Communauté de communes de Sablé-sur-Sarthe

Sablé-sur-Sarthe (Communauté)

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intercommunalité au sud-ouest de la Sarthe, siégeant à Sablé-sur-Sarthe; elle rassemble 17 communes (dont Bouessay en Mayenne), 29 300 hab., 36 600 ha. Avec Sablé, Parcé-sur-Sarthe et Précigné dépassent 2 000 hab.

Solesmes (1 260 Solesmiens, 1 153 ha) est à 3 km NE de Sablé sur la rive gauche de la Sarthe. On y a jadis extrait du marbre. Le petit village, face au Port de Juigné, est submergé par les lotissements de pavillons. Solesmes est surtout connue pour son abbaye, un ancien prieuré établi au 11e siècle mais relevé en 1833 par dom Guéranger, né à Sablé en 1805 et restaurateur de l’ordre bénédictin. L’abbaye, instaurée en 1837, a subi quelques vicissitudes, les moines ayant été expulsés ou volontairement exilés presque sans interruption entre 1880 et 1922. Les bâtiments, de grande hauteur, sont de toutes époques et ont été complétés en 1896 et en 1956 mais dans le style du 13e; ils incorporent de belles sculptures du début du 16e siècle (les Saints de Solesmes). Une abbaye de femmes a été installée à proximité au 19e siècle. L’ordre compte 22 monastères en France et dans le monde (jusqu’au Sénégal), totalisant 760 moines, dont 70 à Solesmes; plus 9 de femmes (280 moniales); il est fidèle à la messe en latin et au chant grégorien.

Le finage contient à l’ouest la maison de retraite (ehpad) de la Martinière; au centre près des habitats, le château de la Verdière; à sa limite orientale le château de Beaucé dominant la rive gauche de la Sarthe. Au SO, à proximité des zones d’activité de Sablé, se sont étoffées les zones d’activité des Vignes et de la Fouquerie aux abords de la D309. Solesmes y a un centre Leclerc (190 sal.), une usine MK Automotive ex-Mecachrome (260 sal., pièces pour automobiles et camions), chaudronnerie CIMS (35 sal.), location de matériel de travaux publics Claisse (CLMTP, 40 sal.), centrale d’achats Michard (30 sal.), entreprise d’insertion (EIS, 25 sal.), Grand Hôtel (25 sal.). La commune avait 700 hab. en 1936, 800 en 1968 et a crû ensuite, mais a perdu 170 hab. depuis 1999.

Vion (1 470 Vionnais, 2 004 ha) est à 9 km ESE de Sablé, tout à l’est de son finage, que traverse au SO la D306. Au centre, le gros hameau de la Chapelle du Chêne accueille un pèlerinage marial, une église de 1869 et le parc du Saint-Sépulchre de 1896; il a projeté sur la D306 le hameau des Noës-Poteries (haras). Au nord, les vergers Timmerman emploient une quarantaine de permanents au Léard. Vion a gagné 330 hab. depuis 1999 (+31%).

Courtillers (960 Courtilliens, 724 ha dont 124 de bois), 5 km au SE de Sablé, a une église romane et propose un village miniature d’automates. Son habitat s’est diffusé vers le NO en direction de Sablé et à la limite des bois de la forêt de Pincé; 320 hab. de plus qu’en 1999 (+50%).

Pincé (200 Pincéens, 576 ha dont 286 de bois) est à 8 km SO de Sablé; le petit village longe la rive gauche de la Sarthe, dont le cours sert ici de limite départementale. La forêt de Pincé occupe tout l’est du finage et déborde sur les territoires de Sablé et de Précigné.

Souvigné-sur-Sarthe (640 Solviniacois, 1 706 ha), à 5 km OSO de Sablé, est dans la vallée de la Taude juste avant son confluent avec la Sarthe. Le finage est bordé à l’est par le cours de la Sarthe, à l’ouest par la limite du département de la Mayenne. Juste à l’est du village, le site du château de la Roche Talbot et de deux fermes voisines, des deux côtés de la grande courbe de la Sarthe, est classé sur 35 ha. Tout au nord, le château de la Haute Porte est sur un promontoire boisé dominant la Taude. La D309 traverse le sud-ouest du finage en direction de Saint-Denis-en-Anjou (Mayenne) et d’Angers. La commune a gagné une centaine d’habitants depuis 1999.

Auvers-le-Hamon (1 530 Auversois, 4 783 ha dont 318 de bois), 8 km au nord de Sablé, est aux abords de la vallée sinueuse de l’Erve, qui y reçoit le Treulon. La commune a de belles peintures murales dans son église, et un peu plus au nord un site préhistorique classé (éperon de Rimer); elle a gagné 170 hab. depuis 1999. Au SO, camping à la Goupillère et station de compression de gaz. La LGV traverse tout le nord du finage; au-delà, manoir de Pantigné avec étang au bord du Treulon, qui conflue avec l’Erve à l’ouest du village. À l’est, se siutue la grande bifurcation des LGV vers Rennes et vers Nantes. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999.

Juigné-sur-Sarthe (1 180 Juignéens, 2 066 ha dont 302 de bois), à 5 km ENE de Sablé, est un joli village perché sur un promontoire du versant droit de la Sarthe et d’un vallon, avec un château du 17e siècle; le village s’est agrandi un peu au nord. L’habitat est complété par le hameau du Port de Juigné face à Solesmes; château d’Hartempied à l’ouest, manoir de Vrigné et hameau des Places à l’est, avec un manoir du 15e s.; gare, port de plaisance, anciennes marbrières. Au NE s’étend le bois des Tailles, près duquel subsistent des traces de mines d’anthracite. La voie ferrée contourne le village sur le plateau, et reçoit au NO une connexion de ligne à grande vitesse. La population, en croissance depuis 1975 (820 hab.), s’est stabilisée après 1999.

Asnières-sur-Vègre (420 Asniérois, 1 264 ha), 11 km au NE de Sablé, sur le versant droit de la Vègre, «petite cité de caractère» et village classé, est parfois considéré comme le plus beau village sarthois, avec de vieilles maisons et un très ancien manoir (13e-14e s.) qui servit de cour de justice. On y voit aussi une église romane des 11-12e s. avec chœur gothique du 14e, à peintures murales. La Vègre dessine de beaux méandres qui ajoutent à l’attrait du site. Face au village rive gauche, le château du Moulin Vieux est sur un éperon étroit de méandre. Des mines d’anthracite, au sud et à l’ouest, furent exploitées au 19e s.; château de Saint-Gilles au NO. Le finage s’étire à la fois vers le nord dans les méandres, et surtout vers l’est sur le plateau; centre d’aide par le travail.; +40 hab. depuis 1999.

Avoise (610 Avoisiens, 2 456 ha dont 609 de bois) est à 12 km ENE de Sablé. Le village est étiré au pied du coteau droit de la Sarthe au débouché d’un vallon, accompagné à l’ouest par le château de la Perrigne de Crix. La voie ferrée traverse le finage au nord, avec une gare. La commune englobe au SE le grand bois de Pêcheseul (ou Pescheseul) et le château de même nom au bord de la Sarthe, ancienne forteresse plusieurs fois refaite au 19e et au 20e s. Le bois est traversé par la D306; au pont sur la Sarthe face à Parcé, quelques maisons et un camping. Au NO, au bord de la Vègre, se tient le château de Dobert, constamment remanié depuis le 15e siècle. Au SO est le confluent de la Vègre et de la Sarthe. Avoise a 110 hab. de plus qu’en 1999.

Dureil (70 Dureillois, 798 ha dont 329 de bois) est à 14 km à l’est de Sablé. Le très petit village est sur la rive gauche de la Sarthe, près du château du Petit Bois et au milieu des bois. L’A11 passe au milieu du finage.

Le Bailleul (1 260 Bailleulois, 2 746 ha dont 322 de bois) est à 18 km SE de Sablé, près du cours de l’Argance, qui fixe la limite SE du finage et descend vers le Loir au SO; église néoromane inscrite de 1840. Le finage contient à l’ouest l’échangeur de l’Océane (A 11) avec péage, qui dessert Sablé et La Flèche. Près de cet échangeur, les intercommunalités de Sablé, Malicorne et La Flèche ont établi une zone d’activités ambitieuse, partagée avec Louailles, regrettablement dénommée Ouest Park avec un k, où s’installe le pôle hospitalier dit tout aussi maladroitement «Sud Sarthe», comme l’intercommunalité; transports de l’Étoile Routière Pays de la Loire (230 sal.), constructions et travaux publics Luc Durand (40 sal.), éléments en béton Geoxia (20 sal.). La population communale a monté de 400 hab. depuis 1999, soit de +47%).

Louailles (740 Louaillains, 1 049 ha dont 170 de bois) 9 km SE de Sablé, est sur la D 306 à la limite du finage de Vion. L’ensemble Ouest Park est à l’opposé; cartonnerie Posson (115 sal., au groupe suisse Heinz Laesser), transports PP Ouest (25 sal.). Le Bois des Hayes Neuves est au sud, un héliport au SO près du site de Malpaire (Précigné); +250 hab. après 1999 (+51%).

Notre-Dame-du-Pé (650 Pépéens, 775 ha), 14 km au sud de Sablé, est un petit village sur une longue butte; le finage s’étire le long de la limite du Maine-et-Loire; +330 hab. depuis 1999, mieux qu’un doublement.

Enfin Bouessay (760 Bouesséens, 934 ha), juste au nord-ouest de Sablé, sur la rive gauche de l’Ernée au carrefour de la D21 et de la D28, est dans la Mayenne mais entourée par le département de la Sarthe sur les trois quarts de sa périphérie; +180 hab. depuis 1999 (+32%).


Parcé-sur-Sarthe

(2 170 Parcéens, 4 058 ha dont 731 de bois) est à 10 km à l’est de Sablé, dans la communauté de communes de Sablé-sur-Sarthe. Le village ancien est sur la rive gauche de la Sarthe, sur le lobe d’un grand méandre. Le bourg s’est entouré de divers lotissements et d’une zone artisanale sur la D309. Il a de nombreuses maisons anciennes qui lui valent de voir son site classé et de figurer parmi les «petites cités de caractère». Parcé eut 2 400 hab. autour de 1850; sa population remonte depuis le minimum de 1 160 hab. en 1968; elle s’est accrue de 340 hab. depuis 1999. Ses principaux établissements sont des négoces de quincaillerie Visserie-Service (40 sal.), de matériel agricole Lesieur (20 sal.). Le finage s’étend largement au sud-est, où il est traversé par l’A11 qui y a une double aire de service. Au nord du village, le méandre de la Sarthe englobe le bois de l’Hommeau; d’autres bois sont au SO et surtout au SE au-delà de l’A11.


Précigné

(3 050 Précignéens, 5 785 ha dont 909 de bois), 9 km au sud de Sablé dans la communauté de communes de Sablé-sur-Sarthe, est une «station verte de vacances», avec camping; église du 13e s., château du Bois-Dauphin refait au début du 20e s. La bourgade est une ancienne place de marché rayonnant sur plusieurs villages; aide à domicile G2L (25 sal.), plusieurs pistes hippiques. Au NO, bois et hameau de la Roche Davy, châteaux du Perray et de la Belle Hoirie, jardin médiéval au manoir de Sourche. À l’ouest, le finage atteint la rive gauche de la Sarthe, longé par la voie ferrée, et la limite des départements de la Mayenne et du Maine-et-Loire; manoir du Plessis-Roland au sud, site archéologique de la Blanchardière à l’est près de la forêt de Malpaire. Celle-ci avait été choisie en 1938 par des industriels alsaciens pour y installer une fabrique de munitions suffisamment éloignée de la frontière allemande; la société Alsetex (130 sal.) y a fait des mines antichars et antipersonnel et confectionne des explosifs industriels; Alsetex a été rachetée à Titanic par le groupe Lacroix de Muret (Haute-Garonne), spécialiste de pyrotechnie; une Cité d’Alsace y groupe des habitations; un héliport est sur le site, mais dans la commune voisine de Louailles. Le même site de Malpaire a reçu l’usine Mecaplast (200 sal., passé en 2017 à l’allemand Mutares) qui fabrique des presses pour la plasturgie et des pièces plastiques pour les camions, STS Plastics (175 sal., ex-Plastic Omnium, également à Mutares) et l’atelier Thermoformage (55 sal.) également dans les pièces plastiques. Juste au sud, haras de Champlingé. La population de la commune, qui avait peu changé en deux siècles, s’est accrue de 370 hab. depuis 1999.


Sablé-sur-Sarthe

(12 880 Saboliens dont 530 à part, 3 692 ha dont 324 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Sarthe dans l’arrondissement de La Flèche, 27 km au NO de celle-ci. La ville est sur les deux rives de la Sarthe, le centre ancien sur la rive droite en hauteur à la confluence de l’Erve. Il reste peu de chose de son rôle de place forte à la limite de deux provinces et commandant un pont; mais la ville est devenue une cité industrielle active. Sablé s’est développée autour du château, sur un site protégé entre les confluences de l’Erve et de la Vaige; puis sur la rive gauche, plus plate, auprès d’un prieuré. Elle a eu des moulins, a travaillé le cuir, a exploité le marbre dans l’île de la Sarthe.

Il reste des maisons anciennes, le château classique de 1715 accompagné d’un jardin paysager, un beau manoir de 1890 (la Martinière); festival de musique baroque. Le château fut acquis par l’industriel lillois Williot, qui en fit une fabrique de chicorée entre 1918 et 1962; il abrite depuis 1979 l’atelier de restauration de la Bibliothèque nationale. Un complexe sportif édifié en 1987 reçoit des stagiaires. La commune offre un hippodrome au pied du château, avec camping en bord de Sarthe. Elle héberge un centre d’étude des langues, qui emploie 45 personnes; lycée public (180 emplois) et lycée professionnel public, lycée privé ESAS (50 sal.), lycée catholique, deux collèges publics et un privé; centre hospitalier public (115 lits). L’association CRRP emploie 60 personnes au service des handicapés au château de Montreux.

L’industrie est dominée par l’agro-alimentaire, avec trois grosses entreprises: les volailles LDC emploient 2 310 personnes à Sablé, plus 45 aux bureaux; la fromagerie Bel, 620 salariés, spécialiste notamment des mini-babybel; Charal (viandes de bœuf et de porc, 430 salariés). S’y ajoutent la fabrique de plats cuisinés Marie-Frais (160 sal.), repris par LDC au groupe Uniq; Alimab (aliments du bétail, groupe LDC, 40 sal.); négoce de céréales Anjou-Maine (35 sal.)

Le deuxième poste industriel est lié à la métalmécanique: Buisard (carrosserie et postes de conduite d’engins mobiles, 280 sal.), fonderie de fonte Grandry (Poclain Technicast, 135 sal.), Boulonneries et Visseries de Sablé (40 sal.), carrosserie de camping-cars et caravanes Ouest VDL du groupe Trigano (70 sal.).

Un troisième relève de l’électronique: Valeo (électronique pour automobiles, 410 sal., ex-Sagem passé à Johnson puis racheté en 2005), Mors-Smitt (relais ferroviaires MS, 100 sal.), SNEES (câblage, 35 sal.). Un quatrième porte sur les plastiques: Alphacan (profilés pvc, 70 sal.), Sablé Injection (65 sal.), Covex (Wesprod, mousses de sellerie, 35 sal.). À signaler encore la chimie alimentaire Mané (60 sal.).

Dans les commerces et services se signalent un laboratoire de microbiologie (Acmagro, 20 sal.), la location de linge et blanchissserie RLD1 (65 sal.); transports Salesky (95 sal.), autocars STAO (35 sal.); traitement des eaux Veolia (50 sal.); atelier protégé EIS (25 sal.); publicité Mediaposte (30 sal.), Crédit Mutuel (25 sal.), supermarché Carrefour (40 sal.), Super-U (80 sal.), La Poste (85 sal.).

La commune de Sablé a fusionné en 1965 avec celle de Gastines-sur-Erve, au nord, qui avait alors environ 300 hab. L’ancien village est sur la hauteur dominant le cours de l’Erve; son habitat se prolonge vers le sud en direction de la D306 et de Sablé, et vers l’ouest par le hameau de Saint-Charles; au nord près de l’Erve, manoir de Gautret. Vers l’ouest, le finage de Sablé est limitrophe de la Mayenne et atteint le cours encaissé de la Taude, affluent de la Sarthe. Au sud, le finage dépasse le cours de la Sarthe et mord sur la forêt de Pincé; domaine de l’Outinière, avec un golf. L’est et le sud-est du finage concentrent les zones d’activités (Le Clos du Bois, le Pont, l’Aubrée, la Denisière, la Tuilerie). Sablé, qui est «sur-Sarthe» depuis 1894, avait atteint 6 000 hab. à la fin du 19e siècle; après un léger recul dès avant 1910, elle les a retrouvés vers 1950 puis a doublé sa population dans la seconde moitié du 20e siècle. Elle a toutefois diminué de 680 hab. depuis 1999. La communauté de communes de Sablé-sur-Sarthe réunit 17 communes et 29 300 hab. L’Insee limite l’unité urbaine à la commune, et l’aire urbaine à 31 400 hab. Le nouveau canton de Sablé-sur-Sarthe a 16 communes, 28 200 hab.

Le groupe LDC de Sablé. La firme LDC est l’un des grands acteurs français de la volaille et de la cuisine, et s’appuie sur les fermiers de Loué. Elle est née en 1968 de la réunion des entreprises Lambert de Sablé (42%) et Dodard-Chancereul de Saint-Denis-d’Anjou. Elle a créé l’abattoir de volailles de Sablé en 1970, et celui de la Cavol à Loué en 1980; puis elle est passée au stade de la transformation des volailles à partir de 1990, encore à Sablé, où elle a ouvert une plate-forme logistique en 1991. Dès 1984, elle se lançait dans une vaste et patiente politique de rachats d’entreprises, de la Bretagne (quatre sites) à la Vendée (six sites), de la Normandie à la Bresse (sept sites dont Louhans et Cuisery), à l’Ardèche, et même à la Gironde (Bazas) et aux Vosges (Senones).

Elle possède 34 sites de production de volailles et a étendu ses compétences jusqu’aux plats cuisinés asiatiques (Herbignac), aux pizzas (La Toque Angevine à Segré) et aux galettes (Regalette à Saint-Nolff), disposant ainsi de cinq pôles «traiteur». La société est entrée au second marché en 1995 et a également investi en Espagne et en Pologne; la vente de volailles sous label fournit 16% de son chiffre d’affaires, celle de volailles ordinaires 17%, les volailles découpées crues 47%, les plats cuisinés et pâtisseries 18%. Le groupe emploie 15 700 personnes (dont 1 800 à l’étranger), commercialise plus de 400 000 t par an et obtient un chiffre d’affaires de plus de 2 500 millions d’euros; il est le premier en France pour les volailles (1 900 M€, 350 000 t), le deuxième comme traiteur (500 M€, 70 000 t), avec des marques comme le Gaulois, Loué, Maître Coq, Marie.