de chemin de fer, une fabrique de produits chimiques de nettoyage AG (150 sal.). Le nom de la commune et le gentilé évoquent un gué (vadum) du Loir, sur la route romaine du Mans à Tours. La population communale a très peu changé au 20e siècle et a perdu 100 hab. depuis 1999. Le village est sur la rive droite du Loir et a une église inscrite du 12e s. sur la rive gauche, un petit faubourg avec un moulin-musée. Au SO, le finage monte sur le coteau méridional et le plateau, au-dessus du site de Porte Denet. Au SE dans la plaine du Loir, hameau des Halles et château du Petit-Perray (18e s.). Vers l’est, le finage prend une bonne part du coteau nord du Loir, jalonné par plusieurs châteaux et le hameau de Moriers. Au NE, dans le bois des Bouleaux, dolmen de la Pierre Couverte; au NO, sur le coteau du Loir, château de Mazouet. et hameau de Valette au débouché de la vallée du Vieux Moulin.

La Bruère-sur-Loir (280 Bruérois, 1 147 ha), 9 km au SE d’Aubigné, est un petit village du Val du Loir un peu au sud de la rivière. Il a une église classée des 11e et 16e s., et quelques châteaux: juste au nord le Grand-Perray (18e s.), à l’est la Maison Rouge (1880, aux Orphelins apprentis d’Auteuil) accueillant un lycée professionnel catholique Saint-Martin. Au nord, le finage est bordé par le Loir, et troué d’étangs de sablières. Au sud, le château de la Gagnerie, refait au 19e s., est sur le talus méridional dominant le val. La population a dimiunué de 50 hab. après 1999.

Chenu (450 Catoniciens, 3 056 ha dont 665 de bois), 13 km SE d’Aubigné, 17 km ESE du Lude, insère son finage en pointe dans l’Indre-et-Loire; on y voit des traces d’une ancienne voie romaine, un viaduc d’Eiffel sur l’ancienne voie ferrée à l’ouest, de nombreux vergers et quelques bois; les Vergers de Chantesaie emploient 25 personnes, le négoce Gerfruit une quarantaine. Au village, ancienne grange dîmière (13e s.), église classée et château du Paty (15e et 18e s.); au sud, château de Chérigny. Chenu a 60 hab. de moins qu’en 1999; elle avait eu plus de 1 200 hab. vers 1820.

Saint-Germain-d’Arcé (350 Arcéens, 2 919 ha dont 753 de bois) est à 13 km ESE du Lude dans la petite vallée de la Fare, affluent de droite du Loir. Son finage lance vers le NO une digitation, le long de la Fare, qui atteint le Loir juste en amont du confluent. À l’ouest dans les collines, bois de la Frogerie et château d’Amenon et, près de la rive gauche de la Fare, dolmen d’Amenon. Au sud, vergers et conditionnement de fruits des Vergers sarthois (35 sal.); d’autres vergers se dispersent dans le paysage.

La Chapelle-aux-Choux (270 Chapellois, 1 443 ha dont 399 de bois), 7 km ESE du Lude, est au contraire un village du val, avec pour annexe proche le hameau du Port sur la rive gauche du Loir. Son finage est principalement dans la plaine, avec des vergers au NE du village. Toutefois, il mord au nord sur le plateau dans le bois de Nevilly, au sud sur des buttes et collines boisées (bois d’Amenon et de la Péraudière) où coule le Brûle-Choux, sous le château de la Châtaigneraie. La commune a perdu 60 hab. depuis 1999. Choux serait une déformation de chouan, la chouette.

Savigné-sous-le-Lude (440 Savignéens, 3 384 ha dont 869 de bois) est dans les collines au sud du Loir, à 9 km OSO du chef-lieu, elle a perdu 40 hab. depuis 1999; son finage est passablement boisé, avec un étang. Vers l’ouest, hameau des Ruaux et château de la Roltière en clairières. Au nord, le site du Foureau a un grand ensemble de vergers bordé d’étangs.

Luché-Pringé (1 580 Luchois, 4 939 ha dont 1 246 de bois), 10 km au NO du Lude sur la rive droite du Loir, juste en aval du confluent de l’Aune, est notée «petite cité de caractère» et «station verte de vacances». Elle offre une église classée à clocher carré et chœur du 13e s. avec une belle Pieta, et un château près du village; base de loisirs avec centre nautique. Pringé, un peu au NO de Luché, se tasse au pied du coteau nord du Val du Loir, autour d’un prieuré du 15e s. et près du site classé du château pré-renaissance de Gallerande (15e s., à 4 tours d’angles, très remanié au 19e), prolongé au nord par le bois de Gallerande. Au nord du finage, bois des Herses et hameau des Trémaillères. Au NE, le manoir de Vénevelles (15e au 18e s.) est au bord de l’Aune. Le finage s’étend largement à l’est sur le plateau, dans les bois de Cherbon et de la Grifferie; le château de la Grifferie (17e-18e s.) est juste au-dessus du Loir. Le finage comporte trois fractions de la plaine du Loir: une rive droite au SE, avec le confluent de l’Organne et du Loir et la réserve naturelle du Moulin de Vilaine; une rive gauche devant Luché, avec la petite zone d’activités du Breil, le château de la Tremblaie, le grand bois et l’ancien domaine de Mervé, troué des grands étangs de sablières, et la Voie verte sur l’ancien tracé ferroviaire; la troisième rive droite devant Pringé, avec la tour de Maupas et le site de l’ancien Port d’Aubigné. Luché et Pringé ont été réunies dès 1810; leur principal employeur est l’atelier de volailles du groupe Gastronome (Synavi-Dinde d’Anjou, 165 sal.). De 2 700 hab. en 1846, la population de la commune s’était abaissée à moins de 1 400 en 1975, avant de remonter légèrement; elle est restée stable depuis 1999.

Saint-Jean-de-la-Motte (980 Mottais, 3 203 ha dont 1 200 de bois), 15 km NO du Lude et 12 km NE de La Flèche, a 120 hab. de plus qu’en 1999. Le village est au sud du finage, sur le plateau qui domine la vallée encaissée de Carpentras, qui débouche sur le Val du Loir entre Mareil et Pringé. En face à l’ouest, hameau de la Croix Bourdon sur une croupe. La D323 traverse le finage à l’ouest, longée par les élevages avicoles des Guiminières et du Point du Jour. Dans les bois au NO, dolmen de la Table de Vignolles; au nord-est, menhirs de la Pierre Potelée et les Pierres de Mère et Fille dans la Lande des Soucis.

La Fontaine-Saint-Martin (630 Fontainois, 1 372 ha dont 835 de bois) est à 16 km NE de La Flèche, juste au sud de Cérans-Foulletourte. Le village est à l’orée de la forêt de Courcelles, à la source de la Vézanne qui coule vers la Sarthe au NO; le château du Maurier (16e et 19e s.) et son étang, au village, sont près de la source. Juste à l’ouest, la D323 traverse le finage du NNE au SSO. La commune a 160 hab. de plus qu’en 1999 (+34%).

Oizé (1 340 Oizéens, 1 691 ha dont 505 de bois) est à 10 km NO de Pontvallain au SE de Cérans; église classée du 12e s. La population s’est accrue de 600 hab. depuis 1999 (+80%).

Yvré-le-Pôlin (1 790 Paulinais, 2 184 ha dont 925 de bois), 9 km NNO de Pontvallain, 26 km SSO du Mans, a une bonne part de la forêt de Moncé, et un bon équipement commercial avec quelques petites entreprises. De 1 600 hab. en 1830, sa population s’était abaissée à 860 en 1962; elle a bondi à 1 750 en 1982 et évolue moins depuis.

Château-l’Hermitage (270 Castéliens, 939 ha dont 699 de bois), 7 km au nord de Pontvallain, a un très petit village en clairière dans les bois qui annoncent la forêt de Bercé, avec de beaux restes restes d’une abbaye génovéfaine (prieuré des 12e au 16e s.). Au NE, le hameau du Houx et la petite butte de Montagenet sont dans les bois. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (+125%).

Requeil (1 240 Requeillois, 1 389 ha dont 277 de bois), 5 km NNO de Pontvallain, s’est accrue de 200 hab. depuis 1999; église du 11e s., charpentes Cénomane (45 sal.), produits chimiques de traitement des eaux Odyssée (35 sal.). Au NE se tient le grand château de la Roche-Mailly (milieu du 19e s.), avec de beaux jardins.

Mansigné (1 600 Mansignéens, 3 631 ha dont 553 de bois) est 5 km à l’ouest de Pontvallain, 16 km au nord du Lude, 14 km au NO d’Aubigné. «Station verte de vacances», elle a une église à abside romane, un ancien hospice devenu maison de retraite, un étang de 27 ha avec base de loisirs dans la vallée du Casseau; machines à bois Cathild (40 sal.), La commune a gagné 210 hab. depuis 1999. L’Aune traverse le finage au sud-est et reçoit le Casseau à l’angle SO du finage juste en amont du château de Vénevelles (Luché-Pringé).

Pontvallain (1 720 Vallipontains, 3 488 ha dont 1 398 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Sarthe, 30 km au sud du Mans, au bord de l’Aune, rive droite, et de la D307; un collège public, un hôpital public; meubles SMIB (25 sal.). La population croît depuis le minimum de 1968 (950 hab.) mais elle avait dépassé 2 000 hab. au milieu du 19e siècle; elle a gagné 410 hab. (+31%) depuis 1999.

Sarcé (300 Sarcéens, 1 099 ha), 6 km NO d’Aubigné, a une église des 11e-12e s. (et en partie du 6e s.) et des restes de dolmens; château de Sarceau (15e-16e s.) au NE du village.

Coulongé (540 Coulongeois, 1 505 ha dont 438 de bois), 7 km à l’ouest d’Aubigné-Racan; église du 11e s., bois de Charbon à l’ouest, hameau des Maisons Rouges au nord.


Aubigné-Racan

(2 150 Aubignanais, 3 203 ha) est une commune au SE de la Sarthe à 12 km à l’ouest de Château-du-Loir dans la communauté Sud Sarthe. Elle est connue comme lieu de naissance de Racan (1589-1670), au château de Champmarin qui subsiste comme manoir du 16e siècle au NE du bourg sur le coteau du Loir, et s’accompagne d’un musée Racan; son nom a été ajouté à Aubigné en 1934. Elle est également connue pour son complexe gallo-romain de Cherré, site archéologique classé, au SO du finage, qui comporte un théâtre, deux temples, des thermes, un forum et un aqueduc et un parc-musée archéologique. Le bourg est dans la plaine du Loir au pied du coteau nord et le Loir fixe la limite méridionale du finage; étangs de gravières dans la plaine; château de Bossé au nord. La commune a une gare avec dépôt sur une ancienne bifurcation, et au sud au bord du Loir la cartonnerie de Varennes (Allard, emballages, 70 sal.); meubles et portails métalliques Méral (110 sal.), treillis métalliques Fimurex (25 sal.), installations électriques (Pasteau, 30 sal.), maçonnerie (Royer, 35 sal.). La population communale fluctue modérément autour de 2 000 hab. depuis deux siècles.


Lude (Le)

(4 430 Ludois, 6 836 ha dont 1 200 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Sarthe dans l’arrondissement de La Flèche, 20 km ESE de celle-ci sur la rive gauche du Loir. L’ancienne commune du Lude a 3 860 hab., 4 599 ha dont 800 de bois. Elle abrite l’un des plus célèbres châteaux de la Loire, d’allure médiévale mais aménagé vers la plaisance au temps de la première Renaissance, avec douves et quatre tours d’angle, terrasses et parc. La commune est «station verte de vacances», avec spectacles son et lumière et soirées historiques festives. Elle offre aussi quelques maisons anciennes et des hôtels bourgeois, un vieil hôpital du 18e s., musée de la Sentinelle (souvenirs militaires, drapeaux, coiffures) et espace Ronsard; un collège public, un centre de cure et réadaptation public.

La ville a perdu en 2014 sa grosse laiterie Candia, qui conserve toutefois un secteur d’activité (60 sal.); reste une fabrique de machines à affranchir de la firme d’origine britannique Neopost (jadis Havas puis Alcatel, 250 sal.); mécanique Tancogne (40 sal.), sièges des Ateliers du Lude (25 sal.), un Intermarché (45 sal.); négoce de fruits et légumes Gerfruit (35 sal.); Vergers de Chantesaie (25 sal.), La Poste (20 sal.). La population de la commune est assez stable depuis deux siècles, avec un maximum en 1982 (4 500 hab.) et un minimum en 1936 (3 200 hab.); elle a perdu 460 hab. depuis 1999.

Le finage s’étend dans la plaine du Loir, assez loin vers le NO où il contient le bois et l’étang de Coulaines, le château et la station fruitière de la Gannetière. Sur la rive droite juste à l’est de la ville, parc de loisirs avec piscine et camping, barrage de Malidor avec noria et passerelle, puis hameau de Malfrairie. Au-delà vers le NE, le territoire déborde sur le plateau. Le Lude a animé une communauté de communes du Bassin Ludois de 8 communes et 7 900 hab., maintenant intégrée à la communauté Sud Sarthe.

En 2018, Le Lude a absorbé par fusion la commune voisine de Dissé-sous-le-Lude, qui lui a apporté 560 Disséens, 2 237 ha dont 400 de bois. Dissé est à 4 km au sud du Lude au bord de la Marconne, affluent de droite du Loir; comme Savigné, son finage est dans les colllines au sud du Val du loir, et en limite du département; il atteint toutefois le Val au NE, au débouché de la Marconne et au passage de la D306. Au sud, château et bois de Mortier et, à la pointe sud, château de Laurière (15e et 19e s.); la population est stable depuis vingt ans. Le nouveau canton du Lude a 22 communes, 26 600 hab.


Mayet

(3 180 Mayetais, 5 396 ha dont 1 876 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Sarthe dans l’arrondissement de La Flèche, 30 km ENE de celle-ci, dans la communauté Sud Sarthe. La commune est «station verte de vacances» et englobe une partie de la forêt de Bercé à l’est, d’autres grands bois au NO. À l’est du bourg, étang, base de loisirs, et camping près du Fort des Salles, château des 14e-15e et 18e s. L’A28 traverse le finage à l’est, en partie dans les bois. Mayet a un collège public et une gare; cartonnages Adine (60 sal.), calendriers Lavigne Almanachs (35 sal.); comptabilité Fiteco (20 sal.). La population communale avait baissé depuis les 3 900 hab. de 1861, mais elle a gagné 230 hab. depuis 1999.