Communauté d’agglomération La Roche-sur-Yon Agglomération

Roche-sur-Yon Agglomération (La)

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communauté d’agglomération de la Vendée, englobant 13 communes, 94 000 hab. sur 50 000 ha. Aubigny-les-Clouzeaux, La Chaize-le-Vicomte, Dompierre-sur-Yon, La Ferrière, Landeronde, Mouilleron-le-Captif, Nesmy, Rives-de-l’Yon, La Roche-sur-Yon, Venansault ont plus de 2 000 hab.

Fougeré (1 200 Fougeréens, 2 689 ha dont 602 de bois), à 17 km à l’est de la préfecture entre voie rapide D948 et voie ferrée (gare), contient la plus grande partie de la forêt de la Chaize; la commune a gagné 330 hab. depuis 1999 (+38%). À l’est du village, gros bâtiments de la coopérative agricole; au SE, forêt de Buchignon et château de la Florinière. Au NE, le finage atteint la vallée de la Vauraie et contient les hameaux-rue de la Ménardière et des Cerisiers, le château de Pierre Brune.

Thorigny (1 260 Thorignais, 3 215 ha), est à 20 km ESE de la préfecture au bord de la Moinie. Le finage atteint au SO la vallée et le lac du Marillet; hameau de la Marinière à l’ouest, du Bois-au-Duc au NO, de la Métrière et de l’Oiselière au NE; Logis de la Barre (15e s.). La population a augmenté de 350 hab. depuis 1999 (+38%).

Le Tablier (760 hab., 928 ha), 17 km au SE de La Roche-sur-Yon, est à la limite du finage de Ciallé, où son habitat est prolongé par le hameau de la Rivière. La commune a gagné 280 hab. depuis 1999 (+56%). Son finage compte plusieurs hameaux, dont la Gerbaudière au SE, et des étangs; il est limité à l’ouest par la vallée de l’Yon.


Aubigny-les-Clouzeaux

(6 530 hab., 5 228 ha) est une commune nouvelle de Vendée, née en 2016 d’une fusion et membre de Roche-sur-Yon Agglomération. Aubigny (3 770 Aubinois, 2 579 ha) est à 9 km SSO de la préfecture, et surtout résidentielle. Son finage s’étend à l’ouest et au nord du bourg. Il est traversé au nord par l’A87, qui y croise la D747 (échangeur) non loin du hameau de la Frelatière. La D747, en voie rapide, contourne la ville par l’est. Peuplée de 1 100 hab. en 1954, elle a été en forte augmentation dans les années 1970 et a atteint 2 200 hab. dès 1982; elle a encore gagné 1 490 hab. (+62%) depuis 1999. Les principales entreprises sont Routineau (négoce de plomberie, 100 sal.), les déménagements Hible (30 sal.), les transports Morineau (50 sal.); travaux publics JB (25 sal.), maintenance d’ascenseurs Otis (20 sal.). Un Musée des records montre quelques pièces originales: une traîne de robe de mariée de 52,20 m; une tour Eiffel en allumettes (30 210 pièces), des quilles en bois de 25 kg pour 1,86 m, un sabot de pointure 200, un tire-bouchon de 2 m, une pince à linge de 5 m, une horloge de 8 m en allumettes, un berceau pouvant contenir 60 bébés…

Les Clouzeaux (2 760 Cluzéliens, 2 649 ha) est à 7 km au NO d’Aubigny, 8 km OSO de la préfecture, à l’ouest de son finage; beau logis de la Gautronnière (16e s.); menuiserie J.-P. Gautier (30 sal.), aliments diététiques Salvia (20 sal.). Elle avait 1 000 hab. entre 1950 et 1970 puis sa population a augmenté; elle a gagné 610 hab. depuis 1999 (+28%). Au nord, échangeur de l’A87 avec la D760 et la D160, voie ferrée de La Roche-sur-Yon aux Sables-d’Olonne. Vers l’est, gros hameaux de la Génerie et la Soulinière.


Chaize-le-Vicomte (La)

(3 810 Vicomtais, 4 951 ha dont 499 de bois) est une commune de Vendée dans Roche-sur-Yon Agglomération, 11 km à l’est de la préfecture sur la route de Niort. Elle a une très grande et austère église romane du 11e s. en granite (classée), un musée ornithologique Ch. Payraudeau; logis de Saint-Mars (16e s.) au nord du bourg; la forêt de la Chaize est à l’est de la commune; volailles Savic (85 sal.), constructions métalliques BH (150 sal.), habitations mobiles Bio Habitat (50 sal.); installations électriques BLI (Biteau, 45 sal.), étanchéité Ouest Etanche (20 sal.), travaux publics ASA (30 sal.); négoces de plomberie (Covap, 95 sal.) et de bois (Réseau Pro, 20 sal.); nettoyage Polyv Alliance (65 sal.), transports STRV (25 sal.). La population communale était montée à 2 750 hab. en 1891, et descendue à 1 760 en 1954; elle augmente depuis et a encore gagné 1 320 hab. depuis 1999 (+53%). La voie rapide D948 passe un peu au sud du bourg et y a une aire de repos, un échangeur et, à l’ouest, la zone industrielle de la Fuie à la limite de La Roche-sur-Yon. Au NO passe l’A87, qui laisse au nord le hameau des Astiers, proche de La Ferrière. Au NE, le finage contient une partie de la forêt domaniale du Bocage Vendéen, et une bonne part de la forêt de la Chaize. Le finage s’étire vers le sud, le long du cours du Marillet, où il englobe le hameau de la Limouzinière.


Dompierre-sur-Yon

(4 340 Dompierrois, 3 360 ha) est une commune de Vendée dans Roche-sur-Yon Agglomération, à 9 km NNE de la préfecture. L’Yon fixe la limite communale à l’est et l’habitat accompagne la vallée du NE au SO. Vers l’ouest, hameau des Rochettes et, au-delà, zone d’activités sur la D937. Au nord, le gros hameau de la Frelandière est proche du lac de barrage de la Jarrie; au NE, château du Rortheau, centre équestre de Beauregard, grosse ferme avicole de la Guerry, château de la Braconnière.

Dompierre a un chantier naval Jeanneau (BJ et SPBI, 240 sal.), des ateliers de menuiserie métallique Akena (230 sal., vérandas), de plasturgie (Plasticon, 100 sal.), de matériels électroniques d’alarme (Téléphone de l’Ouest, 30 sal.); et réparation navale du groupe (190 sal.); télévision Vendée-Images (30 sal.); installations électriques VFE (55 sal.); transports TMO (20 sal.); nettoyage Net 85 (75 sal.), publicité Mediapost (210 sal.). La commune était Dompierre seulement jusqu’en 1956; elle avait alors 1 350 hab. et croît depuis. Elle a gagné 1 070 hab. depuis 1999 (+33%).


Ferrière (La)

(5 410 Ferriérois, 4 717 ha) est une commune de Vendée dans Roche-sur-Yon Agglomération, à 10 km NE de la préfecture sur la D160. La zone d’activités Artipole y concentre surtout des négoces et entrepôts en extension de l’agglomération centrale; maison familiale rurale, institut rural et centre de formation professionnelle Ifacom (35 sal.); négoces de plomberie VST (Vendée Sani Therm, 240 sal.), de matériaux LMCR (Maçons Coopérateur Réunis, 65 sal.) et de bois (UAB, Union des artisans du bois, 135 sal.), métallerie Sermia (50 sal.), menuiseries Brodu (25 sal.) et Gilbert (25 sal.), confection La Ferrière Couture (30 sal., pantalons et jupes), plâtrerie Texier (20 sal.); installations thermiques Bernard (30 sal.); Carrières du Grand Ouest (35 sal.). La commune avait 1 900 hab. en 1954 comme dans les années 1930 (2 400 en 1911) et croît depuis; elle a gagné 1 290 hab. depuis 1999 (+31%). À l’ouest, au-delà du hameau des Poudrières, le finage atteint le cours de l’Yon et le lac du Moulin Papon; au nord, hameau de Lairière; au NE, l’A87 traverse le finage, entre les hameaux de la Paillerie et de la Maison Neuve (camping). Au sud du bourg, étang du Plessis.


Landeronde

(2 320 Landeronnais, 1 796 ha) est une commune de la Vendée dans Roche-sur-Yon Agglomération à 14 km OSO de la préfecture; résidentielle, elle s’est accrue de 470 hab. (+26%) depuis 1999; hameaux de la Paterre et de la Garatière au SE, de la Richardière au NE, de l’Aumondière au NO près du château des Forges. Une extension au SE est traversée par la D160, la D760 et la voie ferrée vers Les Sables.


Mouilleron-le-Captif

(5 020 Mouilleronnais, 1 973 ha) est une commune de Vendée dans Roche-sur-Yon Agglomération, 5 km au NNO de la préfecture. Sa population est en forte croissance: elle atteignait 1 000 hab. dans les années 1954 puis est passée à 2 000 en 1976, 3 000 en 1987; elle a encore gagné 1 380 hab. depuis 1999 (+39%). Le bourg est fleuri (trois fleurs). À l’est, le finage est traversé par la D937 et la voie ferrée, flanquées par la zone d’activités de Beaupuy; non loin au SE, château et domaine de Beaupuy, école pour handicapés (ADAPEI). Au SO, que traverse la D948, château de la Rafraire.

Mouilleron accueille les quatre gros établissements de la firme Yves Cougnaud (constructions métalliques modulaires et industrielles, 1 100 sal. ensemble), et quelques ateliers spécialisés: prothèses dentaires Bongert (115 sal.), galets et roulements à billes Interroll (80 sal.), découpage Teoplus (60 sal.), imprimerie Serig (20 sal.); assainissement Don (60 sal.), magasin Brico-Dépôt (85 sal.), négoces d’équipements d’automobiles Rondeau-Vacquier (50 sal.) et de bois Lapeyre (20 sal.), constructions Billon (20 sal.), nettoyage Fradin (20 sal.); publicité Adrexo (180 sal.), gardiennage CTCAM (Crédit agricole mutuel, 25 sal.), comptabilité In Extenso (25 sal.), hôtel Ibis (25 sal.), plusieurs garages.


Nesmy

(2 900 Nesmysiens, 2 452 ha) est une commune de Vendée dans Roche-sur-Yon Agglomération, 10 km au sud de la préfecture, bordée à l’est par l’Yon. Elle a un château des 16e et 18e s., passe pour une ancienne capitale de la poterie et accueille au nord le golf de la Domangère, à la limite de La Roche. Elle avait 1 240 hab. en 1968 et sa population croît depuis; elle a augmenté de 660 hab. (+ 30%) depuis 1999. Le finage est traversé par la voie ferrée et bordé à l’est par l’Yon; plusieurs hameaux, dont la Vergne et la Guitardière au sud.


Rives de l’Yon

(4 320 hab., 5 426 ha) est une nouvelle commune de Vendée, dans Roche-sur-Yon Agglomération, créée en 2016 par fusion. Saint-Florent-des-Bois (2 960 Saint-Florentais, 3 676 ha) est à13 km SE de la préfecture sur la route de Luçon (D746); maison familiale rurale avec institut rural, institut médico-éducatif; viandes Archambault (40 sal.). À l’est, apparaît l’extrémité amont du lac de barrage du Marillet. Au SO, le hameau du Furet domine la vallée de l’Yon; au NO, les hameaux des Crèches, de la Barre et du Pavillon sont proches du finage de La Roche-sur-Yon. La commune avait 1 500 hab. entre 1950 et 1970 et croît depuis, et a augmenté de 370 hab. depuis 1999. Chaillé-sous-les-Ormeaux (1 360 Chaillezais, 1 750 ha) est à 15 km SSE de la préfecture et a gagné 300 hab. depuis 1999; artifices Couturier (25 sal.) au Bois Clos, au sud. Le village est sur le versant droit de l’Yon, qui fixe en aval la limite orientale du finage. Celui-ci, traversé par la voie ferrée, est étiré du nord au sud et atteint au SO le lac de barrage du Graon; hameau de la Merlerie au nord.


Roche-sur-Yon (La)

(56 990 Yonnais, 8 752 ha) est la préfecture de la Vendée. C’est une «ville nouvelle», mais de 1804. Elle succède à un village du même nom, qui se trouva être, pendant les guerres de Vendée, un point d’appui des forces républicaines. C’est pourquoi Napoléon, soucieux d’établir son autorité en pays vendéen rebelle, décida d’y transférer ostensiblement la préfecture, jusque-là établie à Fontenay-le-Comte, trop excentrée. Duvivier en dessina le plan, très significatif d’une ville d’autorité: un pentagone à rues orthogonales, une immense esplanade pouvant contenir 20 000 soldats, dont partaient six routes pour couvrir le territoire. L’urbanisme se ressent toujours de ce dessin et de l’architecture néoclassique alors en vogue, donnant de l’ampleur aux bâtiments administratifs; mais l’ensemble est agrémenté par un parc et des jardins, comme ceux de la préfecture et des Compagnons; celui-ci jouxte la maison des Métiers. La vallée de l’Yon est à l’est du pentagone, la gare à l’ouest et les quartiers d’habitation se sont étendus de toutes parts.

La ville a un musée municipal d’art et archéologie et un large éventail de services: centre hospitalier (670 lits), clinique (125 lits, 250 emplois), centre médical spécialisé Val d’Yon (75 sal.) et institut médico-éducatif; cinq collèges et cinq lycées publics (deux professionnels), trois collèges et six lycées privés (dont trois professionnels); centre universitaire départemental, avec 5 DEUG, un IUT de 3 départements, IUFM, Conservatoire des arts et métiers, centre d’études juridiques; haras national depuis 1847, école d’agriculture privée les Établières (150 sal.).

Le territoire de la commune a été taillé large, ce qui explique l’absence de vraies communes de banlieue; il s’est encore étendu en 1964 en intégrant les communes de Saint-André-d’Ornay (1 700 hab.) à l’ouest et Le Bourg-sous-la-Roche-sur-Yon (3 800 hab.) à l’est. Tout un grand arc de lotissements et de collectifs au nord de l’agglomération forme une «zone urbaine sensible» (les Pyramides, les Forges). Au NE le territoire communal inclut l’aérodrome, que jouxte la zone industrielle des Ajoncs; de codes LFRI et EDM, l’aérodrome a une piste en dur de 1 550 m, une en herbe de 990 m et une aérogare, un aéroclub; le trafic n’atteint pas 200 passagers dans l’année, mais on compte 27 000 mouvements, dont 20 000 locaux et 7 000 voyages. À l’ouest de l’aérodrome au nord du finage, le grand lac de barrage du Moulin Papon sur l’Yon (108 ha, 4,4 Mm3), créé en 1971, offre une base de loisirs avec école de voile et centre nautique. Au NO, une très longue zone d’activités accompagne la D937 et la voie ferrée sur près de 10 km; elle empiète au nord sur les finages de Mouilleron-le-Captif, Le Poiré et Dompierre. La D160 offre une rocade de contournement NO de la ville, laissant au-delà l’hippodrome des Terres Noires. L’A87 contourne l’agglomération par le sud; à l’est, gros échangeur à péage avec la voie rapide D948 et la D248; étang de Badiole au SE. Au sud, hôpital spécialisé, zone industrielle de Belle-Place, école pour handicapés de la Vergne Babouin au sud (ADAPEI). Au SO de la commune subsistent des bâtiments de l’ancienne abbaye des Fontenelles, avec une fontaine minérale.

La commune avait 850 hab. au début du 19e s., 7 500 en 1851, 13 600 en 1901, 19 600 en 1954; sa croissance a été rapide entre 1962 (24 000 hab.) et 1975 (44 700 sdc), puis s’est presque arrêtée jusqu’en 1990. Elle a augmenté de 4 050 hab. depuis 1999. La ville a profité de sa desserte ferroviaire au croisement des lignes de Bordeaux à Nantes et de Paris aux Sables-d’Olonne, ainsi que de sa prééminence administrative; elle est devenue un centre de services de premier rang, sans véritable concurrent dans un département en expansion. La Coopérative agricole CAVAC a plus de 1 000 salariés, mais dans tout le département. Le secteur des établissements financiers réunit notamment le Crédit Agricole (1 000 sal.), le Crédit Mutuel Océan (390 sal.), les Mutuelles de Vendée (170 sal.), la Caisse d’Épargne (130 sal.), les gestions immobilières Vendée-Logement (65 sal.) et Oryon (55 sal.), la comptabilité Cerfrance (280 sal.), GAN Prévoyance (85 sal.). La Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) déclare 420 sal., l’URSSAF 100.

Or l’industrie n’est pas en reste et compte de grands établissements: la fabrique Atlantic d’appareils de chauffage, usine (650 sal.) et siège (200 sal.) d’un groupe né à La Roche-sur-Yon en 1968, qui emploie au total 5 900 personnes dont 3 400 en France et a intégré les marques Guillot, Thermor, Sauter (pour partie), Ygnis, Ideal etc.; le groupe Cougnaud de Mouilleron-le-Captif (constructions métalliques, 1 300 sal.). Deux autres entreprises ont émergé: la menuiserie Alu-Rideau (380 sal., groupe créé à La Roche en 1975 et orienté vers les vérandas); Sepro Robotique (automates, 350 sal., également créé à La Roche en 1973).

En revanche, l’ancienne fabrique de lave-linge et lave-vaisselle Brandt, passée par l’espagnol Fagor et qui employa plus de 800 personnes, cédée au groupe algérien Cevital, n’a plus que 170 sal., sous le nom S20. S’y ajoutent les pneus Michelin (100 sal.), la téléphonie CTV (80 sal.), les appareils d’orthopédie Equip Santé Biron (60 sal.), les plastiques Variance (90 sal.). Les machines pour agro-alimentaire Vendée Concept (65 sal.), les cycles Arcade (60 sal.); ingénierie GICM (75 sal.). L’agro-alimentaire est surtout représenté par les viandes SIC Normandie (Socopa, 190 sal.).

La Roche-sur-Yon a plusieurs entreprises d’installations électriques comme Mainguy (180 sal.), Bossard (75 sal.), ECCS (75 sal.), et de plomberie-climatisation Eiffage (Robin, 120 sal.); maçonnerie BGCV (60 sal.), travaux publics Colas ( 75 sal.), Vendée Expansion (55 sal.), services des eaux Saur (300 sal.) et Veolia (100 sal.), nettoyages TFN (470 sal.), Onet (230 sal.), Samsic (220 sal.), GSF Auriga (150 sal.), Lesage (70 sal.); assainissement Grandjouan (Veolia, 80 sal.).

Dans les commerces se signalent les négoces agricole Cavac (coopérative, 150 sal.), de fruits et légumes Devaud (90 sal.), de quincaillerie et fournitures industrielles Vama (90 sal.), de distribution d’électricité EDF (80 sal.), de matériel informatique (Buralog, 80 sal.); deux hypermarchés Leclerc (290 et 180 sal.), un Carrefour (120 sal.), un Hyper-U (140 sal.) et un Super-U (90 sal.), les magasins Leroy-Merlin (115 sal.), Mr.Bricolage (90 sal.), Decathlon (60 sal.), Boulanger (70 sal.); restauration collective API (80 sal.), Sodexho (75 sal.), Aridev (50 sal.): maintenance informatique Letmerepair (55 sal.), travail temporaire Synergie (240 sal.), Randstad (130 sal.), Start People (160 sal.), Adecco (90 sal.), Transparence (80 sal.), Morgan (55 sal.). On note aussi les communications Orange (430 sal.), La Poste (970 sal.), Bouygues (140 sal.), SNCF Mobilités (200 sal.); les transports Heppner (60 sal.), le routage Distripresse (110 sal.); club de sports ALF Edenya (85 sal.).

L’Insee attribue à La Roche-sur-Yon une unité urbaine limitée à la commune, alors que de toute évidence plusieurs communes de banlieue en sont inséparables, et une aire urbaine de 118 000 hab. (22 communes). L’arrondissement a 289 700 hab., 81 communes. Les deux nouveaux cantons ont 82 800 hab. pour 8 communes. La ville est le siège d’une communauté d’agglomération (v. Roche-sur-Yon Agglomération), qui réunit 13 communes, 94 000 hab. sur 50 000 ha.

En France aussi le pouvoir débaptise. Les changements de noms de villes ne sont pas l’apanage des États totalitaires: la préfecture de la Vendée en sait quelque chose. L’ancien village se nommait La Roche-sur-Yon. La ville nouvelle qui l’a supplanté en 1804, en vue d’assurer à Paris la maîtrise d’un territoire, rebelle il est vrai, s’est simplement appelée dès l’origine… Napoléon. Elle est devenue Bourbon-Vendée en 1814, ce qui était bien le moins pour une restauration et un hommage à la résistance royaliste; re-Napoléon pendant les Cent Jours, re-Bourbon-Vendée jusqu’en 1848. Curieusement, la Deuxième République a restauré Napoléon; aussi le Second Empire n’a-t-il eu aucun mal à changer son nom en Napoléon-Vendée, dès 1852. Il a fallu attendre 1870 pour que la ville retrouve le nom du village qui l’avait précédée. Durablement, cette fois.


Venansault

(4 830 Venansaltais, 4 449 ha) est 8 km à l’ouest de la préfecture et son finage jouxte celui de La Roche et fait partie de Roche-sur-Yon Agglomération; il contient plusieurs manoirs dont la Boursière près du bourg et Monbail au SO, la Coulée Verte et le parc du Guyon, une maison familiale rurale (20 sal.). Venansault a de petites fabriques de résidences mobiles et chalets Ridorev (85 sal.), d’armatures pour béton Armins (35 sal.), de charpentes France Poutres (30 sal.), de matériel frigorifique le Froid Vendéen (Equip Eco CHR, 35 sal.), de mécanique Ouvrard (25 sal.); magasin Metro (30 sal.), nettoyages Aber (75 sal.) et Atmos (30 sal.). La population avait atteint 2 000 hab. en 1906 et s’était abaissée à 1 570 en 1962; elle augmente depuis, et a encore gagné 1 170 hab. depuis 1999 (+32%). Au nord, le finage est traversé par la D948, flanquée de quelques ateliers. Le hameau de la Mazurie est au NO, celui des Tessonnières à l’ouest, celui de la Mancellière au SO près de la D760.