Communauté de communes du Val de Sarthe

Val de Sarthe (communauté de communes du)

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groupement intercommunal du département de la Sarthe, qui rassemble 15 communes (27 000 hab., 25 250 ha) et siège à La Suze-sur-Sarthe. Outre La Suze, Cérans-Foulletourte, Guécélard, Roézé-sur-Sarthe et Spay ont plus de 2 000 hab.

Mézeray (1 930 Mézeréens, 3 295 ha dont 1 017 de bois), 9 km SO de La Suze, aligne ses maisons sur la D12 au bord de la Vézanne, qui rejoint la Sarthe à Malicorne. Un ensemble d’habitations a grandi à l’est aux Haderies, le long de la D133. Le finage est très boisé, surtout au nord où est le bois de l’Augonay, au sud-est dans la forêt de Courcelles, au sud autour des pistes hippiques de Launay. Il s’étire vers Malicorne au SO, où est le château à douves de la Rafraire. Mézeray a gagné 430 hab. depuis 1999 (+29%).

Malicorne-sur-Sarthe (1 950 Malicornais, 1 513 ha dont 426 de bois) est un ancien chef-lieu de canton à 13 km au SO de La Suze, 15 au nord de La Flèche et 33 km au SO du Mans. La bourgade est sur la rive gauche de la Sarthe, au creux d’un long méandre en un site où se rassemblent plusieurs ruisseaux, dont la Vézanne, qui lui valurent son ancien nom de Condé. Elle offre un port de plaisance, un château du 18e siècle avec parc aux grandes douves alimentées par la confluence. Le finage se divise en trois ailes. La plus grande, à l’ouest, a des bois, un étang et les hameaux des Belles Poules près du bourg et de la Sarthe, du Châtelet au SO sur la D23. Plus courte, celle du sud contient les hameaux du Salvert et Bois d’Auvert. La troisième, vers le NE, est fort boisée, bordée au SE par le cours de la Vézanne et contient vers la ville plusieurs faubourgs, notamment de Chiloup et de Vézanne.

D’une ancienne tradition du travail de l’argile remontant à l’époque gallo-romaine, subsistent des productions de poterie d’art et de faïence, qui justifient un musée dans une ancienne manufacture. Le village est considéré comme «petite cité de caractère»; il a un collège public, mais qui est sur la rive droite, dans la commune de Noyen où il voisine avec un camping. Le nom était Malicorne tout court jusqu’en 1933; sa population diminuait lentement depuis 1968 (1 800 hab. sdc) mais a gagné 240 hab. depuis 1999.

Saint-Jean-du-Bois (640 Jeamboisiens, 1 462 ha dont 760 de bois) est à 6 km OSO de La Suze. Le village est prolongé à l’ouest par le château de la Houssaye, au-desuus d’une file d’étangs de barrage dans un vallon affluent de la Sarthe (étangs de la Bonde et de Gilbet, avec de grands bois au sud. Elle a 150 hab. de plus qu’en 1999 (+31%).

Fercé-sur-Sarthe (560 Fercéins, 1 211 ha dont 246 de bois), 6 km ONO de La Suze, est sur le coteau de droite de la Sarthe. Au sud-ouest, le château de Vaulogé (15e-16e s.) a été étendu et remanié au 19e siècle. Au sud de la Sarthe, hameau de Fémusson au SO, bois et étangs de sablières à l’est. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999.

Chemiré-le-Gaudin (990 Chemiréens, 2 279 ha), 6 km au NO de La Suze, est dans la vallée du Renom, qui conflue avec la Sarthe au Sud de la commune; châteaux de Bellefille (16e-18e s.) au nord, du Belvédère au NE, de la Sauvagère à l’est; hameau de Chauvigné à l’ouest; au sud, le hameau de Saint-Benoît est sur le coteau sud de la Sarthe; le finage dépasse un peu le cours de la rivière tout au sud. Au nord, une extension du finage englobe le hameau d’Athenay au-delà de l’A11. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Souligné-Flacé (700 Soulignéens, 1 649 ha) est à 12 km au nord de La Suze. Le village est au pied du talus du plateau du Crétacé. Au NO passe la LGV. Au SO du village, le château des Épichelières a de grandes douves carrées. L’A11 traverse tout le finage au sud, passant près du hameau de Flacé. À l’extrême sud, château de Maquillé.

Étival-lès-le Mans (1 980 Étivalois, 1 034 ha), est à 10 km au NNE de La Suze et à 12 km SO du Mans. Elle s’orne d’une église romane en grès roussard, à clocher carré latéral. La commune avait 530 hab. en 1962 et a progressé rapidement, mais le mouvement s’est arrêté. Le bourg, traversé par l’Orne Champenoise, s’est enrichi de nombreux lotissements. Le finage s’élargit au NO, que frôle l’A11, qui y a un échangeur et l’embranchement de l’A11.1 vers le sud-est; la voie ferrée Le Mans-Angers traverse le finage au SE.

Louplande (1 490 Louplandais, 1 847 ha dont 339 de bois), 7 km au nord de La Suze et 15 km au SO du Mans, sur la D 309, n’avait encore que 700 hab. en 1970; transports HPE (20 sal.), travaux publics agricoles Léveillé (20 sal.). Le site classé du château de Villaines (17e s.), avec un parc de 16 ha et un grand bois, est tout au SO. L’armée des États-Unis avait créé à Louplande un grand terrain d’aviation militaire en 1944, avec une piste de 2 500 m; il est totalement effacé du paysage. Louplande a gagné 280 hab. depuis 1999.

Voivres-lès-le-Mans (1 390 Voivrais, 1 144 ha) est à 6 km au NE de La Suze sur le versant dominant l’Orne Champenoise; gare sur la voie du Mans à Angers. La partie NE du finage accueille le carrefour de la D23 et de la D326, où s’est fixée une grande zone industrielle; verre plat Sotraver (70 sal.), négoce de quincaillerie MB Log (100 sal.), négoce de fournitures électriques Gerama (30 sal.); analyses et contrôles Dekra (25 sal.); transports Schenker (120 sal.), travaux publics Eiffage (105 sal.), atelier protégé Earta (35 sal.). Voivres, dont le nom a été précisé en 1933, avait alors moins de 500 hab. et croît depuis; elle a augmenté de 530 hab. depuis 1999 (+62%).

Fillé (1 530 Filléens, 1 007 ha dont 139 de bois), 8 km à l’est de La Suze, est sur la rive droite de la Sarthe. Du village part vers l’ouest le canal de Fillé à Roézé. À l’ouet, château du Gros Chesnay (17e-18e s.) avec pièces d’eau en damier; grands étangs de sablières au nord du finage, qui est entièrement dans la plaine de la Sarthe, rive droite; château de la Benêche à l’extrême sud. La population augmenté de 430 hab. depuis 1999 (+39%)

Parigné-le-Pôlin (1 170 Parignéens, 1 385 ha dont 723 de bois), 8 km ESE de La Suze, est au pied d’une butte qui porte le château des Perrais, des 17e-18e s., surnommé parfois le Petit Versailles et accompagné d’un grand parc à la française; il appartient au diocèse du Mans, qui y a installé un collège et un lycée catholiques; il s’y tient en été des formations d’«aventure scientifique». L’habitat s’est développé vers l’ouest, aux abords de la D323, et à l’est en direction du bois du Bourray et du château de Montertreau (19e s.), classé avec son domaine (27 ha); dolmen de la Pierre Couverte dans le bois du Bruon au NO. La population a augmenté de 180 hab. depuis 1999.


Cérans-Foulletourte

(3 410 Céranais, 3 252 ha dont 1 105 de bois) est une commune de la Sarthe à 23 km SSO du Mans, sur la D323 ex-N23, dans la communauté Val de Sarthe, 13 km au NO de Pontvallain. Un collège public (dont un ancêtre remonte à 1635), une vingtaine de commerces, autant d’artisans et des services en font un village-centre étoffé; ateliers de bois avec une Maison du bois de pays, maçonnerie Doyen (25 sal.), supermarché Carrefour (35 sal.). La population augmente depuis les 1 700 hab. de 1954 et s’est accrue de 980 hab. depuis 1999 (+39%); elle fut de 2 700 hab. en 1846. Le Fessard arrose le bourg, fixe la limite NO du finage et conflue avec la Sarthe non loin à Roëzé. La Vézanne limite la commune au SO. Plusieurs lotissements entourent l’ancien village et se sont étendus à l’est vers le hameau de Cérans et dans ses bois. Au nord est le grand bois du Bruon, à l’ouest celui des Éconards; château de Bel-Air au sud, très gros élevage avicole à l’ouest, entre l’Espérance et la Tranquillité…


Guécélard

(3 070 Guécélardais, 1 218 ha dont 415 de bois) est une commune de la Sarthe, 9 km ESE de La Suze et à 14 km SO du Mans, dans le Val de Sarthe. L’habitat s’est développé aux abords de la D323 (Voie de la Liberté), puis a diffusé dans tout le finage, bordé à l’ouest par la Sarthe. La commune a une bonne part des bois de Moncé à l’est; elle est surtout résidentielle, mais une zone d’activités s’équipe. Elle n’avait que 510 hab. en 1954 et s’est surtout peuplée après 1975 (980 hab.); mais la croissance s’est ralentie: +430 hab. depuis 1999.


Roézé-sur-Sarthe

(2 670 Roizéens, 2 646 ha dont 420 de bois) est à 16 km SO du Mans sur la rive droite de la Sarthe, dans la communauté du Val de Sarthe. Le nom, qui porte officiellement un é, est parfois écrit Roëzé-sur-Sarthe. La commune s’étend des deux côtés de la rivière. Elle abrite quelques usines et ateliers entre la voie ferrée et la D23 au NO du bourg: plats préparés Espri (groupe LDC, 250 sal.); cartonnerie Maine-Emballages du groupe Kappa-Smurfit (60 sal.); articles de bureau en plastiques Altia Chasseneuil (30 sal.) et SD (25 sal.), maçonnerie Constructions du Val de Sarthe (25 sal.); camping sur la rive gauche, château de Saint-Fraimbault à l’extrême NE. La commune est traversée par la D23 et la voie ferrée entre Le Mans et La Suze; zone d’activités entre les deux au NO du village. Au NO, hameau des Huaudières avec des bois; au SE, canal de Filé à Boézé, court-circuitant des méandres de la Sarthe, et manoir de la Beunèche (16e s.). Roézé, devenue «sur Sarthe» en 1937, avait 1 000 hab. à cette date; sa population a surtout augmenté après 1965. Elle a augmenté de 310 hab. depuis 1999.


Spay

(2 960 Spayens, 1 422 ha), 11 km SSO du Mans, sur la rive gauche de la Sarthe, est dans la communauté du Val de Sarthe, quoique en bordure d’Allonnes et Arnage. C’est un gros ensemble de lotissements pavillonnaires parmi les étangs, longé par la D323. Son curieux toponyme vient de formes anciennes dérivées du latin cippus (cep, pieu) qui pouvait désigner une palissade. Elle propose à la visite un Jardin des oiseaux. Au NE, vaste échangeur D323, D326 et D51, avec la grosse usine du Grand Plessis, dotée de 345 emplois, installée en 1963 sur 72 ha, qui transforme les déchets et sous-produits du tabac selon une technique empruntée à la papeterie; nommée Le Tabac Reconstitué (LTR), elle appartient au groupe états-unien SWM (Schweitzer-de Mauduit), qui fabrique des papiers à cigarettes et possède trois autres usines en France (Quimperlé, Malaucène et Saint-Girons).

Spay accueille en outre le fabricant de piscines en plastique AS Pool (60 sal.), les transports Tailleur-Géodis (30 sal.), blanchisserie Mewa (20 sal.), constructions Le Batimans (100 sal.), le nettoyage SNEG (230 sal.) et les travaux publics Colas (140 sal.); négoce et location d’engins SOMTP (35 sal.) et CCMB (20 sal.). La bourgade a un camping au SE et se prolonge à l’est par le faubourg des Aulnays parmi les étangs. La commune n’avait que 530 hab. en 1962 et poursuit sa croissance; elle a augmenté de 630 hab. depuis 1999 (+27%).


Suze-sur-Sarthe (La)

(4 520 Suzerains, 2 140 ha dont 393 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Sarthe dans l’arrondissement du Mans, 20 km au SO de la préfecture. Le nom aurait un rapport avec le gaulois seg qui désignait une hauteur, une butte; il a été complété par celui de la rivière en 1894. Le bourg est sur la rive droite de la Sarthe. Il conserve des restes d’un château féodal des 11e et 15e siècles, qui fut à Gilles de Retz, ce qui lui valut parfois le surnom de «château de Barbe-Bleue»; collège public, gare. L’habitat s’est largement étendu dans la plaine de rive gauche, formant le quartier du Grand Bourg entre voie ferrée et D23, complété au nord par les lotissements de l’Épine près de l’usine Valéo sur la rive gauche. La partie occidentale du finage est très boisée.

La Suze a un gros établissement industriel: Valéo emploie 400 salariés (un millier vers 2005) à la fabrication de systèmes de chauffage et d’aération pour habitacles d’automobiles et de camions. En outre, plastiques de base Atlan (35 sal.), plastiques pour automobiles SIA Industrie (groupe Plastiwell, 90 sal.), matériels électriques Positif (40 sal.); magasin Super-U (95 sal.), Crédit Mutuel (20 sal.); La Poste (40 sal.).

La population communale s’est longtemps tenue entre 2 200 et 2 600 hab. puis a augmenté entre 1954 et 1975, s’est stabilisée ensuite et a gagné encore 880 hab. depuis 1999. La Suze est le siège de la communauté de communes du Val de Sarthe, qui rassemble 15 communes (27 000 hab., 25 250 ha). Le nouveau canton de La Suze-sur-Sarthe a 15 communes, 27 100 hab.