Communauté d’agglomération Laval Agglomération

Laval Agglomération

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intercommunalité de la Mayenne, à l'origine forte de 20 communes, 95 800 habitants sur 43 200 ha. Elle s'est agrandie en 2019 en fusionnant avec la communauté de communes du Pays de Loiron, à l'ouest, ce qui lui donne 34 communes, 112 800 hab., 66 500 ha. Outre Laval le chef-lieu, dix communes ont plus de 2 000 hab.: Argentré, Bonchamp-lès-Laval, Changé, Entrammes, Le Genest-Saint-Isle, L’Huisserie, Loiron-Ruillé, Louverné, Saint-Berthevin, Saint-Pierre-la-Cour.

Saint-Germain-le-Fouilloux (1 190 Germinois, 1 548 ha) est à 9 km NNO de Laval, sur une colline dominant la rive droite de l’Ernée, au-dessus du vallon de la Moyette; bois à la Dame au NO; elle avait 510 hab. en 1968, n’a crû ensuite que lentement, mais a augmenté de 500 hab. depuis 1999 (+70%).

Saint-Jean-sur-Mayenne (1 700 Saint-Jeannais, 1 781 ha dont 256 de bois) est 9 km au nord de Laval. Le centre est sur un étroit promontoire de confluence de la Mayenne et de l’Ernée, qui se rejoignent un peu plus au sud; il s’est agrandi au nord sur le plateau dominant les deux rivières, au sud sur la rive droite de l’Ernée (la Boistardière). L’Ernée traverse le finage en deux grands méandres très accusés; le bois et le château d’Orange (18e-19e s., avec parc) sont au NE de la commune, dominant la Mayenne; barrage de la Magnannerie sur la Mayenne, avec centrale électrique. Le finage s’étend aussi à l’est de la Mayenne, où se voient le château de la Girardière au sud, celui de la Chaussonnerie au nord, le château Gondin sous la crête du bois de Gondin dans une queue au NE du finage. La commune n’avait que 610 hab. en 1968 et a encore gagné 480 hab. depuis 1999; fabrique d’outillage Courteille (20 sal.).

Montflours (260 Montflourais, 793 ha) est à 14 km NNE de Laval; le village domine une tête de vallon descendant à l’ouest vers la Mayenne, qui borde le finage à l’ouest. Au NO, usine électrique de la Fourmondière face au site de Rochefort (Andouillé); en aval, château de la Motte Sérent; au SE, la barre boisée O-E du bois de Gondin fixe la limite de la commune; +50 depuis 1999.

Châlons-du-Maine (720 Châlonnais, 966 ha) est à 19 km NE de Laval, avec un finage étiré d’ouest en est; château de l’Aune au NE, voie verte, +280 hab. après 1999 (+62%).

La Chapelle-Anthenaise (1 020 Anthenais, 1 989 ha), 10 km NE de Laval, 6 km au NO d’Argentré, est une commune résidentielle, en croissance depuis les 410 hab. de 1962 et qui a gagné 340 hab. depuis 1999 (+50%); un centre d’aide par le travail. Au nord, château d’Anthenaise; à l’est, château de Gresse; voie ferrée Paris-Brest et, sur un ancien embranchement au NE, voie verte.

Soulgé-sur-Ouette (1 120 Soulgéens, 2 294 ha) est 15 km à l’est de Laval. Soulgé est devenue Soulgé-le-Bruant en 1801, puis a reçu son nouveau nom en 1972 en fusionnant avec Nuillé-sur-Ouette à l’est. Le finage est traversé par la N157 et, au nord, l’autoroute A81, au SO la LGV. Soulgé a une église romane classée; camping au NO, château de la Motte Valory au nord; le très petit village de Nuillé est perché à l’est sur un promontoire dominant le cours de l’Ouette. La commune a gagné 130 habitants depuis 1999; fabrique de conduits coupe-feu et matériaux isolants Extha (25 sal.).

Louvigné (1 140 Louvignéens, 1 256 ha), 11 km à l’est de Laval au sud d’Argentré, n’avait que 310 hab. en 1962; elle en a gagné 460 depuis 1999 (+66%). La D57 et la LGV se croisent au nord du finage. Celui-ci est borné au NO par le cours de la Jouanne, au-dessus duquel se dresse la butte du château des Roches.

Parné-sur-Roc (1 360 Parnéens, 2 374 ha) est une «petite cité de caractère» au bord de l’Ouette, rive droite, à 10 km SE de Laval, qui avait 670 hab. en 1968 et s’est accrue de 340 hab. (+42%) depuis 1999; église du 12e s. à fresques murales, anciens fours à chaux et habitat ouvrier associé; pisciculture; fabrique de vitrages isolants du groupe Pilkington (80 sal.), plastiques pour bâtiment Emaplast (50 sal.). Le finage, étiré du nord au sud, est traversé du NO au SE par la D21 rectiligne, qui passe un peu au nord du village; château du Plessis, ancien four à chaux.

Forcé (1 100 Forcéens, 494 ha), à 6 km au SE de Laval sur la route de Meslay et de Sablé, est un village de lotissements, traversé par la Jouanne que croise la D21. La commune n’avait que 270 hab. vers 1960 et s’est accrue de 190 hab. depuis 1999. Son finage contient plusieurs châteaux dont Poligny (19e s., quelques restes du 15e s.) et l’Orbière sur le coteau droit de la Jouanne à l’ouest, la Mazure sur le versant gauche au sud; une église du 11e s. à la Cassine; maçonnerie Landron (45 sal.).

Nuillé-sur-Vicoin (1 240 Nuilléens, 2 359 ha), 9 km au sud de Laval, sur le plateau dominant la rive droite du Vicoin, a une église classée avec retable, un hippodrome dans la vallée, une maison familiale rurale, et le château de Lancheneil, début 16e s., refait au 20e en néogothique, avec jardin, colombier inscrit, qui abrite un centre d’aide par le travail; elle croît également (+190 hab. depuis 1999). Plus à l’est, le château de Marthebise est sur le coteau de rive droite du Vicoin; châteaux du Tertre au SO du finage, de Courcelle au nord. Le finage est traversé du SSO au NNE par la D1.

Montigné-le-Brillant (1 290 Montignéens, 1 805 ha), à 9 km SSO de Laval qui s’orne de trois vieilles tours, se tient sur une butte dominant le cours du Vicoin, rive droite. Son nom était Montigné tout court jusqu’en 1896, date à laquelle la commune avait 840 hab. Elle n’en avait plus que 560 en 1968, puis a été entraînée dans la croissance lavalloise; elle a encore gagné 170 hab. depuis 1999; châteaux de l’Ardrier près du village, de Vaurambault au nord près du Vicoin, de la Villatte au SE. Une voie verte traverse la commune au pied du village, la D711 passe à l’ouest.

Ahuillé (1 850 Ahuilléens, 2 987 ha dont 250 de bois), 11 km SO de Laval, est un village de lotissements pavillonnaires; la commune n’avait que 840 hab. en 1968 et a culminé à 1 500 hab. en 1982; après un léger tassement, elle a regagné 440 hab. (+32%) depuis 1999. Le finage contient une partie de la forêt de Concise et le site classé de l’étang de Gouillat (31 ha), sur la Pillaudière en amont du moulin de Gouillat, suivi en aval par le château perché du Vieux Cour, puis celui de la Poupelière; châteaux de la Pilière au NO du bourg, de la Barbottière tout au SE où passe la D771; étang de la Chaussée à l’est.

À l'ouest, l'intégration de l'ancienne communauté du Pays de Loiron ajoute à la communauté d'agglomération les communes de Loiron-Ruillé, Le Genest-Saint-Isle et Saint-Pierre-la-Cour, et onze autres communes. Ce territoire, étiré du nord au sud le long de la limite de l’Ille-et-Vilaine, reste marqué par le bocage et cultive le souvenir de la chouannerie, des mines dans le massif ancien, et des forges associées à des étangs de barrage dans les vallées; nombreuses pistes hippiques.

Olivet (430 Olivetains, 997 ha dont 395 de bois), 8 km au nord de Loiron, est un village fleuri (4 fleurs), et a gagné 40 hab. depuis 1999. Son finage inclut un étang de 50 ha (partagé avec Saint-Ouën et Le Genest-Saint-Isle) et une partie du grand bois de Misedon, partagé avec Port-Brillet. Le bois de Misedon fut un refuge des chouans, et il est censé abriter la tombe de Jean Chouan, ancien passeur de sel et contrebandier insurgé contre le pouvoir, puis contre la République. Au sud-ouest, bois, étang et ancienne abbaye de Clermont (12e et 17e, classée). Le Vicoin borde la commune au sud, avec un étang, juste en amont de l’abbaye.

Saint-Ouën-des-Toits (1 780 Saint-Ouennais, 2 126 ha), 10 km NNE de Loiron, 14 km au NO de Laval, offre un hippodrome et, à l’ouest, un musée de la Closerie des Poiriers, qui fut la maison de Jean Cottereau, dit Jean Chouan. Elle accueille aussi l’entreprise d’installations électriques Elitel (45 sal.), un atelier de lingerie (Sycean, 30 sal.); hippodrome, haras et plusieurs pistes hippiques. Sa population croît aussi depuis les 770 hab. de 1968, et a ajouté 310 hab. après 1999. Au sud, la commune a une partie de l’étang d’Olivet, et au NO une part de celui de la Chaîne sur le Vicoin. Au NE hameau de Saint-Roch près de la voie rapide D31 et de son échangeur du Bouquet avec la D115.

Le Bourgneuf-la-Forêt (1 830 Bourgneuviens, 2 860 ha), 15 km NNO de Loiron, est sur la route de Laval à Fougères, au centre d’une étoile de huit routes. Son finage a longtemps fourni de la chaux aux forges; supermarché U (50 sal.), fabrique de moules Palicot (45 sal.), hippodrome; château (18e) et parc de Fresnay au NE, étang de Villiers au SO. Au SE, étang de la Chaîne sur le Vicoin, dont le cours fixe la limite orientale de la commune. La population communale s’est accrue de 270 habitants depuis 1999.

Bourgon (660 Bourgonnais, 2 097 ha) est à 20 km NO de Loiron. Le village est à l’extrême NO du finage, dominant le cours de la Vilaine et à la limite de l’Ille-et-Vilaine. Il dispose d’une base de loisirs sur la Vilaine dans la partie amont du très long lac de barrage de La Chapelle-Erbrée. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999.

Launay-Villiers (390 Launay-Villersois, 905 ha), à 12 km NO de Loiron, bénéficie des plans d’eau successifs de la «vallée des étangs», issus des forges qui utilisaient les eaux du Vicoin et de son affluent de droite le ruisseau des Petites Haies. L’ensemble forme un site classé de 216 ha sur trois communes. Le village est sur une butte qui domine à l’est l’étang de Villiers et porte le château de Villiers; +40 hab. depuis 1999.

Port-Brillet (1 850 Brillet-Pontains, 810 ha dont 430 de bois) est à 8 km NNO de Loiron et 18 km ONO de Laval. Le bourg est au bord du Vicoin et du grand étang des Forges (50 ha), et sur la voie ferrée Paris-Brest (gare). La commune ne date que de 1874 et son autonomie a été liée au développement des forges. Dernier témoin de ce temps, il restait dans le bourg même une fonderie sur le site de l’ancienne forge sous le barrage, qui fut reprise en 1882 par la firme sarthoise Chappée et orientée vers les appareils ménagers (groupe Jacob-Delafon puis marque Bécuwe-Thomselle); diversifiée, notamment vers le mobilier urbain, après sa reprise en 1988 par Pebeco (Focast); elle avait encore 85 salariés quand elle a fermé en 2011. Port-Brillet a un collège public, un centre d’aide par le travail (la Futaie), des étangs et une partie du grand bois de Misedon au nord; menuiserie et charpentes Bignon (120 sal.), ateliers textiles Maille-Création (pulls, 70 sal.) et Synertex (sous-vêtements, 40 sal.). La population de Port-Brillet était de 780 hab. à la création de la commune; elle est montée peu à peu à 2 000 en 1975, et a légèrement baissé ensuite, avant de se stabiliser.

La Brûlatte (720 Brûlattais, 1 524 ha dont 585 de bois), 5 km NO de Loiron entre Port-Brillet et Loiron, se tient entre voie ferrée et autoroute; grand bois des Gravelles, étang du Moulin Neuf partagé avec Saint-Pierre-la-Cour, zone d’activités de 160 salariés, avec stockage et conditionnement LBE (35 sal., groupe Nox), étang de Cornesse à l’ouest. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999. L’A81 traverse le sud du finage en étrangère, la D57 voisine suit la limite du finage au sud.

La Gravelle (540 Gravelais, 623 ha), 8 km ONO de Loiron au sud de Saint-Pierre-la-Cour et comme elle limitrophe de l’Ille-et-Vilaine, est traversée par la N157 et l’A81, avec un gros échangeur autoroutier avec péage et une zone d’activités utilisée par des entreprises de transport: Frigo Transport (90 sal.), Le Guevel (65 sal.), Defitrans (Delanchy, 40 sal.). Le finage a une part du bois des Effretais au NO, mais le bois des Gravelles est à La Brûlatte; à la limite sud naît l’Oudon, assorti d’étangs.

Saint-Cyr-le-Gravelais (550 Saint-Cyriens, 1 982 ha), 8 km OSO de Loiron, a son village à la limite du département, où il fait figure de modeste annexe du Pertre (Ille-et-Vilaine). Le finage est constellé d’étangs de vallons en cascade dans le haut bassin de l’Oudon; château de la Méaudière au SE; la LGV traverse le sud du finage; +60 hab. depuis 1999.

Beaulieu-sur-Oudon (510 Belloudoniens, 1 973 ha), 10 km SO de Loiron, à l’angle SO du territoire communautaire et ainsi en limite départementale, se signale par un musée de la moisson et l’étang de la Guéhardière au SE, sur l’Oudon; château du Logis au sud du village; +110 hab. après 1999.

Montjean (1 040 Montjeannais, 1 975 ha) est à 7 km SSO de Loiron et 16 km OSO de Laval. Le village est sur le tracé d’une ancienne voie romaine rectiligne (D32), au bord de l’Oudon. Mais ce qui reste du château féodal de Montjean, à grosse tour, est auprès de l’étang du Château, à la limite orientale du finage; château de Lanfrière au nord. La population de Montjean s’est accrue de 230 hab. depuis 1999.


Argentré

(2 880 Argentréens, 3 577 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Mayenne dans Laval Agglomération, sur le bord de la Jouanne, 10 km à l’est de la préfecture. Le bourg s’organise en plusieurs quartiers de pavillons sur les reliefs bordés à l’est par la Jouanne, à l’ouest par un vallon affluent; au sud du bourg, plan d’eau, avec base de loisirs et camping. L’A81, flanquée au sud de la LGV, traverse en étrangère la partie méridionale du finage; la zone d’activités de la Carie s’est toutefois équipée au NO du bourg à la bifurcation des D32 et D131; confection de chemises (Concorde, 60 sal.), lingerie ASC (60 sal.). La commune a plusieurs châteaux, surtout du 17e et du 19e s., dont Hauterive (13e au 18e s.) au NO du village, les Nuillés à l’ouest, Montaigu au sud sur la Jouanne, Vaussenay et Genusse au NE sur le coteau droit de la Jouanne, Rigohaut à la limite nord du finage; anciens fours à chaux au sud aux Rochers sur le coteau droit de la Jouanne, plusieurs pistes hippiques. Argentré n’avait que 1 000 hab. en 1968 (contre 1 800 en 1851) mais croît depuis; +480 hab. après 1999 (+20%).


Bonchamp-lès-Laval

(6 140 Bonchampois, 2 751 ha) est une commune de la Mayenne dans Laval Agglomération, en banlieue est. Le nom était seulement Bonchamp avant 1894. Le bourg est une cité fleurie (3 fleurs), dotée d’un vieux centre assez pittoresque avec des maisons anciennes et une église romane des 11e-12e s. à tour carrée; hippodrome, château des Auvais (19e s.); maison de retraite médicale Korian (50 sal.), haras à l’ouest avec pistes, au domaine des Barbé au NO, au Bois Morin au nord, à la Tessonnière à l’est, à Cormeré et les Prés au SE; étang de Barbé à l’ouest. La Jouanne traverse le finage au SE. La commune n’avait que 810 hab. en 1962, contre 1 300 en 1851; la croissance a été rapide ensuite: 3 000 hab. en 1973, 4 000 vers 1996. La population a encore gagné 1 200 hab. depuis 1999.

L’urbanisation est en trois blocs: des lotissements pavillonnaires serrés au nord de la D57 autour de l’ancien village, des pavillons plus espacés en milieu arboré au sud de la D57, un ensemble d’activités à l’ouest de part et d’autre de la même route, desservie notamment par un grand rond-point à son croisement avec la N162. Au nord, l’A81 traverse le finage en y offrant deux aires de service (Laval-le Coudray et Laval-Bonchamp), proche des LGV à la Courteille.

Outre un dépôt d’hydrocarbures, Bonchamp accueille sur ses trois zones d’activités d’assez nombreuses entreprises, dont la chaudronnerie Techni-Industrie (200 sal.), métalleries Abil (30 sal.); remorques Lider (80 sal.), mécanique Mené (35 sal.), Scieries du Maine (25 sal.), charpentes et couverture Courcelle (25 sal.), travaux publics Eurovia (130 sal.) et M. Benoît (30 sal.); négoces de bois et matériaux (Reséau Pro, 25 sal.), d’alimentation Sepal (20 sal.), de matériel agricole Concept Élevage (20 sal.), et négoce agricole AnjouMaine (25 sal.); vente par automates Autobar (50 sal.); plusieurs transporteurs dont Coué (120sal.), Calberson (SMTR, 55 sal.); Schenker (20 sal.), recyclage d’automobiles Dilange (20 sal.).

Le nouveau canton de Bonchamps-lès-Laval a 15 430 hab. et 7 communes.


Changé

(6 160 Changéen, 3 468 ha) est une commune de la Mayenne dans Laval Agglomération, juste au nord de Laval. Le centre-ville est sur la rive droite de la Mayenne mais l’espace urbanisé, fait surtout de lotissements pavillonnaires en arabesques, s’étend sur les deux rives de la Mayenne. Un peu au nord, le finage, étiré d’est en ouest, est traversé par l’A81, flanquée de la LGV; un gros échangeur à péage avec la D31 est à l’ouest, près du hameau des Landes. Au NO, hameau des Chênes Secs avec quelques entreprises sur la D31, et traces d’anciennes carrières, avec déchetterie à la Houdairie. La partie SE du finage est intégrée à l’agglomération de Laval par plusieurs zones d’activités autour du grand rond-point D900-N162, qui offre la communication la plus directe entre Laval et l’A81. Au NE, golf de Laval (83 ha, 27 trous) avec lotissement résidentiel (la Chabossière) au-dessus de la Mayenne, côté gauche.

Le groupe Lactalis y est très présent avec 950 salariés, répartis entre la laiterie Lactalis Fromages (200) et le centre logistique du groupe (310), les laits et crèmes Lactel (120), les produits frais lactés LNUF (210), les transports Guy Robin (70 sal.) et BPA (45 sal.). La métallerie-mécanique est bien représentée: fonderie Saint-Jean (140 sal., ex-AutoCast ex-Valfond reprise en 2012), métalmécanique AIMM (210 sal.) et STTM (30 sal.), équipements aérauliques France-Énergie (45 sal.), chaudronnerie-tuyauterie SIT (35 sal.), serrurerie Baron (20 sal.). Dans d’autres domaines, atelier de brochage Brio (160 sal.) du groupe Agir-Graphic; pièces plastiques Europlastiques (70 sal.) et Multitude (70 sal.); matériel de saisie informatique Osys (40 sal.); produits vétérinaires Ceva (25 sal.); viandes Abattage-Découpe (45 sal.). Une partie des activités est orientée vers les transports, la logistique et la distribution, notamment de denrées alimentaires, avec plusieurs transporteurs dont le groupe Séché (370 sal.) qui s’occupe aussi d’enlèvement de déchets; et Bouhallier (100 sal.), M. Bertin (35 sal.), Tradex (20 sal.).

Dans les services et commerces, Changé a des magasins Carrefour (25 sal.), Decathlon (45 sal.), Boulanger (30 sal.); centre technique Apave (30 sal.); service aux entreprises Coodémarrage (40 sal.), assurances Allianz (35 sal.), affaires Séché Alliance (35 sal.), Prest Alliance (20 sal.); comptabilité Fiteco (65 sal.), Altoneo (40 sal.), Sofidem (40 sal.), et Soregor (20 sal.), ingénierie Farago (25 sal.); négoce de matériel Bretagne Manutention (25 sal.). Dans le bâtiment, installations électriques Eiffage (150 sal.), SPIE (80 sal.), Dessaigne (30 sal.), Elitel (20 sal.); nettoyages SPID (Deniau, 90 sal.), Samsic (35 sal.), Maison et Services (30 sal.), Madeline (20 sal.), gardiennage CGS (55 sal.), publicité Adrexo (20 sal.); espaces verts Leroy (75 sal.); travaux agricoles Gobe (25 sal.).

La commune accueille une clinique neuro-psychiatrique (45 sal.), des bases de loisirs avec plan d’eau sur la Mayenne, un golf; on y préserve les sites classés du Sault Gaultier et de la Châtaigneraie. Changé a eu 2 400 hab. en 1861 puis sa population s’était abaissée à 1 240 hab. en 1931 et n’était encore que de 1 400 hab. dans les années 1960; elle a sensiblement crû ensuite, passant les 3 000 en 1984, et gagnant 1 060 hab. après 1999.


Entrammes

(2 290 Entrammais, 2 616 ha) est une commune de la Mayenne dans Laval Agglomération, 10 km SSE de Laval. Le territoire communal s’allonge sur 10 km, bordé à l’ouest par la Mayenne. Au bord de celle-ci, juste en amont du confluent de la Jouanne, se trouve l’ancienne abbaye du Port du Salut, devenue célèbre pour ses fromages, dits port-salut, dont la production fut engagée en 1874. L’activité s’y poursuivait au titre de la SAFR (groupe Bel), intervenue en 1959 et qui y occupait 200 personnes; mais la fabrique a fermé en 2005. Il reste des parties de l’abbaye du 13e siècle et le monastère est occupé; barrage avec centrale électrique.

Le bourg est sur les basses collines dominant la rive gauche de la Jouanne et frôlées à l’ouest par la N162; châteaux du Rocher au NO au bord de la Mayenne, de la Drugeotterie sur le coteau droit de la Jouanne, du Vallon au nord sur le versant droit de la Jouanne. Plusieurs hameaux s’échelonnent sur la N162, dont Montauciel tout au nord, la Coudre au centre-nord. Le château de la Cour d’Ouette est au sud, sur le versant gauche de l’Ouette; un autre château est au confluent de l’Ouette et de la Mayenne. Des thermes gallo-romains ont été trouvés dans la commune, où sont aussi les carrières de Chaffenay (30 sal.) et la maçonnerie SMRBA (Duret-Sabin, 25 sal.); voyages par cars Titi Floris (30 sal.). Au nord, l’aérodrome de Laval-Entrammes (codes LVA et LFOV) occupe 100 ha, à moitié sur le territoire de Laval; il est doté de deux pistes de 1 530 m (bitume) et 1 230 (herbe); il enregistre 1 200 passagers par an dont 300 en vols internationaux et le reste en aéroclub et tourisme privé; école de pilotage, aéroclub, vol à voile et parachutisme. Le trafic est de 12 000 mouvements par an, dont 300 commerciaux, 3 700 voyages privés et 8 000 d’aéroclub. Entrammes avait moins de 1 000 hab. en 1954 (1 500 en 1851) et croît surtout depuis 1970; elle a gagné 470 hab. depuis 1999. Le nom (entre eaux) est bien justifié par les deux confluences de la Mayenne avec la Jouanne et l’Ouette rive gauche, le Vicoin rive droite.


Genest-Saint-Isle (Le)

(2 180 Genestois, 1 859 ha) est une commune de la Mayenne à 7 km NE de Loiron et 10 km ONO de Laval dans Laval Agglomération. Le village originel est au pied du versant gauche du Vicoin et s’est beaucoup étendu vers le nord par lotissements; gare sur la voie Paris-Brest et zone d’activités dans la plaine du Vicoin; à l’est, le hameau du Haut Bourg est frôlé par la LGV. Au NO, la commune a une part de l’étang d’Olivet. La commune résulte d’une fusion de 1972, Saint-Isle, petit hameau à l’extrême SO, ayant alors 90 hab. Elle a accueilli l’abbaye cistercienne de Clermont (1152), dont il reste une grande église du 12e s. et dont le site est classé. La population communale a fluctué entre 800 et 1 100 hab. au cours du 19e s., monté à près de 1 300 à la veille de la guerre de 1914, et n’était que de 780 hab. en 1968; elle a entamé alors une belle croissance sous l’impulsion de Laval, gagnant encore 240 hab. depuis 1999.

La commune abrite un centre d’élevage d’animaux de laboratoire (Janvier, 290 sal.), un laboratoire de recherche biotechnologique de la firme Porsolt (50 sal.), et une tôlerie STSM (Tôlerie Service Mayennais, 70 sal.); plus, à l’ouest du village dans la vallée du Vicoin, une usine de traitement de l’antimoine (Produits chimiques de Lucette, 25 sal.), dernier avatar des mines de la Lucette. Au SE, une petite fraction du finage est traversée par l’A81 et la LGV. Saint-Isle est une ancienne paroisse, dont subsiste un hameau au SO du finage.

La Lucette. Le premier filon de la mine d’or de la Lucette fut découvert en 1901 par Herrenschmidt qui, attiré par un bloc de pierre observé chez un collectionneur, avait obtenu une concession trois ans auparavant. La mine fonctionna jusqu’en 1934 après avoir fourni 8 700 kg d’or et 42 000 t d’antimoine. Puis l’usine, dans la vallée du Vicoin au passage de la voie ferrée, à l’ouest du bourg, a continué à fonctionner, sur des minerais importés. La société est passée par divers propriétaires, dont la société Thistle, liée à des aventuriers internationaux des mines et des diamants, qui l’a cédée en 2001 à la société minière belge Sudamin, incorporée ensuite dans le groupe néerlando-américain AMG, propriétaire de la société Produits chimiques de la Lucette (PCDL) spécialisée dans l’antimoine — tandis qu’une compagnie des Mines de la Lucette, qui réalise des investissements dans l’immobilier commercial et industriel et siège à Paris, appartient depuis 2010 à Icade, filiale de la Caisse des Dépôts, après être passée par le groupe financier états-unien Morgan Stanley. Les environs ont également montré dans les plis du Silurien des ressources en anthracite, mais trop minces pour avoir été exploitées.


Huisserie (L’)

(4 390 Huisseriens, 1 472 ha) est une commune de la Mayenne dans Laval Agglomération 5 km au sud de la préfecture. Son finage est bordé à l’est par la vallée encaissée de la Mayenne; sur le coteau s’échelonnent les châteaux de la Houssaye à l’est du bourg, Bonne au centre-sud, la Bonne Métrie face au Port du Salut et la Morlière tout au sud. Le site de Persigand, à l’extrême pointe sud sur la Mayenne, se signale par son écluse et une ancienne centrale électrique. L’habitat principal, largement pourvu en lotissements, est complété au NO par le quartier de l’Aubépin, au NE en bord de Mayenne par celui de Sainte-Croix, au-dessus duquel se tient le château du Pâtis. Au nord, elle partage avec Laval le bois de l’Huisserie et l’hippodrome de Bellevue; haras du Bocage à l’ouest, maison de retraite (Medotels, 40 sal.). La commune, surtout résidentielle, avait 730 hab. de 1954 à 1962 puis est entrée en croissance, passant les 2 000 hab. en 1980; elle a augmenté de 710 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de L’Huisserie a 9 communes et 15 400 hab.


Laval

(52 360 Lavallois, 3 422 ha) est la préfecture de la Mayenne. La ville est au bord de la Mayenne et au centre du département, sur l’axe de circulation Paris-Rennes. La ville ancienne est rehaussée par le Vieux Château, de pierre sombre, dont des parties datent des 10e-11e s. et dont le donjon cylindrique est du 12e s.; restauré, il abrite le musée d’art populaire en partie consacré au «douanier» Rousseau (1844-1910), natif de Laval, et un musée d’archéologie et d’histoire naturelle. À côté, le Nouveau Château renaissance, en pierre blanche, date de 1640. Le palais de justice occupe une galerie renaissance datant de 1540 et réaménagée au 19e s. La porte Beucheresse arbore deux grosses tours du 15e s.; le Pont Vieux en dos d’âne, médiéval, traverse la Mayenne.

La Grande Rue marque encore le centre ancien, orné de quelques belles maisons comme celle du Grand Veneur (renaissance); la cathédrale de la Trinité a des parties du 11e siècle. Le grand jardin de la Perrine s’étire le long de la Mayenne en aval de la ville, avec musée et école de dessin. Sur la Mayenne, flotte un bateau-lavoir où se tiennent en été des expositions. Laval est le lieu de naissance d’Ambroise Paré, Henri Rousseau, Alfred Jarry et Alain Gerbault, et honore leur souvenir par des manifestations. Au nord de Laval sont la chapelle carolingienne de Pritz et un port de plaisance.

La ville est entourée d’une rocade et traversée par la voie ferrée Paris-Brest; stade nautique en amont sur la Mayenne. Au sud, le finage est assez étendu pour inclure rive droite le lycée agricole et des haras, la moitié du bois de l’Huisserie et de l’hippodrome, rive gauche le château des Bois Gamats et son parc, le village de Saint-Pierre-le-Potier, le quartier de la Croix Bataille et le bois de Bourg en Bourg, ainsi que l’aérodrome (qui toutefois déborde au sud sur Entrammes). Celui-ci (codes LVA, LFOV) couvre 110 ha, a une piste bitumée de 1 660 m et une en herbe de 1 250 m; aéroclub, parachutisme et vol à voile et aérogare avec un millier de passagers par an dont un tiers en vol international, 12 000 mouvements dont 400 commerciaux et 3 600 voyages privés. Au nord au contraire, le finage est entièrement urbanisé.

La ville a pris une certaine densité dans les activités tertiaires; elle a un centre hospitalier de 480 lits, une polyclinique de 180 emplois et 150 lits; 6 collèges publics et 3 privés, 5 lycées publics et 6 privés. L’enseignement supérieur est présent avec IUT (quatre départements), IUFM, Esiea (École supérieure d’informatique, électronique et automatique), Estaca (École supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile); lycée agricole public, Institut supérieur des métiers de l’Université catholique d’Angers, École supérieure de la création interactive numérique (Escn); centre d’aide par le travail; Institut rural et maison familiale rurale. Laval a lancé le Cemcat (Centre européen des matériaux composites avancés pour les transports) comme centre de ressources technologiques et accueille aussi un centre technique Asept pour l’asepsie de production dans l’industrie agro-alimentaire, des ateliers protégés Adapei (135 sal.), Lavallois Sicomen (75 sal.), et LEA (60 sal.), un centre d’économie rurale (250 emplois), ainsi qu’un régiment des transmissions (42e RT) de 1 200 personnes.

Le parc du technopole de Laval favorise trois pôles depuis 1996: sécurité alimentaire, réalité virtuelle (sic), compatibilité électromagnétique. Plusieurs usines travaillent à l’équipement des automobiles: forge Gevelot Extrusion (220 sal.), Valéo (systèmes de refroidissement, 350 sal.), Mann+Hummel (450 sal., pièces plastiques), mécanique Faral (65 sal.), Oger (35 sal.) et 3MO (55 sal.), matériel électrique Socamont (35 sal.). En électricité et électronique se distinguent les usines des pompes Salmson (490 sal.), des appareils de communication Thales ex-Thomson (200 sal.), la sous-traitance électronique Cofiddur-EMS (270 sal.).

En agro-alimentaire, outre une usine de volailles SNV (groupe LDC, 260 sal.) et les viandes Holvia-Porc (100 sal.), Laval est surtout connue pour être le siège du groupe Lactalis ex-Besnier, qui emploie sur place 470 personnes (330 au siège, 100 à l’informatique, 140 à des services divers) et propose un «Lactopôle» en forme de musée.

Parmi les autres établissements, sont quelques ateliers de textile dont TDV Industries (tissage de coton, 170 sal.), SEF (Société d’enduction et de flockage, tapis, 65 sal.), Tissus d’Avesnières (40 sal.); cartonnerie Saica Pack (125 sal.), produits vétérinaires Ceva (75 sal.), plusieurs imprimeries dont Imaye Graphic (150 sal.) du groupe Agir-Graphic qui a aussi un atelier de brochage à Changé; sables et granulats Chaffenay (35 sal.).

Dans les services et commerces apparaissent le Crédit Mutuel (690 sal.) et le Crédit Agricole (320 sal.), les assurances et mutuelles Macif (210 sal.), le Crédit Foncier (95 sal.), l’Harmonie Mutuelle (60 sal.), la Mutualité Française Anjou-Mayenne (MFAM, 80 sal.); Orange (110 sal.), centres d’appels Cosel (Coriolis, 380 sal.), Téléperformance (250 sal.) et Teletech (85 sal.); distribution d’électricité Enedis (90 sal.); nettoyages Onet (270 sal.), GSF Celtus (180 sal.), Atmos (45 sal.), Blanchisserie du Maine (40 sal.); publicité Easycom (45 sal.).

Dans les grands commerces figurent la Coopérative agricole de la Mayenne (CAM, 550 sal.) et deux hypermarchés Leclerc (240 sal.) et Carrefour (170 sal.) plus un supermarché Carrefour (50 sal.), un Intermarché (60 sal.), Brico-Dépôt (50 sal.), Bricoman (40 sal.); négoces de fournitures industrielles et métaux Beauplet Languille (65 sal.), de matériaux Buron (35 sal.), alimentaire Miko (50 sal.) et Theseo (35 sal.), de matériel agricole SM3 (45 sal.); horticulture Sauvé-Guittet (30 sal.).

Dans le bâtiment et les transports, gestion immobilière Meduane (140 sal.), OPHLM (125 sal.); peinture en bâtiment Lucas (100 sal.), Frétigné (60 sal.), Marchand (45 sal.), installations électriques Smec (55 sal.), thermiques CSM (35 sal.), isolation Lucas Reha (50 sal.), maçonnerie Grevet (30 sal.), travaux publics Eiffage (60 sal.), STPO (50 sal.); traitement des eaux Feljas et Masson (55 sal.), transports urbains du groupe Keolis (140 sal.) et autocars Transdev (150 sal.), Transports Rapides du Maine (50 sal.), routage SITI (40 sal.), SNCF (50 sal.). Le Stade Lavallois, qui obtient souvent de bons résultats en football, emploie 55 personnes.

La commune de Laval avait 20 000 hab. vers 1850, 30 000 en 1900, 35 000 en 1954, 51 500 en 1975; sa population est à peu près stable depuis, le territoire n’étant pas de très grande taille et l’expansion se portant sur ses banlieues; elle a officiellement 2 020 hab. de moins qu’en 1999. Trois zones urbaines sensibles ont été définies, seules dans le département: les Fourches à l’ouest (2 400 hab., 31 ha), les Pommeraies au nord-est (1 900 hab., 39 ha) près des grandes zones industrielles, et la zup Saint-Nicolas au sud-est (3 700 hab., 42 ha).

L’unité urbaine Insee comprend quatre communes (avec Changé, L’Huisserie et Saint-Bertevin), serait de 67 200 hab. (11 570 ha), l’aire urbaine (46 communes) 121 900 hab. (99 500 ha). L’arrondissement modifié a 34 communes, 112 900 hab. La communauté d’agglomération Laval Agglomération rassemble 20 communes, 95 800 habitants sur 43 200 ha. Trois nouveaux cantons portent le nom de Laval; ils se partagent le territoire communal et lui seul.


Loiron-Ruillé

(2 700 hab., 3 993 ha) est une nouvelle commune de la Mayenne, créée en 2016 par fusion. Loiron (1 710 Loironnais, 2 299 ha) était un chef-lieu de canton, 12 km à l’ouest de Laval. Le village conserve l’entrepôt de la société de déstockage Noz, réinstallée à Saint-Berthevin en 2013; CFM (35 sal.), Mayenne Prod (35 sal.) et SLM (20 sal.) y font du conditionnement à façon; bois et étang des Rochettes à l’est du village. La D57 (ex-N157) et l’A81 passent au nord du finage, parallèles. L’autoroute a deux aires de repos, la Sornière et la Paplonnière. Ruillé-le-Gravelais (980 Ruilléens, 1 694 ha), proche de Loiron (2 km à l’ouest) et en continuité d’habitat, a une menuiserie de plastiques (Poupin, 65 sal.). La limite nord de son finage suit le tracé de la D57; au NO, château de Terchant, avec parc et étang; un peu au nord, Bois du Parc. La LGV traverse tout le finage de la commune nouvelle, du NE au SO. L’Oudon coule à l’ouest. Loiron-Ruillé a gagné 770 hab. depuis 1999 (+39%). Le nouveau canton de Loiron a 14 communes et 17 000 hab., exactement comme la communauté de communes du Pays de Loiron; v. Laval Agglomération.


Louverné

(4 320 Louvernéens, 2 058 ha) est une commune de la Mayenne dans Laval Agglomération, 7 km NNE de la préfecture sur la route de Mayenne. Cette commune de banlieue croît depuis 1962, où elle n’avait que 1 100 hab., contre 2 000 en 1876; elle a encore gagné 1 330 habitants depuis 1999 (+45%) et s’est garnie de vastes lotissements de pavillons qui donnent à la ville une curieuse forme en croissant. La N162 a été légèrement détournée vers l’ouest et partage au SO un gros échangeur à péage avec l’A81, près du hameau de Niafles, assorti d’une zone d’activités. La LGV longe l’A81 au sud du finage et y croise la voie ferrée Paris-Laval. Entre le bourg et l’axe LGV-A81, un ensemble d’anciennes carrières pour fours à chaux fournit un site accidenté et assorti d’une dizaine d’étangs; château de la Bigottière au nord du bourg, hameau de la Ricoulière au NE. Le cours du Fresne limite le finage au nord.

Le principal employeur est l’usine de plastiques pour automobiles Mann+Hummel (440 sal., groupe allemand), qui s’agrandit après avoir choisi entre la Mayenne et la Tchéquie, et y transfère son usine du Pas-de-Calais. Les quatre zones d’activités hébergent une plate-forme de distribution frigorifique de la Stef (TFE, 25 sal.) et des entreprises de transports, dont Ambroise Bouvier Froid (65 sal.) et Denis (35 sal.). Dans la production, sérigraphie Publi-Décor (80 sal.), boulangerie Bridor (45 sal.), produits vétérinaires Ceva (80 sal.), pompes Wilo Salmson (70 sal.); dans le bâtiment, maçonnerie (Bâtiment Mayennais, 60 sal.), finitions Plafitech (30 sal.); entreprise de travaux acrobatiques de montage Ouest-Acro (65 sal.).


Saint-Berthevin

(7 640 Berthevinois, 3 211 ha dont 483 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Mayenne dans Laval Agglomération, 5 km à l’ouest de la préfecture. Le bourg, au bord du Vicoin, est séparé de Laval par un ensemble de zones d’industrie et de commerce, et dispose de sept zones d’activités. Les principales usines sont la carrosserie Gruau (450 sal.), d’origine locale (1933) et disposant de 1 100 sal. sur 17 sites (210 M€); Gys, également d’origine locale (initiales du fondateur), pour les postes de soudure et chargeurs de batteries (330 sal.), depuis 1964, du groupe états-unien Tenneco (Walker-Monroe, 250 sal.) qui travaille pour l’automobile (échappements et amortisseurs), de SPPP qui fait de la peinture de pièces plastiques (125 sal.). S’y ajoutent quelques ateliers: chaudronnerie et matériel de travaux publics Mauguin (40 sal.); emballages Ecopal (35 sal.), menuiserie Babin-James (35 sal.), meubles Monnier (25 sal.); peinture Gerault (45 sal.), isolation Isore (65 sal.), installations électriques Sorelum (25 sal.).

La commune héberge un centre commercial de l’agglomération lavalloise avec un hypermarché Leclerc (310 sal.), des magasisn Leroy-Merlin (100 sal.), Cultura (25 sal.), Intersport (20 sal.), Jardiland (20 sal.); plusieurs sociétés de finances, conseil et administration du groupe de déstockage Noz (originaire de Laval, avec entrepôts à Loiron): Futura (80 sal. en trois sociétés), TDM (35 sal.), Ascof (30 sal.), RA Expansion (30 sal.), Socad (25 sal.), Spac Nord (25 sal.) et AJ Packaging (25 sal.); un négoce d’équipements d’automobiles (Technodis, 30 sal.) et des garages, et un ensemble logistique avec les transports Bréger (270 sal.) et Buffet (130 sal.). Saint-Berthevin a aussi un centre de formation d’apprentis, une maison familiale rurale, plus le contrôle laitier regroupé de la Sarthe et de la Mayenne (Clasel, 230 sal., 3 700 adhérents). Jadis, la commune fut connue pour son marbre rose et ses fours à chaux pour les amendements agricoles.

L’espace habité est surtout fait de lotissements pavillonnaires traversés par la D57 et contournés au nord par une rocade (D900). Le plateau est bordé à l’ouest et au sud par la vallée encaissée du Vicoin, qui reçoit à droite la Perche et offre à Coupeau un plan d’eau, avec base de loisirs et camping. Le territoire communal inclut au sud la forêt de Concise, où est la grotte de Jean Chouan (privée, fermée); le site du Petit Saint-Berthevin est classé, ainsi que celui du domaine de la Fenardière. La voie ferrée Paris-Brest traverse le nord du finage, empruntant au NO la vallée du Vicoin. L’A81 et la LGV passent au nord-ouest, traversant en viaduc le Vicoin, avec embranchement de la LGV sur la voie Paris-Brest. Une ancienne voie ferrée accueille la voie verte Laval-Renazé au SE. À l’est vers Laval, centre commercial, parc des expositions des Loges avec unité universitaire, lotissement arboré de la Bretèche sur le relief, zones d’activités de la Giraume au SE, haras. La population communale, qui avait connu un premier maximum à près de 2 400 hab. en 1856, s’était abaissée à 1 300 dans les années 1930 et n’était encore que de 1 700 hab. en 1962; elle a atteint les 4 000 dès 1973 et augmente encore, mais au ralenti: elle a gagné 570 habitants depuis 1999. Le nouveau canton de Saint-Berthevin a quatre communes et 16 100 hab.


Saint-Pierre-la-Cour

(2 200 Pierrot-Courtois), 1 569 ha) est une commune de la Mayenne dans la communauté de Laval Agglomération, 12 km NO de Loiron, à la limite de l’Ille-et-Vilaine au passage de la voie ferrée de Paris à Brest (gare), 4 km à l’ouest de Port-Brillet. Elle a une grosse cimenterie du groupe Lafarge (160 sal.) exploitant une vaste et profonde (115 m) carrière , chaudronneries Mabris (35 sal.) et Espo Ouest (20 sal.), travaux publics Foucher (FTPB, 70 sal.); plus une collégiale du 13e siècle avec musée archéologique, un collège catholique, des courses de chevaux. La population communale a plafonné en 1975, un peu diminué ensuite mais a augmenté de 540 hab. depuis 1999 (+32%). château de la Cocherie au nord, bois des Effretais au sud, étangs de la Forge et du Moulin Neuf à l’est.