Métropole Rennes Métropole

Rennes Métropole

'

Highslide JS

est une intercommunalité d’Ille-et-Vilaine, associant 43 communes, 433 000 hab. sur 70 500 ha et dotée d’un statut de métropole. La plupart des communes ont plus de 2 000 hab.: Acigné, Betton, Bourgbarré, Brécé, Bruz, Cesson-Sévigné, Chantepie, La Chapelle-des-Fougeretz, La Chapelle-Thouarault, Chartres-de-Bretagne, Chavagne, Chevaigné, Cintré, Corps-Nuds, Gévezé, L’Hermitage, Laillé, Montgermont, Mordelles, Nouvoitou, Noyal-Châtillon-sur-Seiche, Orgères, Pacé, Pont-Péan, Le Rheu, Romillé, Saint-Erblon, Saint-Gilles, Saint-Grégoire, Saint-Jacques-de-la-Lande, Thorigné-Fouillard, Vern-sur-Seiche, Vezin-le-Coquet.

Neuf petites communes complètent le territoire, dont six voisines au nord-ouest de la métropole.

Bécherel (690 Bécherellais, 57 ha), ancien chef-lieu de canton, 35 km au NO de Rennes, a un territoire minuscule. Le bourg figure parmi les «petites cités de caractère». Ancienne châtellenie juchée sur une colline à laquelle elle se limite (la racine du nom serait beg, pointe, hauteur). Pourtant elle fut une ville de marchands de toiles aux 17e et 18e s., reste connue comme la première «cité du livre» en France: depuis 1989, elle a attiré de nombreux libraires et artisans du livre qui ont occupé d’anciennes maisons de tisserands, tient un marché mensuel et reçoit 40 000 visiteurs par an, qui peuvent aussi apprécier ses maisons anciennes, ses belles halles, ses restes de murailles et ses jardins; à 1 km à peine, mais dans le département voisin, se trouve la château de Caradeuc. L’entreprise de charcuterie Brocéliande occupe à Bécherel 200 personnes (jambons); le groupe Unicopa l’a cédée à la Cooperl de Lamballe fin 2009. La population a un peu augmenté depuis le minimum de 1982 (530 hab.).

Miniac-sous-Bécherel (780 Miniaçois, 1 355 ha), sa voisine juste au SE, conserve le menhir des Roches du Diable et a un finage bien plus agricole; la commune a gagné 210 hab. depuis 1999.

La Chapelle-Chaussée (1 260 Chapellois, 1 476 ha), 26 km NO de Rennes, lui succède à l’est et a un château des 16e-17e s. au bourg. Plus proche de Rennes, elle progresse plus sensiblement: + 480 hab. depuis 1999, soit +57%.

Langan (930 Langanais, 780 ha), 24 km NO de Rennes, est juste au sud de La Chapelle, bordée à l’ouest et au sud par le ruisseau de l’Étang du Saut, qui rejoint la Flume à Gévezé; +150 hab. depuis 1999.

Parthenay-de-Bretagne (1 660 Parthenaisiens, 480 ha), 21 km NO de Rennes, a une belle église (15e-18e s.) et, au SO, le château de la Cotardière, des 15e et 19e s. avec étang. La croissance récente est spectaculaire et a valu au bourg une série de lotissements: +1 090 hab. après 1999, +195%, un quasi-triplement!

Clayes (830 Clayens, 428 ha), juste au SO de Parthenay, 21 km ONO de Rennes, se signale par son château du 18e s. avec parc en site classé, et par sa croissance (+360 hab. après 1999, soit +77%).

Les autres communes sont plus dispersées.

Le Verger (1 470 Vergéens, 1 579 ha), 27 km OSO de Rennes, bordée au sud par le Rohuel et au nord par le Serein, accueille le traiteur LV Restauration (25 sal.); château du Bonnay à l’est. La commune n’avait que 350 hab. vers 1950. Le bourg s’est entouré de lotissements de pavillons, la population passant les 1 000 hab. vers 1992; elle s’est encore accrue de 360 hab. après1999 (+32%). Le finage a été l’objet d’une extraordinaire manipulation en 2012: la commune étant séparée du territoire de la Métropole par le territoire de Talensac, membre de la communauté de Montfort et qui souhaitait le rester, la «continuité territoriale» légalement indispensable pour rattacher Le Verger à la Métropole a été assurée par la cession d’une étroite bande de terrain au sud de Talensac, le long du Rohuel, large de quelques mètres et longue de 5 km, d’environ 9 ha au total, affublant ainsi Le Verger d’une très étroite queue qui la rend voisine de Modelles…

Saint-Armel (1 880 Arméliens, 775 ha), à 12 km SSE de Rennes au-delà de la Seiche, a gagné 460 hab. depuis 1999 (+32%). La commune est bordée à l’ouest par la voie rapide D165 et la voie ferrée vers Nantes, qui y a un arrêt; entre les deux s’est rempli le parc d’activités du Vallon; maçonnerie C2R (20 sal.), négoce de fruits et légumes Solarenn (25 sal.), traitement des eaux Sarp (25 sal.), transports Muret (35 sal.).

Saint-Sulpice-la-Forêt (1 380 Sulpiciens, 672 ha), 17 km NE de Rennes est à 6 km à l’ouest de Liffré mais de l’autre côté de la forêt de Rennes et donne sur la vallée de l’Illet; elle abrite quelques restes de l’ancienne abbaye du Nid-aux-Merles; +60 hab. après 1999. Elle ne touche au reste du territoire de Rennes Métropole que par l’angle SO, voissinant avec Betton sur 175 m…


Acigné

(6 700 Acignolais, 2 955 ha dont 246 de bois) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes Métropole, 11 km au NE du centre de Rennes. Son finage est traversé par la vallée du Chevré (ou Veuvre), qui conflue avec la Vilaine près du bourg, et bordé au sud par la Vilaine. Cette banlieue est surtout résidentielle, mais contient la grosse fabrique de matériel de levage Mailleux (MX, 470 sal., chargeurs agricoles notamment); peinture Tiriaut (40 sal.), maintenance électrique Minelec (45 sal.) et installations électriques Bernard (45 sal.); aide à la personne Le Relais (120 sal.) et Home Service (30 sal.).

Le finage atteint au nord la limite sud de la forêt domaniale de Rennes; château de la Bouëxellerie et étangs des Forges au NE; au SO, château des Onglées. Acigné avait un peu moins de 1 500 hab. dans les années 1930 et a entamé ensuite une croissance tranquille (1 800 hab. en 1968), accélérée après 1975: elle a gagné 1 350 hab. depuis 1999, formant un ensemble compact de lotissements juste au nord de la Vilaine, qui reste distinct de l’urbanisation de Noyal-sur-Vilaine au sud.


Betton

(11 200 Bettonnais, 2 673 ha) est un ancien chef-lieu de canton d’Ille-et-Vilaine dans l’agglomération de Rennes, 7 km au nord de la préfecture et membre de Rennes Métropole; c’est une commune principalement résidentielle de part et d’autre de l’Ille et du canal d’Ille-et-Rance, qui avait 1 800 hab. en 1950 et qui est passée à 4 800 en 1975, 7 000 en 1990 et continue sa croissance, gagnant 2 500 hab. depuis 1999 (+29%). Elle a un centre d’aide par le travail de l’Adapei de 125 salariés, une clinique et centre de réadaptation de 120 salariés, un collège public, une gare sur la voie vers Saint-Malo. Parmi les principaux employeurs: ingénierie Bourgois (70 sal.), informatique et données Ubiflow (50 sal.) et Cedricom (35 sal.); imprimerie TPI (70 sal.), pré-presse Artefacto (50 sal.), pâtisserie Keroler (40 sal.); magasins Leroy-Merlin (125 sal.), Decathlon (100 sal.), Magasin Vert (30 sal.); travaux publics Schmitt (40 sal.). nettoyage Pchitt (35 sal.). Le nouveau canton de Betton a 6 communes, 47 200 hab.; il est le plus peuplé du département.


Bourgbarré

(3 900 Bourgbarréens, 1 420 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes Métropole, 14 km SSE de la préfecture; laiterie et centre logistique du groupe Lactalis (300 sal. en trois unités), industrie du bois (parquets Panaget, 130 sal.), entreprise de construction Legendre (200 sal.) et location de matériel de chantier du même groupe (50 sal.), bétons Ouest-Préfa (35 sal.) et articles en fil métallique (Ouest-Armatures, 30 sal.) également au groupe Legendre; travaux publics Surcin (30 sal.) et plomberie Travers (25 sal.); négoce de matériel médical Linde (55 sal.). La Voie de la Liberté (D163) longe la commune à l’est, attirant la zone artisanale du Placis; château Loger au NO, étang de Beauvais au SO, où une queue s’insinue entre les communes d’Orgères et de Chanteloup (les Sept Fours). La commune n’avait que 800 hab. dans les années 1950 et 1960, à partir de quoi elle a entamé sa croissance suburbaine. La population totale a augmenté de 1 550 hab. (+65%) depuis 1999. Le nom est attribué à une éminence (bar) qui aurait porté un fort romain ou une motte féodale.


Brécé

(2 140 Brécéens, 716 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine en Rennes Métropole, 15 km à l’est de la préfecture avec un accès direct par la N157, qui traverse le finage au sud, tandis que la Vilaine et la voie ferrée de Paris frôlent le bourg au nord. Brécé a deux zones d’activités, l’une au sud du bourg, l’autre plus à l’ouest (la Turbanière) à la limite de Noyal; elles accueillent des entreprises diversifiées de banlieue: imprimerie AGIS (40 sal.), fabrique de matériel de boulangerie Mérand Mécapâte (25 sal.); ingénierie MS (25 sal.); négoces de matériel de travaux publics Bergerat-Monnoyeur (70 sal.), de groupes électrogènes Eneria (55 sal.), de fournitures Palamatic (40 sal.); maçonneries Coreva (65 sal.) et Huchet (20 sal.), couverture Technitoit (25 sal.), revêtements Mariotte (20 sal.); transports Heppner (65 sal.), Jégou (40 sal.) et Lahaye (55 sal.). Brécé n’avait encore que 450 hab. en 1970 et sa croissance récente a été rapide; elle a gagné 550 hab. depuis 1999 (+35%).


Bruz

(18 480 Bruzois, 2 995 ha dont 229 de bois) est un ancien chef-lieu de canton d’Ille-et-Vilaine dans l’arrondissement de Rennes, 13 km au SO de la préfecture, membre de Rennes Métropole; le nom vient de la bruyère. La commune est bordée à l’ouest par la Vilaine, et traversée au sud par son affluent la Seiche; à l’ouest du bourg, golf au bord de la Vilaine parmi les étangs, bois et lotissements du domaine de Cicé-Blossac, au SE, parc ornithologique de Bretagne et château de Carcé; châteaux des Loges au SO, des Ormeaux au nord. La ville, qui a dû être reconstruite après les bombardements de 1944, n’avait que 4 900 hab. en 1962, 8 100 en 1990, et poursuit son expansion; elle a gagné 4 960 hab. depuis 1999 (+37%). Le finage est traversé par le faisceau de circulation de Rennes à Redon et Vannes (D177 à quatre voies, voie ferrée).

Au sud du confluent de la Seiche et de la Vilaine, le plateau est occupé par les terrains militaires du CELAR (Centre électronique de l’armement), spécialiste de l’information, qui emploie 700 personnes (2e Rmat, régiment du Matériel). Il enferme le menhir dit la Roche qui Chôme. Bruz abrite aussi au nord, à Ker Lann, le Parc des Expositions de Rennes (25 sal.), un campus universitaire et plusieurs zones d’activités. Outre un collège public et un privé, un lycée public et un lycée privé professionnel horticole, on y trouve une clinique de 85 emplois, un établissement de l’École normale supérieure de Cachan, l’École nationale de la statistique et de l’analyse de l’information (ENSAI), et un grand nombre d’établissements divers, dont dans l’industrie Sogitec (120 sal., simulateurs de vol), laboratoires Biomérieux (70 sal.), et Pall (25 sal.), Axe (ingénierie, 45 sal.) Meunier (50 sal., machines d’assemblage), Stryker Spine (40 sal., appareils médicochirurgicaux), Blandin (mobiliers, 20 sal.), recyclages d’emballages REI (30 sal.). ); fabrique d’aliments du bétail Mixscience (55 sal., groupe Avril) et bureaux et conseils du groupe agro-alimentaire Avril (215 sal.); informatique Spie (25 sal.).

Dans le bâtiment, analyses Eichrom (20 sal.), protection contre l’incendie Tunzini (50 sal.), plâtrerie Maugendre (40 sal.), bétons Bonna Sabla (45 sal.), installations électriques Ineo (Cofely, 75 sal.), GTIE TMT (50 sal.) et Lustr’Elec (30 sal.), thermiques F2E (25 sal.), réseaux pour fluides Marc (95 sal.); travaux publics Eurovia (95 sal.); nettoyage RCA (30 sal.).

Les transports sont représentés par les Routiers Bretons (270 sal.), BSL (145 sal.), Star S (85 sal.), Dachser (70 sal.), les ambulances Harmonie (50 sal.) et la Bruzoise (25 sal.). Dans le commerce se signalent les négoces de crèmerie ODNV (35 sal.), de bois Cerland (55 sal.), de matériaux Poly (25 sal.); magasins Intermarché (60 sal.), Super-U (40 sal.); assurances Gan (90 sal.), services à domicile Lepiez (30 sal.), restauration collective Verso (45 sal.), hôtel du domaine de Cicé (40 sal.), club de sports Pro Cycling Breizh (45 sal.), La Poste (140 sal.). Le nouveau canton dit de Bruz a 5 communes, 40 700 hab.


Cesson-Sévigné

(18 10 Cessonnais, 3 214 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Ille-et-Vilaine dans l’agglomération de Rennes, formant la première banlieue à l’est de la métropole, de part et d’autre de la Vilaine et de la route de Paris (Rennes Métropole). La ville est déjà ancienne et s’était illustrée par ses moulins sur la Vilaine, qui traverse tout son finage, et ses tissages de toiles de lin et de chanvre. Le nom était simplement Cesson avant 1921, date à laquelle la commune avait moins de 2 000 hab. Elle n’en avait pas encore 3 000 en 1950, mais a crû rapidement ensuite: 6 400 en 1975, 10 500 en 1982; elle a encore augmenté de 2 580 hab. après 1999.

La ville est très fleurie (4 fleurs) et l’on trouve au centre-ville un musée et un aquarium, au sud le parc du Bois de Justice. Mais ce centre, au bord de la Vilaine élargie, est étriqué, et flanqué au sud, à l’ouest et surtout au nord de vastes ensembles de lotissements de pavillons, agrémentés de plans d’eau. Au NO, jouxtant les Longs Champs de Rennes, apparaissent des immeubles collectifs et surtout des établissements publics et privés contribuant au Technopole Rennes-Atalante, englobant l’École nationale supérieure d’application des Transmissions (ENST Bretagne) et son musée, et l’École supérieure d’électricité (Supélec), plus un «autopole» (600 emplois dans l’automobile, dont de nombreux concessionnaires). Au-delà au NO sont le château de Vaux et un grand échangeur de la N136 avec l’A84 à la Porte de Normandie. Au sud, le finage est traversé par l’autre branche de la N136, munie de trois échangeurs, dont le plus complexe, à l’est, assure le lien avec la N157 à la Porte de la Rigourdière. La voie ferrée Paris-Brest rase aussi la ville par le sud, où elle reçoit la LGV; château de la Salette de Cucé au SO, golf du Bois de Laval à l’est dans la plaine de la Vilaine.

Cesson a un centre culturel et un centre de loisirs, des collèges et lycées publics et privés, une clinique Sévigné de 190 lits (370 sal.); aide par le travail Adapei (160 sal.), maisons de retraite. Les plus gros employeurs industriels sont dans les télécommunications avec Orange (1 200 sal. en plusieurs sites), un ensemble Technicolor issu de Thomson (550 sal.), Harmonic ex-Thomson Video (270 sal., états-unien), TDF (100 sal.). S’y ajoute un assortiment particulièrement mobile de sociétés d’informatique, ingénierie et électronique comme Cap Gemini (790 sal.), SII (470 sal.), Niji (440 sal.), Silicomp (440 sal., groupe Orange), Tessi (290 sal.), Neo Soft (220 sal.), CGI (200 sal.), Proservia (180 sal.), Sogeti (170 sal.), Ipsis (180 sal.), Ausy (125 sal.), OTV (90 sal.), Canon (centre de recherche, 70 sal.), Skylinks (65 sal.), Erisson (60 sal.), Akka (50 sal.), Regards (50 sal.)., Viaccess (50 sal.), Faceo (50 sal.), Conserto (40 sal.), Cordon (40 sal.), OMP (40 sal.), Famoco (35 sal.) services aux entreprises SAM GES (180 sal.), AZ (Phone-Régie, 120 sal.), Charleen (40 sal.), analyses Socotec (35 sal.)

Dans l’imprimerie se signalent les éditions du Boisbaudry (110 sal.) et Jouve (80 sal.) L’industrie et le bâtiment comprennent le matériel de climatisation JD Euroconfort (500 sal.), les portes automatiques Record (40 sal.), les entreprises de distribution de chaleur (60 sal.) et d’installations thermiques Engie (50 sal., groupe GDF-Suez) et Fahrenheit (40 sal.), ou électriques Clemessy (175 sal.), Ouest Électrotechnique (OET, 290 sal.), Eiffage (90 sal., ex-Forclum), Actemium (50 sal.), Chubb (50 sal.), BMS (35 sal.); peinture FPRS (35 sal.) et SMAP (35 sal.), plomberie Proxitherm (50 sal.). Le domaine des sociétés de nettoyage est très étoffé avec Onet (630 sal.), Atalian (390 sal.), Samsic (330 sal.), TFN (280 sal.), Carrard (150 sal.), Chronopropre (85 sal.), PCS (80 sal.), Visa (70 sal.), Inter Net (50 sal.), Deca (50 sal.); nettoyage urbain Suez RV (60 sal.), gardiennage Samsic (300 sal.) et Securitas (80 sal.).

Le secteur des transports et de la distribution a pour principaux représentants le groupe coopératif Coralis (fournitures agricoles et produits laitiers, 160 sal.), qui a son siège à Cesson, collecte plus de 200 millions de litres de lait par an en Ille-et-Vilaine et Côtes-d’Armor et emploie au total plus de 500 salariés, dont les transports TLC (60 sal.); transports Calberson (190 sal.)

Dans le commerce et les services financiers, un hypermarché Carrefour (260 sal., centre commercial de la Rigourdière) et les services administratifs du groupe CSF (150 sal.); magasins Brico-Dépôt (55 sal.), Leclerc Drive (50 sal.), Scarabée Biocoop (40 sal.), négoces Self Signal (signalisations lumineuses, 55 sal.), d’informatique et bureau Dis Info (70 sal.) DXM (40 sal.); Xerox (40 sal.), Ricoh (35 sal.), vente sur catalogue Chronodrive (35 sal.); bureaux de la Caisse d’Épargne (300 sal.), Pacifica (Crédit Agricole, 70 sal.), comptabilité Cocerto (40 sal.), Adex (40 sal.), gestion immobilière Huit (50 sal.), Semaeb (45 sal.), Imminvest (35 sal.) publicité Adrexo (220 sal.), Medialex (45 sal.), Precom (40 sal.); aide à domicile O2 (80 sal.).


Chantepie

(10 770 Cantepiens, 1 198 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes Métropole, en première banlieue SE juste au-delà de la rocade, sur la route d’Angers. Elle n’avait que 800 hab. dans l’entre-deux-guerres, avant d’entamer une croissance d’abord modérée (1 600 hab. en 1968) puis accélérée (3 700 hab. en 1982); sa population s’est encore accrue de 3 740 hab. (+53%) depuis1999. Si la moitié orientale du finage reste peu construite, l’autre moitié est entièrement occupée par deux zones d’activités de part et d’autre de la rocade rennaise SE (N136), la Pierre Blanche et les Loges au sud, une extension de la Zone industrielle Sud-Est de Rennes au nord, et par un vaste complexe de lotissements pavillonnaires.

Chantepie fait partie des villes très fleuries (3 ou 4 fleurs) et a un institut médico-éducatif. Elle accueille aussi de nombreuses entreprises, dont le fleuron est l’imprimerie spécialisée de la Fiduciaire Oberthur (620 sal.); métallerie Omnimétal (25 sal.); peinture Goni (160 sal.). Elle abrite des entreprises de transports, logistique et distribution: transports de voyageurs Handistar (55 sal.), de fret STEF (110 sal.); négoce et distribution de médicaments OCP (70 sal.), d’équipements d’automobiles Hiot (50 sal.), de matériel électrique Electro Ouest (20 sal.); magasins Leroy-Merlin (170 sal.), Décathlon (100 sal.), électroménager Boulanger (55 sal.), Cultura (30 sal.), But (30 sal.), Intermarché (30 sal.), Kiabi (20 sal.); travaux publics Rennaise de travaux (SRTP, 55 sal.), Barthélemy (50 sal.). En outre, Chantepie accueille plusieurs garages et diverses sortes de services: informatique Ariase (70 sal.), Cyber Imagination (25 sal.), Experian (25 sal.); réparation de matériel de bureau Econocom (40 sal.) et Neopost (35 sal.); nettoyages Net Plus (400 sal.) et Bret Net (85 sal.), assurances Teletex (55 sal.) comptabilité Talex (20 sal.).


Chapelle-des-Fougeretz (La)

(4 910 Chapellois, 871 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine en Rennes Métropole, 8 km au NO de la préfecture. Elle est entraînée dans la croissance rennaise: elle n’avait que 550 hab. en 1962, 1 100 en 1975; elle a encore gagné 1 540 hab. après 1999 (+46%). Elle a pour principales entreprises une menuiserie Aluminium Rennais (55 sal.), une fabrication de meubles de cuisine Lainsé (55 sal.), la vente de mobiliers Fly (20 sal.); peinture Coproma (30 sal.), ascenseurs Schindler (25 sal.); négoce de fruits et légumes Tomwest (20 sal.). La limite orientale de la commune suit la D637 rectiligne, ancienne route de Rennes à Saint-Malo, à présent doublée plus à l’est par la voie rapide D137 mais sur les territoires de Saint-Grégoire et de Melesse; ensemble de serres horticoles au SO (Ricord).


Chapelle-Thouarault (La)

(2 100 hab., 764 ha) est une commune de l’Ille-et-Vilaine en Rennes Métropole, 15 km à l’ouest de la préfecture: sa population a bondi depuis les 450 hab. de 1968, passant au-delà de 1 500 dès 1982, mais n’a gagné que 130 hab. après 1999. La commune est surtout résidentielle. La voie ferrée vers Brest traverse le finage au NE (pas d’arrêt).


Chartres-de-Bretagne

(7 530 Chartrains, 995 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine en Rennes Métropole, 8 km SSO de la préfecture; elle a été complètement transformée à partir de 1961 par l’implantation de la grande usine Citroën, qui occupe 241 ha au nord de la commune sur le site de la Janais et touche au bourg de Saint-Jacques-de-la-Lande; mais les habitants de Chartres ne sont guère plus de 300 à y travailler, sur environ 5 600 salariés (9 300 en 2005).

D’autres entreprises, plus ou moins sous-traitantes de Citroën, ont suivi, comme Schneider ex-Merlin-Gérin (200 et 135 sal., tableaux électriques), Kertrucks (garage, pneus et camions, 100 sal.), l’ingénierie Setur (20 sal.) et les transports Glaizot (60 sal.), Gefco (40 sal.); supermarché Carrefour (70 sal.), peinture Danjou (35 sal.), nettoyage urbain Suez-RV (55 sal.), voyages par car Morand (Linevia, 75 sal.); négoce alimentaire Colin RHD (85 sal.)

L’habitat se concentre dans la partie méridionale de la commune, en un ensemble de lotissements de pavillons et quelques petits collectifs. La ville a un collège public et soigne son apparence (ville fleurie 4 fleurs). À l’est passe la voie rapide N137, munie d’un échangeur avec la D34 à la limite de Noyal-Châtillon. La Seiche borde le finage au sud. La population s’est encore accrue de 950 hab. depuis 1999.


Chavagne

(3 880 Chavagnais, 1 244 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine au sein de Rennes Métropole, 11 km OSO de la préfecture, en rive droite de la Vilaine dont la plaine, à l’est du finage, est constellée d’étangs au sud-ouest, d’autres étangs accompagnent la vallée du Meun qui fixe la limite sud près du château de la Sillandais. Tout au nord, échangeur de la N24; installations électriques Bellay (35 sal.) et Rannou (20 sal.), transports NL (45 sal.), nettoyage Bretagne Assistance (30 sal.). Chavagne avait 600 hab. en 1954 et sa croissance, de type résidentiel, est surtout postérieure à 1970. La population s’est encore accrue de 740 hab. depuis 1999 (+28%).


Chevaigné

(2 190 Chevainéens, 1 033 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes Métropole, à 13 km NNE de la préfecture sur la rive gauche de l’Ille. Son finage, très étiré du nord au sud, a pour axe la vallée de l’Ille, accompagnée par la voie ferrée vers Saint-Malo (arrêt), tandis que la D175 le longe à l’est. La croissance est très appuyée depuis les 600 hab. de 1954; +540 hab. après 1999 (+33%).


Cintré

(2 280 Cintréens, 824 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes Métropole, 20 km à l’ouest de la préfecture, 5 km au NO de Mordelles; elle bénéficie de l’expansion périurbaine rennaise: elle n’avait que 530 hab. en 1968 et sa population s’est encore accrue de 790 hab. (+53%) depuis 1999. Le Meu limite son finage à l’ouest, où sont quelques étangs de gravières partagés avec Talensac.


Corps-Nuds

(3 270 Cornusiens, 2 258 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans le canton de Janzé, 16 km au SSE de Rennes, membre de Rennes Métropole; elle est déjà dans le périurbain de la métropole et n’a guère de remarquable que son église d’allure byzantine, à dômes et bulbes, datant de 1890, et son curieux nom, qui jadis s’écrivait Cornus (de corne, désignant une butte), avant qu’une fantaisie de scribe ne l’altère plaisamment; le breton conserve Kornuz. La population est passée par un minimum de 1 400 hab. dans les années 1960, et croît depuis: elle a gagné 780 hab. depuis 1999 (+31%). Le finage est traversé par la voie rapide D163, qui y a quatre accès; gare sur la voie ferrée de Nantes à Rennes, châteaux de la Fontaine (15e et 20e s.) près du bourg, du Châtellier (17e s.) sur une butte au sud du bourg; élevage de cailles (Primault, 40 sal.), négoce de matériel agricole Lecomte (30 sal.).


Gévezé

(5 220 Gévezéens, 2 754 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes Métropole, 17 km NO de la préfecture sur la route de Dinan, surtout résidentielle; château de Beauvais, du 16e au 18e s., au sud du bourg; supermarché Carrefour (40 sal.). La Flume longe la ville à l’est. Le finage dessine une quasi-enclave au SO, au Lineul. La population a mieux que doublé entre 1970 et 1990; elle était de 2 800 hab. en 1999, et a donc presque doublé depuis.


Hermitage (L’)

(4 320 Hermitageois, 656 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes Métropole, 11 km ONO de la préfecture, sur la voie ferrée de Brest, avec une gare. La commune n’avait encore que 700 hab. dans les années 1930, 900 en 1960; elle a atteint les 3 000 dès 1982; elle a augmenté de 1 170 hab. depuis 1999 (+36%). Une grande zone industrielle a été aménagée au sud de la gare, la partie résidentielle, en lotissements de pavillons, s’étendant au nord de la voie ferrée. Elle a une grosse laiterie du groupe Lactalis (Laitière de l’Hermitage ex-Bridel, 310 sal.) assortie d’un négoce alimentaire SPLO du même groupe (120 sal.), et un groupe d’établissements métallurgiques: une fabrique de machines agricoles (Jeantil, 110 sal.), métallerie Profilage Ouest (55 sal.), constructions métalliques Fer Met Alu (40 sal.) et serrurerie Ser Al Fer (20 sal.). Dans le tertiaire, magasin Super-U (60 sal.), négoce interentreprises Declercq (MaxPlus, 45 sal.), négoce de matériel agricole Blanchard (45 sal.), ambulances Urvoix (40 sal.); un centre d’aide par le travail de l’Adapei (160 sal.).


Laillé

(5 260 Lailléens, 3 204 ha dont 532 de bois) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes Métropole, 16 km au SSO de la préfecture, à l’est de Guichen. C’est, sur un plateau entouré de bois, bordé à l’ouest par la Vilaine, une ville résidentielle «verte» avec un centre de loisirs, un équipement commercial assez complet dont un magasin Carrefour (25 sal.), et du côté industriel la fabrique de plats cuisinés Sveltic du groupe Intermarché (marque Claude Léger, 190 sal.) et une fabrique de bennes du groupe Manitou (ex-Aumont BSBH, 110 sal.). Elle a un accès direct à la voie rapide de Nantes à Rennes (N 137) à l’est du bourg, au Bout de la Lande (zone d’activités) et accède de l’autre côté à l’arrêt ferroviaire de Laillé, au bord de la Vilaine mais sur le territoire de Guichen; château au NO. La population communale augmente nettement depuis le minimum de 1962 (1 300 hab.) et s’est accrue de 1 650 hab. (+46%) après 1999.


Montgermont

(3 360 Montgermontais, 454 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes Métropole, 6 km au NO et limitrophe de Rennes. L’ancien bourg s’est augmenté de lotissements et doté d’une zones d’activités, l’Ecoparc près de l’échangeur de la route de Rennes à Saint-Malo à l’est. Elle réunit d’assez nombreux immeubles de bureaux et de services, dont la Banque populaire de l’Ouest (280 sal.); aliments du bétail Sermix (35 sal.), maçonnerie Bouchard (35 sal.), négoce de quincaillerie Beauplet (70 sal.), frigoriste Quietalis (30 sal.), copies Canon (30 sal.). La commune avait 370 hab. dans les années 1930, 450 en 1962, et croît depuis; elle a gagné 550 hab. après 1999. Le centre ancien était sur une motte féodale.


Mordelles

(7 450 Mordelais, 2 984 ha) est un ancien chef-lieu de canton d’Ille-et-Vilaine dans Rennes-Métropole, 16 km à l’ouest de la préfecture. La N24 à quatre voies frôle la ville au sud (échangeur), passant à travers les étangs du Meu, dont le cours fixe la limite sud et ouest du finage; château de la Chênais à la limite nord de la ville, château d’Artois à la limite occidentale au bord du Meu, châteaux de la Ville du Bois au nord, de la Haichois et de Beaumont à l’est. Mordelles abrite un collège public et un privé, le traitement de données Cibama (Groupama, 190 sal.) et le groupement informatique de la Mutualité Agricole (Gimsao, 60 sal.); usine des salaisons Brient (380 sal.); travaux publics Cise (35 sal.), La Poste (30 sal.); un hypermarché U (150 sal.). La commune avait 2 100 hab. en 1954, soit nettement moins qu’au 19e s. où elle avait dépassé les 2 700; sa croissance a été amorcée dans les années 1960, et elle est devenue très sensible après 1970; la population s’est accrue de 1 420 hab. depuis 1999.


Nouvoitou

(2 980 Nouvoitouciens, 1 893 ha), commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes-Métropole, 14 km au SE de la préfecture. Le bourg est au bord de l’Yaigne, qui traverse le finage et conflue avec la Seiche au SO; cosmétiques Prévost (30 sal.), maçonnerie Colliou (20 sal.), plomberie Serist (20 sal.). Le château de l’Escloses est juste à l’ouest du bourg, celui du Grand Corcé à la limite NO du finage. La croissance est récente, la commune avait 1 100 hab. entre 1960 et 1975; elle a gagné 390 hab. après 1999. Le nom remonte au Moyen Âge et évoque un établissement «nouveau».


Noyal-Châtillon-sur-Seiche

(7 030 Castelnodais, 2 651 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes-Métropole, limitrophe de la commune de Rennes au sud. Le bourg est sur la rive droite de la Seiche; le finage est traversé par la voie rapide N137 (échangeur en limite de la commune à Chartres-de-Bretagne à l’ouest) et contient à l’ouest un ensemble industriel jouxtant l’usine Citroën de la Janais; à la limite nord, zone d’activités du Hil. La commune n’avait que 920 hab. en 1962 et a entamé alors une croissance, d’abord lente (1 400 hab. en 1982, 2 100 en 1990) puis qui s’est accélérée avant de ralentir (+ 1 310 hab. après 1999).

La commune a reçu une grosse unité Visteon de traitement de plastiques pour l’automobile, devenue fabrique d’équipements d’automobiles Bretagne Ateliers (290 sal. et ESAT de 70 sal., atelier protégé pour travailleurs handicapés); tubes en acier Isotip Joncoux (45 sal.); maçonnerie Angevin (140 sal.) et CGR (80 sal.); ingénieries HPC Envirotech (55 sal.) et Saltel (25 sal.), installations électriques Lepage (30 sal.), d’eau et gaz Pouessel (40 sal.); production de chaleur Engie (140 sal.); magasin Super-U (100 sal.) et négoces alimentaire Biodis (35 sal.), de matériel agricole Delourmel (25 sal.), de fournitures industrielles Desautel (35 sal.), de chauffage Sodico (30 sal.); vente par automates Daltys (Solemco, 60 sal.); transports DPD (25 sal.), Gardan (30 sal.).


Orgères

(4 360 Orgérois, 1 633 ha est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes-Métropole, 13 km au sud de la préfecture; un collège public, château au bourg. Tout au sud-ouest, le passage de la N137 à quatre voies a attiré des entreprises dans le quartier de l’Hermitière, accessible par l’échangeur de Laillé; plâtres et bétons Staff décor (100 sal.), agencement de magasins AMC (45 sal.), maçonnerie TNS (30 sal.), espaces verts Herboratum (35 sal.); lignes électriques Sogetrel (70 sal.); Intermarché (20 sal.). La commune n’avait pas 900 hab. en 1954 et a passé le cap des 2 000 en 1980. Elle s’est accrue de 1 440 hab. depuis 1999 (+49%).


Pacé

(11 820 Pacéens, 3 521 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes-Métropole, jouxtant la commune de Rennes au NO. Elle est traversée par la N12 qui offre deux accès et limite l’urbanisation, concentrée au nord. La Flume traverse le finage avant de le border au sud-ouest; château de la Glestière à la pointe SE. Pacé a un collège public et un privé, une maison de retraite (Nymphéas, 60 sal.), accueille le Syndicat départemental de contrôle du lait (200 sal.) et sa croissance est très vive depuis les années 1960: 1 900 hab. en 1950, 5 000 en 1982; elle a gagné 3 800 hab. depuis 1999 (+48%).

Elle se distingue surtout dans les activités commerciales. Elle a reçu un hypermarché Cora (270 sal.) avec galerie marchande, un magasin Ikea (230 sal.), Intersport (30 sal.), , une jardinerie Truffaut (30 sal.); des négoces de matériel de levage Fenwick-Linde (Bretagne-Manutention, 150 sal.), de bois et matériaux BM (130 sal., ex-Pinault puis Wolseley, au fonds Open Gate Capital en 2016), de matériel agricole Clouard (55 sal.), de bois Carib (60 sal.), de matériel de restauration Comptoir de Bretagne (50 sal.), d’électroménager Joncoux (30 sal.).

Dans les services et le bâtiment s’ajoutent la maintenance d’ascenseurs ABH (70 sal.), les installations thermiques BST Charrier (160 sal.) et électriques Avenel (20 sal.), la plâtrerie EBPI (65 sal.); nettoyages Samsic (275 sal.), Armor Nettoyage (70 sal.), LM Propreté (40 sal.), informatique A2 Com (30 sal.) et Sotim (25 sal.), comptabilité Excelis (35 sal.), transports Berhault (80 sal.); La Poste (40 sal.). Le secteur productif est plus limité: fabriques de composants électroniques Sodalec (40 sal.), pâtisserie BPA (30 sal.), aliments du bétail R. Pigeon (PRP, 20 sal.), Charpentes Françaises (30 sal.).


Pont-Péan

(4 250 Pont-Péannais, 876 ha,) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes-Métropole, 11 km au sud de la préfecture, traversée par la route de Nantes (N 137) avec deux échangeurs; surtout résidentielle, elle a été créée en 1966 (définitivement en1986) à partir de Saint-Erblon et avait alors moins de 1 400 hab.; transports Constance (120 sal.), bétons BHR (30 sal.), clinique Philae (30 sal.). La population de la commune s’est accrue de 990 hab. après 1999 (+30%).


Rennes

(221 270 Rennais, 5 039 ha) est la préfecture de l’Ille-et-Vilaine. Le nom de Rennes dérive d’une tribu des Redones, dont le nom, selon A.J. Raude, aurait signifié conducteurs de chars et serait lui-même dérivé d’une vieille racine en rod, la roue; le breton en a fait Roazon. Il est toutefois très proche de la racine celte pour le gué. Il est de fait que Rennes est très tôt apparue comme un carrefour, et s’est trouvée au centre d’une étoile de huit routes romaines. Bien avant le nom de Rennes, elle se nommait Condate, confluent; la ville romaine était précisément dans l’angle formé par la Vilaine et l’Ille, au NE du confluent.

Le centre-ville y est resté, des traces de l’enceinte carrée de la ville romaine y ont été trouvés. La ville médiévale s’y est développée, s’entourant au 15e siècle d’une enceinte dont le contour se lit dans les rues qui entourent le centre-ville actuel, presque entièrement rebâti après un terrible incendie en 1720. Au 18e siècle, l’habitat a franchi la Vilaine dans une nouvelle ville au plan quadrillé, doublant à peu près l’ancienne, et à l’extrémité méridionale de laquelle la gare a pris place au 19e siècle.

Le centre de Rennes apparaît ainsi triple. Le carré initial s’organise autour des places du Parlement et de la Mairie au sud-est, de la cathédrale Saint-Pierre et des Lices (avec les halles) au sud-ouest, Hoche et Sainte-Anne au nord. La plupart des rues piétonnes sont dans la partie sud, où trônent les principaux monuments: palais du Parlement (17e s.), actuel palais de justice, très endommagé par un incendie en 1994 mais rétabli; opéra, hôtel de ville (18e s.), cathédrale (refaite au 19e siècle); le très vieux Rennes est entre celle-ci, les Lices et Sainte-Anne.

Le second élément correspond à l’extension de la ville bourgeoise et des pouvoirs vers l’est de la ville ancienne, de part et d’autre de son ancienne limite et en direction du magnifique jardin des plantes du Thabor, créé au 19e siècle, un peu en relief sur 10 ha, avec jardin botanique et roseraie dans les anciennes possessions de l’abbaye bénédictine de Saint-Mélaine: palais Saint-Georges (17e s.) au sud, hôtels de la préfecture et du conseil général, ancienne université.

Le troisième est l’espace des 18e-19e s. entre Vilaine et gare, qui a reçu d’autres bâtiments publics et administratifs moins prestigieux, les musées des Beaux-arts et de Bretagne et le palais du Commerce, plus le Théâtre national, les nouvelles halles et la salle de la Cité. Il s’organise en partie autour de l’esplanade De Gaulle au sud-est, du grand centre commercial Colombia au sud-ouest; au-delà du boulevard occidental (la Tour d’Auvergne), ont pris place l’hôtel de police, la nouvelle cité judiciaire et l’école du notariat. Le nouvel ensemble des Champs Libres (2006, C. de Portzamparc) réunit la grande bibliothèque de Rennes Métropole, le Musée de Bretagne, l’Espace des Sciences et son Planétarium en 3D, et des salles de conférences et d’expositions. Entre ce troisième ensemble et le premier, la Vilaine a été recouverte sur 500 m en amont du confluent de l’Ille, ce qui assure la suture du centre-ville.

Autour de ces trois éléments centraux, qui font classer Rennes parmi les «villes d’art et d’histoire», les quartiers du 19e et du 20e siècle montrent l’ampleur de la croissance rennaise. Une première ceinture de boulevards, à environ 2 km du centre, a été vite dépassée. Une grande rocade, à environ 4 km du centre, fait à peu près le tour de la commune, mordant sur les voisines à l’est mais non à l’ouest; elle est jalonnée d’échangeurs, nommés «portes», qui ont fixé des zones d’activité et des centres commerciaux.

Au nord du centre, le quartier d’habitation de Maurepas a inauguré les grands ensembles d’HLM des années 1960, et se classe à présent en «zone urbaine sensible», mais il est flanqué par les grands parcs boisés et installations sportives qui longent l’Ille; à l’ouest de celle-ci, une avancée de la commune de Saint-Grégoire associe une grande zone industrielle et le centre commercial du Grand Quartier. La ville comprend douze quartiers, associés deux à deux en six secteurs officiels de la politique de la ville.

Le secteur nord-ouest a reçu les vastes campus hospitaliers et universitaires et de la métropole (Pontchaillou et Villejean), avec l’École nationale de Santé publique et l’Institut régional du travail social, plus quelques administrations; à l’ouest de ces installations, le grand ensemble de Villejean fait partie des zones urbaines sensibles; juste au-delà de la rocade se tient le lycée agricole et horticole privé de la Lande de Breil.

À l’ouest, entre les sorties vers Brest et Lorient, dominent les installations de l’agriculture: École nationale des Sciences agronomiques, Maison de l’Agriculture, plus un centre d’affaires et, au bord de la Vilaine, le Stade Rennais. Au-delà de la porte de Lorient, s’étale la zone industrielle Ouest, où sont notamment la grande usine de caoutchoucs de la Barre-Thomas, et le marché d’intérêt régional.

Passé la Vilaine, le sud-ouest juxtapose le centre commercial et le quartier «sensible» de la porte de Cleunay et, au-delà de la rocade, de grands espaces verts autour la base de loisirs de la Prévelaye, ainsi qu’un vaste domaine de l’armée, avec l’établissement du GIAT et le Commissariat à l’Armée de Terre, mais dans la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande. Au sud du centre se situent notamment la maison d’arrêt, le centre pénitentiaire de femmes et la caserne de gendarmerie; plus loin, dans un environnement moins sévère, le parc de Bréquigny et ses installations de sports et d’études, le centre commercial Alma et, au-delà de la rocade, l’écomusée du pays de Rennes, dans le parc de 15 ha de l’ancien domaine agricole de la Bintinais. Toutefois, ce sud compte aussi deux zones urbaines sensibles (Champs Manceaux et les Cloteaux, le Blosne). En direction du sud-est se situent les triages ferroviaires et une grande zone industrielle débordant sur Cesson-Sévigné, où ont pris place notamment les installations du grand quotidien Ouest-France.

L’est de la commune, au nord de la Vilaine, est occupé par le très grand complexe universitaire scientifique de Beaulieu, qui déborde aussi sur Cesson et autour duquel gravitent l’hôpital psychiatrique, l’INSA, l’École supérieure d’application des transmissions (ESAT) et le musée des Transmissions, l’IUT et le technopole Rennes-Atalante, qui est entièrement sur le territoire de Cesson. Le centre commercial des Longs Champs et le très grand parc des Gayeulles, avec étangs et base de plein air et loisirs, marquent le nord-est de l’agglomération, en direction de la porte de Normandie dont le vaste échangeur de communication avec l’autoroute des estuaires occupe une bonne part du finage septentrional de Cesson; le Conseil régional s’est installé au NNE de la commune de Rennes, à l’ouest des Gayeulles.

Un métro de type VAL, automatique, a été mis en service en 2002; la ligne compte 15 stations sur 9 km, du quartier de Villejean au nord-ouest à celui de Blosne au sud-est, en passant évidemment par le centre et la gare; 16 rames assurent des services à haute fréquence; le temps total de parcours est de 16 minutes. Le métro emploie une centaine de personnes. Une seconde ligne projetée pour 2020 irait de la porte de Saint-Nazaire (au sud-ouest) aux Longs Champs (au nord-est) puis à Cesson, tandis que la première doit être prolongée vers Chantepie au sud-est.

Rennes a longtemps été une grande cité bourgeoise provinciale, dominée par le Parlement et le monde judiciaire, ne négligeant pas les possessions foncières dans son rayon d’attraction, la vénérable université elle-même, apparue au 15e siècle, contribuant à la reproduction de cette forme sociale. Mais elle est devenue après la dernière guerre un point d’appui majeur du développement provincial, assez près de Paris pour profiter pleinement des prétendues «décentralisations» vers l’Ouest à la recherche de main-d’œuvre abondante et bon marché, assez loin pour conserver une marge d’initiative, adossée à une région peuplée et active qui ne cherchait plus son salut dans la seule émigration. Elle passe pour un modèle de croissance et de diversification, et a eu la chance de bénéficier d’équipes municipales de qualité, sous la houlette d’Henri Fréville au temps de la droite, puis d’Edmond Hervé, socialiste, ancien ministre, maire de 1977 à 2008.

Les principaux changements sont venus de l’apparition de certaines industries, et spécialement de l’installation de Citroën en banlieue sud et ouest, avec de nombreux effets induits; et probablement plus encore du développement et de la diversification du milieu universitaire et de la recherche, notamment dans la santé et les sciences, ainsi que d’une politique culturelle adaptée à une population mieux formée. Les universités rennaises totalisent 58 000 étudiants et 4 000 chercheurs; les grandes écoles sont l’ENS Agronomique, l’ENS de Chimie (ENSCR), l’EN de Santé publique (ENSP), l’INSA (sciences appliquées), l’INSFA (formation agro-alimentaire); la commune a 17 lycées publics et 8 privés.

La ville organise de grands festivals annuels; cinéma (Travelling et Jeunes), conte (les Mythos), création (les Tombées de la nuit), jazz, Transmusicales, marionnettes et mimes pour enfants (Marmaille), mise en scène, arts électroniques, culture bretonne (Yaouank). Le centre hospitalier a 1 700 lits, plusieurs cliniques en totalisent 400 dont l’Espérance 70; maisons de retraite dont les Roseraies (70 sal.). Rennes est également une ville de garnison, avec l’état-major régional, le 16e GA (groupe d’artillerie), le 3e GLCAT (groupe logistique du commissariat de l’armée de terre), l’ESAT (école des transmissions) à Cesson, et le CTAC (centre territorial d’administration et de comptabilité), auxquels s’ajoute le centre électronique de l’armement de Bruz (Celar). Le Stade Rennais occupe 170 salariés, le Théâtre National de Bretagne 100.

Dans les banques, assurances et affaires se distinguent le Crédit mutuel de Bretagne (Arkea, 950), Allianz (310 sal.), Avanssur (Axa, 280 sal.), Direct Assurance Vie (Axa, 260 sal.), GLD (conseil, 220 sal.), la Société Générale (200 sal.), la Banque de France (140 sal.), Geirec (comptabilité, 130 sal.), Avenir Sécurité (110 sal.), la BNP (100 sal.), la Banque Postale (100 sal.), Elan Créateur (conseil, 100 sal.), le Crédit Lyonnais (85 sal.), Sirica (Crédit Agricole, 85 sal.), Brinks (65 sal.), GMF (55 sal.), Téléassurances (55 sal.) BPI (50 sal.).

Quantité d’entreprises s’affichent dans l’informatique et la communication comme France-Télécom (Orange, 1 300 sal. en plusieurs unités), le quotidien Ouest France (890 sal.), Canal Plus (320 sal.), Atos Origin (260 et 60 sal.), Sopra Steria (240 sal.), GFI (210 sal.), Pages jaunes (210 sal.), Alyotech (190 sal.), France-Télévisions (180 sal.), AG2R (160 sal.), Infotel (150 sal.), Mediapost (130 sal.), Precom (publicité, 130 sal.), SFR (120 sal.), Open (115 sal.), Creative Ingénierie (100 sal.), ASI (90 sal.), Bureau Veritas (85 sal.), Espacil (85 sal.), Apside (ingénierie, 65 sal.), Citedia (70 sal., spectacles), Diana Natural (70 sal.), Fidal (juriste, 65 sal.), Worldline (60 sal.) Infomer (presse, 55 sal.), laboratoire Atalante Pathologie (55 sal.)

Les grands magasins de la commune sont un centre Leclerc (à Cleunay, 420 sal.), un Intermarché (140 sal.), Super-U (130 sal.), les Galeries Lafayette (120 sal.), Monoprix (100 sal.), le Printemps (75 sal.), la Fnac (75 sal.), Metro (80 sal.), un Carrefour (50 sal.); Ekyog (habillement 70 sal.), Conforama (60 sal.); négoces de robinetterie Lorans (140 sal.), de vaisselle P. Le Goff (65 sal.), de matériaux Point P (BM, 50 sal.); formation permanente Aftec (90 sal.) et AFPA (75 sal.); aide à domicile et accueil d’enfants Kangourou Kids (150 sal.), O2 (140 sal.), Domicile Clean (65 sal.), Pistache (55 sal.), Merci Plus (50 sal.); intérim Standyr (350 sal.), SMB (70 sal.), Aide au Logis (60 sal.), Global Services (55 sal.)

Dans la gestion d’immeubles, Office public Archipel Habitat 240 sal., Espacil Habitat 210, Aiguillon 140, Les Foyers (70 sal.), Giboire (60 sal.). La commune de Rennes a de nombreuses entreprises de construction, travaux publics et réseaux et d’entretien, comme Eiffage (170 sal.), Cegelec (120 sal.), Veolia (100 sal.), CRLC (revêtements, 65 sal.), Charrier (60 sal.), Soprrema (60 sal.), SMAC (55 sal.), Kone (55 sal.), ainsi que le nettoyage urbain Netra (Veolia, 55 sal.); blanchisserie Initial BTB (90 sal.); gardiennage et sécurité Securitas (180 sal.) Protec Securité (70 sal.). EDF signale 430 salariés, Enedis 270, GRDF 50 sal. Le groupe des Hôtels Ferré a 55 salariés.

L’industrie a évolué. La plus grosse unité reste l’usine de joints en caoutchouc de la Barre-Thomas, créée en 1953 à l’ouest de la ville pour faire des roulements à bille et des pièces de caoutchouc, puis spécialisée dans les élastomères et, dès l’origine, liée à l’approvisionnement de l’usine Citroën de la Janais; elle a été vendue plusieurs fois, et appartient depuis 2011 à Cooper Standard, qui a inauguré en 2016 une usine neuve (880 sal.); électronique du groupe ST Microelectronics (220 sal.), transmissions hydrauliques Parker Hannifin (160 sal.), issue du groupe Legris. Les autres activités productives sont diversifiées: viandes et plats préparés Bouchers Services (430 sal.), Maître Jacques (230 sal.), ASB (55 sal.), spiritueux du groupe Ricard (65 sal.); cosmétiques Yves Rocher (290 sal.) et produits d’homéopathie Boiron (60 sal.).

Dans les transports urbains, le réseau urbain Keolis emploie 860 personnes, les Transports d’Ille-et-Vilaine (TIV, groupe CAT) 260, STEF 180, CombiWest (50 sal.). La Sncf affiche 3 500 salariés, mais sans doute pour l’ensemble du réseau, La Poste 760 sal.

L’arrondissement de Rennes a 593 100 hab., 111 communes et 23 300 ha. La communauté Rennes Métropole groupe 43 communes et 433 000 habitants (70 500 ha). L’aire urbaine selon l’Insee a 185 communes et 711 000 hab. sur 374 700 ha, l’unité urbaine 13 communes (327 000 hab., 28 440 ha). Six nouveaux cantons portent le nom de Rennes; trois divisent Rennes, les trois autres ont une fraction de Rennes et une communes voisine: Chantepie pour le 3, Saint-Jacques-de-la-Lande pour le 5, Pacé pour le 6.


Rheu (Le)

(8 640 Rheusois, 1 889 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes-Métropole, 10 km à l’ouest de la préfecture. Les formes anciennes du nom évoqueraient un gué. C’est une ville fleurie (4 fleurs) avec plusieurs manoirs, surtout du 19e s.; un collège public. Le territoire est traversé par la voie rapide N24 vers Lorient, qui a contribué à fixer la grande zone d’activités du Chêne-Vert aux Landes d’Apigné. Le bourg est à l’ouest du finage. Au nord, petit bois de la Motte et château de Verrière; à l’est, golf de la Freslonnière avec château et bois. Le village de Moigné est au sud.

La Vilaine fixe la limite communale à l’est, dans une vallée encombrée d’étangs de sablières; elle se traverse au Moulin d’Apigné, qui est sur le territoire de la commune de Rennes. À l’angle NE du finage, le fleuve reçoit la Flume, dont le cours fixe la limite nord de la commune et le long de laquelle passe la voie ferrée Paris-Brest. La commune n’avait guère que 900 hab. avant 1950; elle est passée à 3 000 dès 1968 après avoir absorbé Moigné, au sud-est près de la Vilaine, à 4 300 en 1982. Elle s’est accrue de 2 500 hab. depuis 1999 (+41%).

Le Rheu a reçu beaucoup d’entreprises de banlieue rennaise. Dans la production et le bâtiment se signalent les fabriques de portes et fenêtres Franciaflex (110 sal.), d’appareils d’éclairage et enseignes Insignis (70 sal.), de plastiques pour bâtiment Procopi (60 sal.), les sièges Perrouin (25 sal.), les appareillages électriques BCIG (35 sal.) et Cimlec (35 sal.), menuiseries Rochereuil (AMR, 25 sal.); installations électriques SPIE (300 sal.), Juret (30 sal.), peinture Goude Glas (40 sal.), revêtements Aubert (20 sal.); travaux publics de l’Armoricaine de Canalisations (230 sal.), récupération de papiers et cartons Paprec (30 sal.).

Dans les services apparaissent les analyses Apave (125 sal.), les ingénieries ARSN (40 sal.) et Ouest Aménagement (25 sal.), les conseils Catalys (65 sal.), SPIE Communications (55 sal.) et Sertis (25 sal.), le secrétariat Socolog (35 sal.), ainsi que les nettoyages Serenet (40 sal.), et enlèvements d’ordures NCI (35 sal.). Si la ville a peu de magasins de détail notables, sinon le Château d’Apigné (traiteur, 30 sal.) et l’habillement Kaki Crazy (25 sal.), elle est riche en entrepôts et logistique: centre logistique du groupe Carrefour (Logidis, 370 sal.), centrale d’achats de pièces d’automobiles Star G (50 sal.), négoces d’articles de papeterie Socopi (50 sal.), de chaussures et cuirs Besnard (40 sal.), de fournitures industrielles Lavance (20 sal.), de matériel de chantier M3 (20 sal.), vente à domicile des Magasins Bleus (20 sal.); transports Schenker (125 sal.), Couedic (35 sal.). Sur la zone d’Apigné, le nouveau centre logistique de La Poste (240 sal.) traite 200 000 colis par jour et rayonne sur douze départements, mais a entraîné la suppression des centres de Rennes et de Nantes. Le nouveau canton du Rheu a 9 communes, 39 700 hab.


Romillé

(3 950 Romilléens, 2 867 ha), commune d’Ille-et-Vilaine en Rennes-Métropole, 25 km NO de la préfecture; collège public, institut technique du porc (station expérimentale); château et étang de la Péronnaye tout à l’ouest sur le cours de la Vaunoise. La population communale augmente depuis le creux des années 1950 (1 700 hab.) et s’est accrue de 1 200 après 1999 (+32%).


Saint-Erblon

(2 940 Saint-Erblonnais, 1 093 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes-Métropole, 11 km au sud de la préfecture, bordée au NE par la Seiche et surtout résidentielle, dans un finage très contourné; plusieurs châteaux et manoirs, certains du 17e s. comme celui de la Salle, classé; restes d’enceinte féodale au Château Loger; château Létard au NE; transports Full Fast (30 sal.). La commune de Pont-Péan est sortie du territoire en 1966, avec 1 360 hab., réduisant alors la population à 680 hab. Mais la croissance se poursuit dans le territoire ainsi réduit, qui a gagné 680 hab. depuis 1999 (+30%).


Saint-Gilles

(4 320 Saint-Gillois, 2 072 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes-Métropole, 15 km ONO de la préfecture sur la route de Brest (N12) juste après Pacé, avec échangeur près du bourg. Le finage arrive au sud-ouest aux portes de Bréteil autour du village de la Pierre-Blanche, où passent la D 125 et la voie ferrée; étangs de la Motte au nord-ouest, dans la vallée de la Vaunoise, et aires de service du Pays de Rennes et d’Armor et Argoat sur la N12; château de Cacé au sud (16e au 18e s.), étangs près du bourg à l’est. La commune avait 1 100 hab. en 1968 et sa population augmente depuis: elle a gagné 790 hab. après 1999. Elle accueille au sud une station de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique), avec abattoir, au domaine de la Prise.

Saint-Gilles participe aux activités de l’agglomération de Rennes sous diverses formes: verrerie à vitres du groupe Saint-Gobain (110 sal.), additifs alimentaires FCD (France Culinaire, 25 sal.); négoces alimentaire Blin (140 sal.) et de matériel agricole Bretagri (25 sal.); installations thermiques Satel (45 sal.), transports Cobitrans (50 sal.); blanchisserie les Lavandières (Elis, 35 sal.), nettoyage Partech (60 sal.), collecte de déchets Sodicome (20 sal.).


Saint-Grégoire

(9 820 Grégoriens, 1 733 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes-Métropole, à 4 km du centre de Rennes, traversée par la voie ferrée vers Saint-Malo, ainsi que par l’Ille. Elle est longée à l’ouest par la voie rapide vers Saint-Malo (N 37), le long de laquelle a été établi un parc d’activités Espace Performance près d’un échangeur partagé avec Montgermont, tandis qu’au sud le gros échangeur de la porte de Saint-Malo, au croisement de la voie rapide et de la rocade nord de Rennes, s’accompagne du vaste centre commercial du Grand Quartier et d’une zone industrielle (Nord-Saint-Grégoire), le territoire grégorien dépassant ici la rocade de Rennes vers le sud. La commune a reçu un collège privé, une maison familiale rurale, un centre hospitalier (770 sal, médecine, chirurgie et obstétrique), une polyclinique de 160 lits et 420 emplois (Saint-Vincent), un centre de loisirs Aquatonic (25 sal.), un port de plaisance sur le canal d’Ille-et-Rance. La commune avait 1 400 hab. en 1950, 2 500 en 1975, 5 800 en 1990. Elle a gagné 1 780 hab. depuis 1999.

La ville héberge de nombreuses sociétés de services et de technologie: en informatique Sodifrance (65 sal.), Astek (65 sal.), Teamcast (45 sal.), Vivalto (45 sal.), Mediaveille (35 sal.); en ingénierie ITGA (120 sal.), Aviwest (90 sal.), Safege (70 sal.), Siradel (60 sal.), Bioprojet (45 sal.), Grontmilj (45 sal.), Espace Engineering (30 sal.), AIA (30 sal.); analyses Elsys (30 sal.); bureaux de la Banque Populaire (280 sal.), BNP (160 sal.), expertise d’assurances Polyexpert (55 sal.), conseil AD Breizh (65 sal.) et Horizontech (25 sal.), comptabilité KPMG (110 sal.) et Solis (20 sal.), les cours Paviot (85 sal.); aide à domicile Celt (35 sal.)

Elle accueille deux hypermarchés Leclerc (300 sal.) et Géant Casino (150 sal.), avec des magasins comme Brico-Dépôt (50 sal.), Darty (40 sal.), Scarabée Biocoop (35 sal.), Stokomani (25 sal.), H&M (20 sal.); les négoces de matériel de bureau Konica Minolta (90 sal.), de médicaments Cerp (50 sal.), de matériaux Sika (25 sal.), la location de matériel Arval (130 sal.), réparations de matériel de bureau SCC (30 sal.); ambulances ABC (30 sal.) et Alma (25 sal.), La Poste (45 sal.)

Le secteur productif est moins représenté mais comprend la grosse charcuterie LPSA (Les Prestataires de Services en Agro-alimentaire, 310 sal.), une fabrique de fibrociment Eternit (100 sal.), les cartonnages Bourgeois (20 sal.). Dans le bâtiment, distribution de chaleur Dalkia (90 sal.), installations thermiques Engie (50 sal.), électriques ERS (80 sal.) et Satelec (20 sal.), d’eau et gaz Hamon (25 sal.); constructions SPIE (25 sal.); nettoyages ISS Abilis (320 sal.), Neveu (105 sal.), Concept Nettoyage (40 sal.), nettoyage urbain Suez-RV (110 sal.) et Netra Onyx (110 sal.), assainissement Dégremont (25 sal.), gardiennage Securitas (25 sal.).


Saint-Jacques-de-la-Lande

(12 760 Jacquolandins, 1 183 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes-Métropole, en banlieue SO de Rennes juste au-delà de la rocade. La pointe nord de son territoire dépasse la rocade dans le quartier du Pigeon Blanc, que traverse la voie ferrée vers Redon et où se trouvent un échangeur de la D117 et une caserne. La commune avait 1 000 hab. vers 1900; elle est passée à 2 000 en 1936, 3 500 en 1954, 6 600 en 1968 et avait ralenti ensuite un peu sa croissance, mais la population a augmenté de 4 850 hab. depuis 1999 (+61%).

Ce qui reste de l’ancien bourg, au sud-est du finage et environné de lotissements, touche à la grande usine Citroën de la Janais. Ce quartier, nanti de lotissements, est enserré par les deux pistes de l’aéroport de Rennes. Au sud-ouest sont la gendarmerie, un centre de rétention et le grand golf de Rennes (18 et deux fois 9 trous), plus une fraction de la vallée de la Vilaine à l’ouest, presque toute en étangs. Au nord de l’aéroport se sont établis la zone industrielle de la Haie des Cognets, et un ensemble d’habitations qui entoure la mairie aux Hauts Bois et à la Chevrolais, avec un collège public. Au nord près de la rocade, sont les vastes installations de la caserne de la Maltière, comportant une forte dimension de cyberdéfense et transmissions, et la Butte des Fusillés de la Maltière. À l’est de la voie ferrée restent des espace agricoles (la Teillais), sauf au SE où la zone d’activité de la Mivoie jouxte l’usine de la Janais.

L’aéroport, de catégorie B et de codes RNS et LFRN, occupe 274 ha; il a deux pistes bitumées de 2 100 m et 850 m; il assure des vols réguliers avec Paris et plusieurs villes françaises et villes britanniques. Le trafic a été de 640 000 passagers en 2016 218 000 en vol international, et 11 000 t de fret, le trafic postal ayant cessé en 2015.. Cela représente 50 000 mouvements par an, dont 14 000 commerciaux par an, 3 500 voyages privés et 36 000 locaux (aéroclub). L’aéroport a été doté d’une nouvelle aérogare en 2002, d’une capacité de 800 000 passagers/an; gestion aéroportuaire Seard (150 sal.), gardiennage aéroportuaire Securitas (80 sal.), transports aériens Brit Air (40 sal.).

La commune héberge tout un ensemble d’entreprises de type suburbain, dont les principaux établissements sont ceux de la Caisse régionale de Crédit Agricole (1 240 sal.) et de France-Télécom (Orange, 290 sal.), Astellia (300 sal., informatique), l’ingénierie Altran (280 sal.), les matériels électriques Ericsson (200 sal.). Un vaste ensemble est dans la logistique, avec les transports: OPD (180 sal.), UPS (110 et 70 sal.), BSL (140 sal.), ATBE (110 sal.), Loca Parc (100 sal.), TNT (75 sal.), Le Calvez (55 sal.), Chronopost (50 sal.), General Logistics (45 sal.), Le Roy (35 sal.), RTPC (30 sal.), Bolloré (30 sal.), Transacombu (30 sal.), Relais Colis (25 sal.); autocars Jollivet (40 sal.).

La commune accueille des magasins Castorama (130 sal.), Darty (20 sal.), des supermarchés U (60 sal.) et Carrefour (30 sal.); les négoces de bois et matériaux Dispano (55 sal.), de granites GPG (30 sal.), de fruits et légumes Pomona (180 sal.), alimentaire Bondu (20 sal.), de produits chimiques Quaron (90 sal.).,de fournitures Parédès (30 sal.), de plomberie DSC Cedeo Brossette (35 sal.). Dans les services se signalent l’informatique Sotiaf (55 sal.), ingénieries Egis (35 sal.), Nixo (35 sal.), Dasa (20 sal.), les métrages Quarta (géomètres, 30 sal.), assurances ENCCAS (20 sal.), immobilier Legendre (40 sal.) et Seri (40 sal.); restauration collective Restoria (30 sal.); nettoyages Derichebourg (290 sal.), GSF Celtius (160 sal.), Atmos (20 sal.), Bret Net (50 sal.); atelier protégé Adapei (160 sal.), intérim Randstad (20 sal.)

Dans l’industrie et le bâtiment sont les fabriques de moteurs Wimetal (Tenneco, 35 sal.), d’équipements aérauliques Axima (45 sal.), d’étiquettes et adhésifs GMT (40 sal.), d’éléments en béton KP1 (90 sal.) et de mortiers Saint-Gobain (Weber et Broutin, 40 sal.); installations électriques Bouygues (35 sal.), thermiques Axima (60 sal.) et Missenard Quint (55 sal.); constructions Legendre (230 sal.), Sogea (140 sal.), finitions de bâtiment SNPR (150 sal.), travaux publics Eiffage (45 sal.), épaves Dilange (30 sal.), déchets Triadis (25 sal.).


Thorigné-Fouillard

(8 690 Thoré-Folléens, 1 358 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes-Métropole, 8 km au NE du centre de la préfecture, sur la N12 et l’autoroute des estuaires (A 84) nanties des échangeurs dits Porte de Normandie à l’ouest, Porte de Tizé au sud. Un méandre de la Vilaine limite le finage au sud, ce qui lui vaut deux queues, au SO vers Cesson (lotissement de Tizé), au SE à la Marquerais. La limite nord est à l’orée de la forêt de Liffré. Le finage avance vers le NO, englobant le bois de Champaufour et le site de l’hôpital psychiatrique du Placis Vert (230 places); installations thermiques Anvolia (20 sal.),; ingénierie Kerlink (80 sal.), informatique Kereval (40 sal.); supermarché Carrefour (25 sal.); négoce interentreprises TC (20 sal.); transports de voyageurs TSH (35 sal.), nettoyage BG (35 sal.).

La commune a prolongé son ancien nom de Thorigné en 1920 pour se nommer Thorigné-sur-Vilaine, qu’elle a finalement troqué en 1984 pour Thorigné-Fouillard en recevant le hameau de Fouillard en Liffré, sur la route de Rennes à Liffré (D812), en fait intégré à l’espace urbanisé. Sa croissance a été spectaculaire: elle n’avait pas 400 hab. (sdc) en 1968, a franchi les 2 000 vers 1978, les 4 000 en 1984, les 5 000 en 1989. Elle a encore gagné 1 930 hab. après 1999 (+29%), tout en restant essentiellement résidentielle.


Vern-sur-Seiche

(8 080 Vernois, 1 970 ha dont 210 de bois) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes-Métropole, 9 km au SE de la préfecture. Elle est traversée par la voie ferrée de Nantes et la route de Châteaubriant, et inclut le bois de Sœuvres au nord du finage, qui est limitrophe de celui de Rennes. La ville a un collège public et un centre de convalescence. La population n’a pas cessé de croître depuis 1930 (1 100 hab.), passant par 2 500 hab. en 1973, 5 000 en 1988; elle s’est augmentée de 530 hab. après 1999.

Une raffinerie de pétrole y avait été installée en 1965 par Antar, société ensuite absorbée par Elf; elle a été fermée en 1978, entraînant une crise locale que de nouvelles implantations n’ont pas suffi à réduire rapidement; sur le site subsiste une distribution de gaz (Aquitaine-Rhône Gaz, 45 sal.). Néanmoins, la commune affiche un assez large éventail d’activités: électronique Lacroix-Sofrel (équipements de contrôle, 125 sal.), Scopelec (75 sal.), Cidel (20 sal.), fonderie d’acier Microsteel CIMD (65 sal.), métallerie OMS (75 sal.), laboratoire photographique Cewe (35 sal.); informatique Telindus (50 sal.), LET (30 sal.), 6TM (25 sal.), Bizerba (20 sal.); analyses Dekra (55 sal.), ingénierie Edixia (25 sal.) P&T (20 sal.), bureaux du groupe agroalimentaire Avril (55 sal.).

Vern a un hypermarché Leclerc (180 sal.), un Conforama (40 sal.) et plusieurs négoces: distribution pharmaceutique Alliance (40 sal.), combustibles, matériel électrique Bizerba (25 sal.), vaisselle et articles de ménage Gama (35 sal.). Dans le bâtiment, constructions Kotan (85 sal.), peinture Cadec (30 sal.), installations électriques Graniou (175 sal.), espaces verts Paysage Service (25 sal.); nettoyage RCM (250 sal.) et ISS (40 sal.), gardiennage Loomis (35 sal.). Les transports sont actifs: Lahaye (350 sal.), Le Roy (150 sal.), Frigo 7 (100 sal.), Ziegler (70 sal.), TLC (60 sal.), déménagements Biard (25 sal.).

L’agglomération est traversée par la D163 à quatre voies (quatre accès) et la voie ferrée de Rennes à Nantes. La Seiche traverse le finage juste au sud; sa vallée a des étangs; le principal, près de la ville, a une base nautique. Quatre zones d’activités sont équipées côté nord, proches du bois de Sœuvres et du château du Plessis.


Vezin-le-Coquet

(5 500 Vezinois, 786 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Rennes-Métropole, jointive de la commune de Rennes en banlieue ouest. Son territoire est traversé par la N12 au nord, la voie ferrée de Brest et la route de Lorient (N24) au sud, la D125 vers Montfort au centre. La Flume borde au sud le finage, qui atteint son confluent avec la Vilaine. La commune était simplement Vezin avant 1920; elle avait 600 hab. alors, 800 en 1954, puis elle est passée à 2 000 en 1972, 3 000 en 1986; elle a 1 390 hab. de plus qu’en 1999 (+34%).

Une vaste zone industrielle au SE (les Trois Marches), entre Vilaine et voie ferrée, jouxte le grand parc rennais Ouest-Lorient; juste au nord, château de Montigné et centre pénitentiaire; usine de viandes Chapin (Salaisons du Couëdic, 150 sal.), négoces de quincaillerie Le Tinier-Morin (LTM, 180 sal.), de poissonnerie La Marée pour tous (45 sal.), interentreprises Caaima (30 sal.), d’électroménager Tertre (30 sal.), mercerie Ecolaines (20 sal.), emballage et entreposage ALT (20 sal.); maçonnerie Pellerin-Giboire (30 sal.), installations électriques V. Belley (35 sal.). Au nord près de la N12, grand poste électrique de la Belle Épine.