Communauté de communes du Pays Fléchois

Fléchois (Communauté de communes du Pays)

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intercommunalité du sud de la Sarthe, associant 13 communes, 25 200 hab., 30 550 ha. Seules La Flèche (siège) et Bazouges-Cré-sur-Loir dépassent 2 000 hab.

La Chapelle-d’Aligné (1 710 Chapellois, 3 304 ha dont 680 de bois) est à 15 km ONO de La Flèche, limitrophe du Maine-et-Loire et traversée par l’autoroute Océane (A11) mais sans accès. Au nord-est, château de Vauguion; au nord, hameau des Richardières et motte féodale des Alignes, avec anciennes douves; au sud, château de Coulon; à l’est, château des Gringuenières avec un grand parc. La commune a quelques entreprises: conditionnement à façon LPC (70 sal.), fabrique de matériel agricole (30 sal., enrouleurs de tuyaux Perrot, groupe Lindsay). Elle a gagné 530 hab. depuis 1999 (+45%).

Crosmières (1 070 Crosmiérois, 2 045 ha dont 287 de bois), 8 km au NO de La Flèche sur la route de Sablé, a un atelier d’emballage alimentaire Ardagh (ex-IMP ex-Pechiney, 70 sal.); elle a gagné 360 hab. (+50%) depuis 1999. Le village est longé par la D306; châteaux de la Bouillerie et de la Potardière au SO, de la Motte Lubin au SE; vergers.

Villaines-sous-Malicorne (1 040 Villainais, 1 916 ha dont 220 de bois) est à 9 km NNO de La Flèche. Au NO, grosse exploitation de vergers avec station fruitère (les Châtaigniers). Au SO du village dans un bois, se remarque le Chêne au Diable, un rouvre peut-être du 15e s., dit aussi Chêne aux Pendus ou Chêne de Justice. À l’extrême SO, le passage de la D306 a attiré une petite zone d’activités, où est l’atelier de pièces plastiques Vision Plast (35 sal.); le Bois Malade est à la limite SO du finage; nombreux vergers. La commune a 270 hab. de plus qu’en 1999 (+35%).

Arthezé (420 Arthezéens, 865 ha dont 109 de bois) est à 12 km NNO de La Flèche et a aussi des vergers; bois au NE; +120 hab. depuis 1999 (+38%).

Bousse (440 Bousserons, 1 202 ha dont 264 de bois), 9 km au nord de La Flèche, a plusieurs fermes avicoles, dont la Dauversière tout au NO. Le sud de la commune est sous les bois de la Garenne des Sars; +50 hab. depuis 1999.

Courcelles-la-Forêt (420 Courcellais, 1 960 ha dont 452 de bois), 13 km NNE de La Flèche, englobe à l’est la moitié de la forêt de Courcelles; en bordure, près de l’étang de Vadré, le Domaine conserve de grandes douves. Le village-rue est au sud du finage; son église est inscrite.

Ligron (520 Ligronnais, 1 348 ha dont 300 de bois), 12 km NE de La Flèche, est à l’orée de la forêt de Courcelles, accompagnée de petits hameaux dont Belouze au NO. Le finage s’étend vers l’ouest. La commune a gagné 160 hab. depuis 1999 (+43%).

Clermont-Créans (1 280 Clermontois, 1 782 ha dont 287 de bois), 5 km ENE de La Flèche, s’orne des châteaux d’Oyré, à l’ouest, élégante demeure du 18e s. avec jardins et servant de gîte, et de Créans sur la rive droite du Loir (15e et 18e s.). Le village éparpille ses maisons sur le versant nord du Val du Loir, accidenté par une convergence de vallons. La D323, ex-N23 et Voie de la Liberté, traverse toute la commune à l’est en descendant par l’un de ces vallons, avant de courir dans le Val en direction de La Flèche. La commune résulte d’une fusion ancienne (1842) entre Créans dans le Val et Clermont plus au nord; de 1 600 hab. en 1851, sa population était tombée à 780 hab. en 1975 avant de reprendre un peu de poids; elle a gagné 270 hab. depuis 1999.

Mareil-sur-Loir (670 Mareillais, 1 183 ha dont 116 de bois) est à 8 km ENE de La Flèche au pied du coteau droit du Loir, vigoureux en ce lieu. Le finage atteint au sud la rive droite du Loir au Moulin des Îles; +150 hab. depuis 1999.

Thorée-les-Pins (730 Thoréens, 2 818 ha dont 1 562 de bois), 10 km à l’est de La Flèche, est au débouché du vallon des Cartes dans le Val de Loir, à 500 m au sud de la rivière; la D306 contourne le village par le nord. Au NO, se voient les baraquements de l’ancien camp militaire, créé en 1939 pour l’intendance, puis transformé en 1944 par l’armée américaine en centre de détention de prisonniers de guerre allemands, contenant jusqu’à 32 000 hommes en juillet 1945. Au sud, le finage monte sur les collines des Bois de Mozé et du Bois de Mervé, encadrant le hameau des Cartes, et atteint la limite du Maine-et-Loire. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.


Bazouges-Cré-sur-Loir

(2 140 hab., 4 709 ha dont 1 409 de bois) est une commune nouvelle de la Sarthe dans le Fléchois, issue de la réunion de deux communes. Bazouges-sur-le-Loir (1 310 Bazougeois, 2 990 ha dont 609 de bois), 7 km à l’ouest de La Flèche rive droite, a un site urbain classé, doté d’un beau château du début du 16e siècle à grosses tours, une église romane, un musée de la faune locale; un peu à l’ouest, se voit le château de la Barbée, du 19e s. Le village est au passage de la D323, sur la rive droite du Loir, en rive concave de méandre; camping sur l’autre rive. Le finage s’étend principalement dans le Val du Loir, mais le déborde au NE sur le plateau; moulin, château et bois de la Barbée au SO; châteaux de la Masselière et de la Renardière au nord, pistes cavalières à la Bourgéyère, vergers. La commune accueille un institut médico-éducatif; les équipements de levage Besnard (30 sal.), la vente à domicile Magasins Bleus (35 sal.). Sa population avait un peu diminué après 1975, mais s’est stabilisée dans les années 1990; elle a gagné 160 hab. depuis 1999.

Cré (820 Créaciers, 1 719 ha dont 800 de bois), à 7 km OSO de La Flèche, est sur la rive gauche du Loir; son finage atteint au sud la limite du Maine-et-Loire et déborde légèrement sur la rive droite du Loir. Dans le val du Loir rive gauche, marais protégé de 65 ha, classé sur 53 ha, débordant à l’est sur le territoire de La Flèche. Cré a gagné 150 hab. depuis 1999.


Flèche (La)

(16 220 Fléchois, 7 421 ha dont 1 050 de bois) est une sous-préfecture de la Sarthe à 43 km SO du Mans dans la vallée du Loir. Le nom, sans rapport avec une flèche, viendrait de finis, la frontière, évoquant la limite entre Maine et Anjou. La ville, dont le site est classé, s’est développée des deux côtés de la rivière. Au centre, rive droite, l’ancien domaine des Carmes a fourni les bâtiments de l’hôtel de ville et un grand parc public. Au nord, la mère de Jeanne d’Albret fit construire un Château Neuf en 1537, où le futur Henri IV fut apparemment conçu avant que Jeanne ne parte s’installer à Pau en 1553. Confié aux jésuites par Henri IV en 1604 pour en faire un collège, où plus tard le jeune Descartes fit des études, le château fut récupéré par l’État en 1762, à l’occasion de l’expulsion des jésuites, et affecté à la préparation à l’École militaire de Paris; en 1808 il devint le Prytanée, destiné à la formation des enfants de militaires. C’est le principal monument de la ville, accueillant 300 élèves, étalé sur 19 ha, doté d’un grand parc et de quelques éléments qui se visitent, dont la chapelle.

La Flèche, labellisée «plus beau détour de France», dispose dans la vallée, en amont de la ville, de l’étang de la Monnerie (40 ha), ancienne sablière, devenu le centre d’une vaste base de loisirs. Sur la rive gauche se trouvent la gare et, à l’est, un aérodrome (LFAL, une piste en herbe de 1 470 m et avec aéroclub, une piste d’aéromodélisme de 100 m) et près de grands bois le zoo de Tertre Rouge (55 sal.), l’un des grands du genre. L’activité culturelle est de bon niveau: théâtre de la Halle au Blé depuis le 19e siècle, centre culturel le Carroi, compagnie des Tapis francs (chansons), festival des Affranchis (théâtre de rue), musée; la ville a deux collèges publics et un privé, deux lycées publics et un privé, un centre hospitalier (125 lits) et une clinique (35 lits).

La Flèche a créé une Maison de l’économie, de la formation et de l’emploi; pépinière d’entreprises avec foire-exposition, 5 zones d’activités, marchés. Les principaux établissements productifs sont une grosse usine d’emballages alimentaires en aluminium Ardagh Mp West (310 sal.), groupe irlandais qui l’a acquise d’Impress Metal (groupe britannique Daughty) en 2010 et qui fut auparavant à Cebal-Pechiney, assortie d’une annexe à Crosmières; les revêtements de sol Kalker (groupe Hannecard, 130 sal.) et plastiques Kalker Garay (35 sal.); l’imprimerie-reliure Brodard et Taupin (120 sal.); les clôtures et appareils électriques Lacmé (170 et 50 sal.), entreprise créée en région parisienne en 1956 et transférée à La Flèche en 1972, et dont le sigle signifie La Clôture moderne électrique. La Flèche a aussi les ateliers de métallerie et mécanique Defi Groupe (60 sal.), SED (Électromécanique Diversifiée, IFA, 70 sal.), MPPL (30 sal.), SREM(40 sal.); menuiserie Arkal (20 sal.), taille de pierres Walle (25 sal.), carrosserie Toutain (25 sal.), Confection Fléchoise (20 sal.).

Le secteur tertiaire est illustré par les transports Gayet (50 sal.), Raine (25 sal.), les autocars Daumin (40 sal.); hypermarché Leclerc (200 sal.) et supermarché Carrefour (60 sal.), Bricomarché (40 sal.); négoces d’armes et munitions Europ Arm (40 sal.), de presse Fourrier (80 sal.), de boissons Proxi Boissons (20 sal.); distribution d’électricité Enedis (30 sal.), installations électriques Sogeco (35 sal.), peinture en bâtiment Boulfray (70 sal.), nettoyages PCS (200 sal.), TEN (50 sal.), Keops (40 sal.); La Poste (65 sal.), aide à domicile Maisons et Services (20 sal.)

La commune, qui avait 7 000 hab. dans les années 1850, s’est agrandie en 1866 du territoire de Sainte-Colombe sur la rive gauche du Loir, qui lui a apporté 2 400 hab.; et, en 1964, de ceux de Saint-Germain-du-Val au nord-est (910 hab.), de Verron au nord-ouest (540 hab.). Le SE du finage est boisé; le château de Mélinais y est à la limite du département. Au nord, le relief s’élève au-dessus de Saint-Germain-du-Val, qui est juste au pied du coteau du Loir La population a continué à croître lentement ensuite; mais elle aurait diminué de 680 hab. depuis 1999.

L’Insee limite l’unité urbaine de La Flèche à la commune, l’aire urbaine à trois communes (17 000 hab.). L’arrondissement a 152 600 hab., 119 communes, 252 100 ha il a été agrandi en 2006 par l’adjonction de cinq cantons de l’arrondissement du Mans et occupe ainsi toute la moitié sud du département.

La Flèche est le siège de la communauté de communes du Pays Fléchois (13 communes, 25 200 hab., 30 550 ha) et le bureau du nouveau canton de La Flèche (12 communes, 25 400 hb.).