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groupement intercommunal de la Meuse associant 47 communes pour seulement 6 600 hab. sur 66 340 ha. Le siège est à Beausite; aucune commune n’atteint 2 000 hab.

Beausite (260 hab., 2 541 ha dont 406 de bois) est à 28 km au nord de Bar-le-Duc. Son nom nouveau est le fruit d’une fusion. Son village, Beauzée, est sur la rive gauche de l’Aire et la D998 qui la longe. La commune de Beauzée s’est nommée Beauzée-sur-Aire en 1905, puis a choisi un nom flatteur en 1972 à la faveur de sa fusion avec Amblaincourt (25 hab., 15 en 2021) 2 km en amont, Serraucourt (30 hab., 12 en 2021) 4 km à l’est dans un vallon affluent de l’Aire confluant à Amblaincourt, enfin Deuxnouds-devant-Beauzée (70 hab., 54 en 2012) 4 km au NE, dans un autre vallon confluant aussi avec l’Aire à Amblaincourt. La commune a reçu 5 des 27 éoliennes Gamesa (2 MW chacune, Vent d’Est) du grand parc dit de la Voie Sacrée. La LGV Est traverse le finage au nord, près de Deuxnouds. L’ensemble avait 420 hab. au moment de la fusion et continue à se dépeupler lentement.

Les Trois-Domaines (120 hab., 1 649 ha dont 328 de bois), 8 km à l’est de Beausite, a été créée en 1972 par la fusion d’Issoncourt (86 hab. alors) sur la Voie Sacrée (D1916, ex-N35) au sud, Mondrecourt (27 hab.) 2 km au nord et Rignaucourt (32 hab.) 2 km à l’ouest; ces villages sont tous au pied de la Côte des Bars. C’est là, au pied de la côte au NO d’Issoncourt, qu’a été installée en 2007 la gare «Meuse» de la ligne ferroviaire à grande vitesse Paris-Est, à mi-chemin de Verdun et de Bar-le-Duc mais, pour ainsi dire, en rase campagne.

Nubécourt (260 hab., 2 752 ha dont 240 de bois) est à 4 km NNO de Beausite. Elle associe trois anciennes communes dont les villages sont dans la vallée de l’Aire, Bulainville (45 hab.) en amont rive droite, Nubécourt tout près rive gauche, Fleury-Sur-Aire (90 hab.) 2,5 km à l’aval sur la même rive. La LGV Est traverse la commune au sud.

Ippécourt (110 hab., 1 062 ha), 11 km NNE de Beausite, est au bord de la Cousances.

Autrécourt-sur-Aire (120 hab., 1 085 ha dont 285 de bois), 9 km NNO de Beausite, est sur la rive gauche de l’Aire; pigeonnier inscrit au château; la mention sur-Aire est de 1919.

Lavoye (160 Lopins, 1 002 ha dont 245 de bois), 10 km NNO de Beausite, est sur les deux rives de l’Aire peu à l’aval d’Autrécourt.

Waly (62 hab., 620 ha dont 177 de bois), 10 km NO de Beausite, a un site archéologique à l’angle même du massif argonnais, sur un promontoire montant à 303 m et d’où l’on domine toute la plaine drainée par l’Aire.

Beaulieu-en-Argonne (39 hab., 2 956 ha dont 2 789 de bois) est à 16 km NO de Beausite et contient la partie proprement argonnaise de l’intercommunalité, formée par le massif forestier correspondant à l’affleurement résistant de la gaize. Le minuscule village est perché sur un promontoire, où se voit un pressoir abbatial. Le relief monte à 295 m à l’est, au sommet de la côte d’Argonne; un petit étang et l’ermitage de Saint-Rouin en font un but de promenade réputé. La population avait dépassé 500 hab. dans les années 1830. La mention en-Argonne date de 1919.

Brizeaux (60 Brizeautins, 833 ha), 12 km ONO de Beausite, a son village au bord du Thabas, affluent de l’Aisne; la LGV frôle le village au sud.

Seuil-d’Argonne (520 hab., 2 544 ha dont 779 de bois), 11 km OSO de Beausite, est un ancien chef-lieu de canton, 29 km au NNO de Bar-le-Duc. Son nom indique bien sa position aux frontières de la Champagne et de la Lorraine, mais la commune est dans la plaine humide au sud du massif de l’Argonne, au confluent de l’Èvre et de la Marque, petits affluents de l’Aisne, et le seuil n’est nullement topographique. Le nom, d’ailleurs, est récent: il a été choisi à l’occasion de la fusion en 1973 de Pretz (50 hab.), Senard (90 hab.) et Triaucourt-en-Argonne (530 hab., contre 1 060 en 1881), nommée Triaucourt simplement jusqu’en 1947. L’Aisne borde le finage à l’ouest. La population a diminué depuis la fusion, d’autant que Pretz s’en est retirée en 1989; maison de retraite (30 sal).

Foucaucourt-sur-Thabas (58 hab., 992 ha dont 142 de bois) est à 9 km ONO de Beausite. La LGV traverse le finage juste au sud du village. La mention sur-Thabas est de 1919.

Èvres (100 hab., 1 165 ha dont 160 de bois) est à 6 km ONO de Beausite; la LGV passe juste au nord du village.

Pretz-en-Argonne (71 hab., 989 ha), 4 km OSO de Beausite, est au bord de l’Aisne, 3 km au-delà de sa source. Elle se nommait Pretz quand elle a participé à la fusion de Seuil-d’Argonne. Elle s’en est retirée en 1989 en ajoutant en-Argonne à son nom.

Au Sud

Vaubecourt (320 hab., 2 262 ha dont 943 de bois), 8 km OSO de Beausite, est un ancien chef-lieu de canton, 22 km au nord de Bar-le-Duc. Le village est au bord de l’Aisne, dans la plaine au sud de l’Argonne. Il dispose d’un collège public en dépit de sa faible population; la moitié ouest de la commune est en forêt à l’ouest, avec des étangs. Vaubecourt a eu plus de 1 300 hab. au début du 19^e s. et s’est constamment dépeuplée depuis, du moins jusqu’en 1990; elle reprend quelques habitants (+60 après 1999).

Lisle-en-Barrois (33 hab., 2 894 ha dont 1 820 de bois), 13 km SO de Beausite, est à la tête d’une commune qui s’étire d’est en ouest sur 11 km à travers les bois qui flanquent la haute vallée de l’Aisne (forêt domaniale de Lisle); elle a eu 410 hab. en 1886. À l’ouest, l’ancien hameau d’Yvraumont est entouré d’étangs, dont le plus grand est celui des Brauzes (21 ha). Le village est au bord de la Melche, qui rejoint la Chée au sud à Louppy-sur-Chée. Lisle avait fusionné avec Villotte de 1972 à 1985, sous le nom de Villotte-devant-Louppy.

Villotte-devant-Louppy (170 Villottois-Louppéens, 1 123 ha dont 434 de bois), 17 km SO de Beausite, est dans un paysage boisé le finage atteint la Chée au SO, fontaine de la Vache au village. La commune avait fusionné avec Lisle de 1972 à 1985, en gardant son nom.

Louppy-le-Château (160 Louppéens, 1 875 ha dont 792 de bois), 19 km SO de Beausite, est sur la rive gauche de la Chée à l’orée du Bois de la Penthière.

Les Hauts-de-Chée (730 hab., 5 017 ha dont 860 de bois), 14 km SSO de Beausite, est le nom adopté en 1972 par la fusion de cinq communes drainées par la Chée et dont le centre est dans l’ancien village de Condé-en-Barrois (320 hab.) sur la Chée, les autres étant Génicourt-sous-Condé (40 hab.) juste à l’aval, Hargeville-sur-Chée (130) 3 km au SE, Louppy-sur-Chée (130) 3 km à l’ouest et Les Marats (110) en trois hameaux 4 km ENE. La population a baissé de 40 hab. depuis 1999. L’aérodrome de Bar-le-Duc (code LFEU), doté d’une piste en herbe de 940 m, d’un aéroclub et même d’une aérogare, est juste à l’est de Condé.

Rembercourt-Sommaisne (350 hab., 2 232 ha), 7 km SSO de Beausite, résulte d’une fusion de 1972; Sommaisne (24 hab.), comme son nom l’indique, est juste à la source de l’Aisne, 4 km au nord de l’ancien Rembercourt-aux-Pots, dont les eaux coulent au contraire vers la Chée, donc la Marne. Rembercourt a une nécropole nationale; au nord se signale le champ de bataille de la Vaux Marie.

Courcelles-sur-Aire (42 hab., 1 193 ha), 6 km SE de Beausite, a son petit village sur la rive droite de l’Aire; sur les reliefs des deux côtés, se comptent deux fois six éoliennes Nordex (EDF).

Chaumont-sur-Aire (130 Chaumontais, 992 ha), 8 km SE de Beausite, est dans un petit bassin qui correspond à l’entonnoir de percée de l’Aire dans la Côte des Bars, au confluent de l’Ezrule. Le village, sur la rive droite de l’Aire, est à la traversée de la Voie Sacrée (D1916) et son finage s’étend un peu vers l’est.

À l’Est

La petite vallée de l’Ezrule, un nom curieusement déformé qui fut jadis Ericia, est empruntée par la Voie Sacrée sur 12 km et jalonnée par plusieurs villages dont quatre portent son nom, mais écrit Érize. Le plateau qui domine à l’ouest les vallées de l’Aire et de son affluent l’Ezrule, est devenu un grand site d’éoliennes. Le parc éolien de la Française d’Éoliennes dit Voie Sacrée, ouvert en 2007, est le plus grand de Lorraine; il comprend 27 hélices (54 MW) dans quatre communes dont Beausite et Raival.

Érize-la-Petite (55 hab., 718 ha dont 150 de bois), 8 km SSO de Beausite, est la plus septentrionale des Érize, juste en amont du débouché de la rivière dans l’Aire; quatre éoliennes sur le plateau à l’ouest.

Raival (260 hab., 1 922 ha dont 407 de bois), 16 km SSE de Beausite est dans la vallée de l’Ezrule sur la Voie Sacrée. Elle résulte de la fusion, en 1973, de Rosnes avec Érize-la-Grande, 4 km au NNO dans la même vallée. Son finage contient huit éoliennes et la fromagerie de Raival, acquise par le groupe Lactalis et qui emploie 110 personnes.

Érize-la-Brûlée (190 hab., 1 082 ha), 18 km SSE de Beausite, est à 2 km au sud de Raival mais est restée indépendante; cinq éoliennes à l’ouest sur le plateau.

Érize-Saint-Dizier (190 Ériziens, 1 249 ha dont 336 de bois), 22 km SSE de Beausite, est 4 km au sud d’Érize-la-Brûlée, à la source de l’Ezrule; mais elle en est séparée par une avancée en pointe de la communauté urbaine de Bar-le-Duc, occupée par la commune de Rumont. Elle a côté ouest cinq éoliennes Nordex (EDF), plus au NE une éolienne du parc Haut de Bâne (Rumont). Le village est à 10 km NE de Bar-le-Duc.

Seigneulles (170 Seigneullais, 1 170 ha), 19 km SSE de Beausite, est à 3 km au SO de Raival sur le plateau, à la source de la Chée.

Géry (55 hab., 480 ha dont 143 de bois), 27 km SSE de Beausite à la pointe méridionale du territoire intercommunal, donnant sur le bassin de l’Ornain; un parc de 5 éoliennes Gamesa (10 MW, groupe allemand WPO).

Lavallée (100 hab., 1 258 ha dont 313 de bois), 26 km SE de Beausite, est dans un vallon affluent de l’Aire; trois éoliennes Gamesa au NO (Nelausa).

Levoncourt (58 Levoncourtois, 78 ha), 24 km SE de Beausite, est juste à l’aval de Lavallée, avec à l’ouest deux éoliennes du même groupe.

Lignières-sur-Aire (56 hab., 930 ha dont 241 de bois), 29 km SE de Beausite, est traversée à l’est par l’Aire. La mention sur-Aire est de 1919.

Courcelles-en-Barrois (40 hab., 727 ha dont 349 de bois), 30 km SE de Beausite, dessine une avancée du territoire intercommunal vers le SE, en clairière sur le plateau entre Aire et Meuse. Elle se nommait Courcelles-aux-Bois avant 1934.

Baudrémont (48 hab., 681 ha dont 210 de bois), 24 km SE de Beausite, est dans la vallée de l’Aire, avec un finage boisé à l’est.

Gimécourt (40 hab., 1 012 ha dont 293 de bois), 22 km SE de Beausite, a son village au bord de l’Aire. Elle a été réunie à Villotte-sur-Aire de 1972 à 1987.

Villotte-sur-Aire (210 hab., 1 396 ha dont 427 de bois), 20 km SE de Beausite, est à la traversée de l’Aire par la D9901 de Bar-le-Duc à Saint-Mihiel et étire don finage sur près de 10 km le long de cet axe. La butte allongée du Frouvémont, à l’ouest, monte à 348 m. Le nom était Villotte-devant-Saint-Mihiel jusqu’en 1925. Villotte avait réuni 5 communes en 1972, mais la fusion a été dissoute dès 1987.

Belrain (37 hab., 831 ha dont 193 de bois), 18 km SE de Beausite, occupe un site intéressant, juste au pied de la Côte des Bars, précédée de la butte-témoin de Frouvémont. Le village a eu 340 hab. en 1806. La commune a été réunie à Villotte-sur-Aire de 1972 à 1987.

Ville-devant-Belrain (35 hab., 612 ha), 19 km SE de Beausite, est au bord de l’Aire juste au nord de Villotte, 3 km à l’est de Belrain. Elle a été réunie à Villotte-sur-Aire de 1972 à 1987.

Nicey-sur-Aire (130 hab., 1 101 ha dont 264 de bois), 17 km SE de Beausite, est sur la rive gauche de l’Aire. Le finage est très étiré de l’OSO à l’ENE sur 9 km pour 1 200 m de large, et monte à l’ouest sur la Côte des Bars tandis qu’il participe à l’est à l’ensemble boisé dit Vent des Forêts. La mention sur-Aire est de 1919.

Pierrefitte-sur-Aire (330 hab., 1 756 ha dont 711 de bois, 15 km SE de Beausite, est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Commercy, 29 km au NO de celle-ci et 20 km au NE de Bar-le-Duc, sur la rive droite de l’Aire dans la dépression monoclinale au pied de la Côte des Bars; maison de retraite. La population communale remonte un peu depuis le minimum de 1982 (170 hab.); elle était de 660 hab. en moyenne dans la première moitié du 19^e s. La mention sur-Aire est de 1925.

Longchamps-sur-Aire (130 hab., 1 568 ha dont 220 de bois), 13 km SE de Beausite, est sur la rive gauche de l’Aire juste à l’aval de Pierrefitte. Le finage monte au SO sur la Côte des Bars mais ne s’étend pas sur le plateau et a peu de bois. La mention sur-Aire est de 1919.

Neuville-en-Verdunois (57 hab., 1 344 ha), 11 km ESE de Beausite, a son village à l’est de la Voie Sacrée, qui traverse brièvement le finage à l’ouest.

Courouvre (37 hab., 866 ha dont 285 de bois), 16 km ESE de Beausite, est en clairière sur plateau entre Aire et Meuse.

Thillombois (31 hab., 1 303 ha dont 996 de bois), 20 km à l’est de Beausite, est un village de clairière dans un vallon descendant vers la Meuse. Elle a un vaste château du 19^e s. avec des parties plus anciennes et un grand parc à l’anglaise de 43 ha, servant d’hôtellerie et de «pôle touristico-culturel»; la LGV Est passe tout près au nord.

Bouquemont (110 hab., 749 ha dont 411 de bois), 20 km ENE de Beausite, a son village sur le versant gauche de la Meuse au passage de la voie ferrée.

Woimbey (120 hab., 1 530 ha dont 604 de bois), 22 km ENE de Beausite, 13 km NNO de Saint-Mihiel, est au débuché d’un vallon dans la vallée de la Meuse, où le village est frôlé au sud par la LGV.

Lahaymeix (74 hab., 1 270 ha dont 689 de bois), 22 km ESE de Beausite, a son village en clairière à la tête d’un vallon descendant vers Woimbey.

Fresnes-au-Mont (170 hab., 1 589 ha dont 1 050 de bois), 24 km SE de Beausite, est dans la vallée du Rehaut que parcourt la D901, 8 km à l’ouest de Saint-Mihiel. Le village est entouré de bois et le siège de Vent des Forêts, association culturelle qui a aménagé 45 km de sentiers forestiers sur le plateau bordé à l’est par la Meuse, et se présente comme centre d’art contemporain à ciel ouvert (depuis 1997).

Rupt-devant-Saint-Mihiel (53 hab., 632 ha dont 2004 de bois), 22 km SE de Beausite, est 2 km à l’amont de Fresnes dans le même vallon sur la D901. Elle a été réunie à Villotte-sur-Aire de 1972 à 1987.