Amognes Cœur du Nivernais

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communauté de communes de la Nièvre, associant 28 communes et 8 700 hab. sur 64 690 ha. Le siège est à Saint-Benin-d’Azy; aucune commune n’atteint 2 000 ha.

Saint-Benin-d’Azy (1 290 Bénignois, 3 580 ha dont 1 118 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 20 km à l’est de Nevers sur la route de Château-Chinon. Elle fut le chef-lieu du pagus Ammoniensis, le pays des Amognes, et le lieu de naissance de l’économiste Jean Fourastié (1907-1990); collège public, plusieurs châteaux (16e et 18e s.). Le village se tient sur le versant d’un vallon affluent de l’Ixeure. La D978 passe juste au nord et a suscité le hameau jointif de la Maison Rouge, suivi au nord par celui des Deux Villes au bord de l’Ixeure. Le château d’Azy (1842 façon renaissance, à une société luxembourgeoise) est sur un promontoire dominant l’Ixeure juste à l’ouest du village; réceptions et hôtellerie. Le finage, boisé au NE, contient plusieurs hameaux dont Montgoublin au sud, Mousseaux au sud-est (commune réunie dans les années 1790), Segoule au NE, Chérault au nord. S’y trouvent la Nivernaise de débardage forestier (20 sal.) et un Intermarché (20 sal.). La population est assez stable depuis un demi-siècle; mais elle avait dépassé les 2 000 hab. au milieu du 19e s.

Limon (150 Limonais, 804 ha dont 213 de bois), 3 km SSO de Saint-Benin-d’Azy, est une petite commune dans un vallon donnant à l’ouest sur la vallée de l’Ixeure.

Saint-Firmin (180 hab., 1 040 ha dont 170 de bois), 5 km au nord de Saint-Benin-d’Azy, a son finage en tête de vallon; à l’est au-delà de l’Ixeure, hameau des Sept Voies; à l’ouest, château et hameau de Bligny.

Saint-Jean-aux-Amognes (500 Johannais, 1 802 ha dont 208 de bois), 7 km ONO de Saint-Benin-d’Azy, est traversée par la D978. L’habitat est dispersé en plusieurs hameaux, dont Sury (château et étang) au nord, Cougny au SE sur la route, Saint-Péraville au SO, Neufond à l’ouest.

Montigny-aux-Amognes (640 Montignois 2 517 ha dont 1 450 de bois), 11 km ONO de Saint-Benin-d’Azy, a son village au pied de la côte du Crétacé; à l’orée de la forêt domaniale des Amognes, qui occupe tout l’ouest du finage; hameaux de Noille au sud, de Baugy au nord, également au pied de la côte. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999.

Vaux-d’Amognes (550 hab., 3 784 ha dont 1 754 de bois) est une commune nouvelle de 2017 associant deux villages. Balleray (200 hab., 1 608 ha dont 1 021 de bois) est au pied de la côte crétacée au NO et a pour hameau Arriault au nord, aussi en pied de de côte. Ourouër (350 hab., 2 176 ha dont 733 de bois) est au SE, dans la plaine un peu en avant de la côte; hameau et château de Nyon au nord, hameaux de Cognan à l’est. La forêt d’Amognes occupe le plateau à l’ouest.

Saint-Sulpice (410 hab., 2 571 ha dont 1 079 de bois), 12 km NO de Saint-Benin-d’Azy, est traversée par le ruisseau des Forges, qui rejoint au sud l’Ixeure à la limite de Saint-Benin-d’Azy. Le petit village est complété au sud par le hameau-rue de Machigny, à l’est par Méard; plus loin à l’est, hameau et château de la Motte; bois communaux au nord.

Nolay (360 hab., 4 304 ha dont 2 419 de bois), 20 km NNO de Saint-Benin-d’Azy et 26 km NE de Nevers, a son petit village à un confluent de vallons dans la vallée de la Renèvre, qui rejoint la Nièvre d’Arzembouy tout à l’ouest du finage; plusieurs hameaux, dont Orbec (ancienne abbaye) et Chauprix à l’est, Martangy et Prunevaux au sud, les Gobets au Nord, les deux Rigny à l’ouest.

Saint-Benin-des-Bois (180 Beninais, 1 940 ha dont 719 de bois), 16 km au nord de Saint-Benin-d’Azy, est dans une petite plaine drainée par la Nièvre de Saint-Franchy au pied d’un escarpement de faille du plateau jurassique boisé qui occupe la partie occidentale du finage.

Sainte-Marie (80 hab., 1 564 ha dont 467 de bois), 16 km NNE de Saint-Benin-d’Azy, a un habitat dispersé avec de petits étangs.

Saint-Franchy (80 hab., 1 863 ha dont 807 de bois), 22 km NNE de Saint-Benin-d’Azy, est sur un bloc faillé en avant du massif ancien du Morvan, dit massif de Saint-Saulge, et à la source d’une des têtes de la Nièvre; hameau de Sancy au nord.

Crux-la-Ville (410 hab., 4 556 ha dont 1 419 de bois), 23 km NE de Saint-Benin-d’Azy, est dans la plaine triasique à l’est du massif de Saint-Saulge, dont le relief boisé occupe le quart occidental du finage. Sur le massif, les sources de l’Aron sont à l’étang de Ligny et la rivière passe au nord par les étangs de Chausselage (6 ha) et d’Aron (18 ha); au sud, les étangs de Maupas et du Merle sont plus amples (24 ha), équipés d’une base de loisirs et d’un camping et traversés par une petite route. Le finage s’étend largement à l’est dans la plaine; hameau de Marmantray au SE; plusieurs petits hameaux sont au pied de l’escarpement de faille à l’ouest. La population a perdu 50 hab. depuis 1999.

Bazolles (290 Bazollois, 2 857 ha dont 478 de bois), 27 km NE de Saint-Benin-d’Azy, est sur la rive droite de l’Alnain, flanqué du canal du Nivernais. Au nord, dans la vallée de l’Alnain, a été aménagé pour le canal l’étang de Baye (74 ha), équipé sur sa rive orientale de la base de loisirs Activital Sport et Nature et du port fluvial des Poujats. Le hameau de Baye est au bord du canal et sur la rive sud de l’étang, avec un camping; un autre camping est au nord sur la rive orientale.

Saint-Maurice (60 hab., 1 039 ha dont 135 de bois), 22 km NE de Saint-Benin-d’Azy, est traversée par l’Aron et par la D958.

Saint-Saulge (820 Saint-Saulgeois 2 577 ha dont 760 de bois), 17 km NE de Saint-Benin-d’Azy, est un ancien chef-lieu de canton à 34 km ENE de Nevers; école privée d’enseignement rural et de mécanique agricole avec centre de formation d’apprentis agricoles, collège public. La bourgade est au pied de l’escarpement de faille oriental du massif granitique qui porte son nom. Celui-ci, boisé, porte un dolmen dit Pierre du Sacrifice au sud-ouest. Le hameau de Pouzy est au pied, mais tout au nord du finage. Au sud du bourg, étang de Ranceau (7 ha) et château Saint-Pierre. La population communale, qui dépassait 2 500 hab. encore en 1876, et 1 300 en 1950, a fortement diminué ensuite et a encore perdu 130 hab. après 1999.

Jailly (70 hab., 1 074 ha dont 323 de bois), 15 km NNE de Saint-Benin-d’Azy, est une commune sans village avec quelques maisons au pied du talus occidental du massif de Saint-Saulge. Le finage est traversé du nord au sud par la Canne, et par la D958 en droite ligne au sud.

Bona (320 Bonassiers, 2 324 ha dont 746 de bois), 7 km NNE de Saint-Benin-d’Azy, est à la tête de l’Ixeure, qui passe au village et a sa source un peu au nord au hameau de Lichy. La D958 traverse le finage en passant par le village; hameau et château de Huez de part et d’autre de l’Ixeure au sud. Le relief monte à 441 m à l’ouest sur une butte boisée du plateau jurassique. Lichy et Huez sont d’anciennes communes intégrées dans les années 1790.

Saxi-Bourdon (300 Saxibordinois, 1 844 ha dont 325 de bois), 13 km NE de Saint-Benin-d’Azy, a un petit village dans la plaine avec écomusée dans une ancienne huilerie; château de Fourcherenne (15e) un peu au SO, hameau des Simonots au sud avec parc de loisirs. À l’est, le finage monte sur le massif granitique de Saint-Saulge, pourvu au nord de l’Étang Neuf (6 ha) et au sud du hameau-rue des Loges. Saxi, jadis Saxy, est le nom d’une ancienne seigneurie.

Rouy (620 hab., 3 588 ha dont 581 de bois), 13 km ENE de Saint-Benin-d’Azy, est sur la route de Nevers à Château-Chinon (D978), à l’extrémité méridionale du massif granitique de Saint-Saulge, qui offre plusieurs étangs et des carrières. Le petit village-rue est un relais local avec quelques commerces; église romane du 12e s. classée à clocher-tour carré, château de Vesvres (15e et 17e s.) où naquit en 1828 le peintre Louis Dauvergne, avec animations culturelles. La Canne traverse le finage à l’est; au-delà, hameaux de Grandchamp au nord, de Perranges au sud. La population de la commune remonte un peu depuis le minimum de 1982 (530 hab.) mais elle avait dépassé 1 700 hab. au milieu du 19e s.

Billy-Chevannes (310 Billy-Chevannais, 2 376 ha dont 631 de bois), 6 km ENE de Saint-Benin-d’Azy, a son village sur la D978 au pied de buttes du rebord du plateau jurassique, et à la source de l’Andarge. La commune a plusieurs petits hameaux, dont Nanteuil et Criens au SE, et Chevannes au NE, ancienne commune Chevannes-Gazeau intégrée dans les années 1790 et dotée d’une église classée du 11e. Au sud sur une butte, le château de Dumphlun est des 15e et 18e s. Sur la grand-route, à Criens, est établi un centre d’allotement d’animaux vivants de l’UBCE, partie de la grosse coopérative Cialyn (3 000 adhérents, 130 000 bovins et ovins par an) qui groupe des éleveurs de six départements, surtout de la Nièvre, de l’Yonne, de la Côte-d’Or et de l’Aube; les autres implantations sont à Migennes et Pouilly-en-Auxois. La commune a eu plus de 1 100 habitants en 1861.

Cizely (61 Cisilliens, 710 ha dont 185 de bois), 9 km ESE de Saint-Benin-d’Azy, est au sud de Billy et traversée par l’Andarge; le village est à l’est dans un vallon tributaire de l’Andarge; équipements de levage Sapem (25 sal.).

Frasnay-Reugny (90 Frasniacois, 1 362 ha dont 267 de bois), 11 km à l’est de Saint-Benin-d’Azy, est née d’une fusion de 1861; Reugny, qui avait alors une centaine d’habitants, n’est plus représentée que par deux fermes écartées. À l’est, le finage s’arrête juste avant la rive contournée du grand étang de Fleury.

Fertrève (100 Fertrévois, 2 443 ha dont 789 de bois), 19 km ESE de Saint-Benin-d’Azy, est traversée par la Canne très sinueuse.

Diennes-Aubigny (95 Diannais, 3 689 ha dont 866 de bois), 20 km SE de Saint-Benin-d’Azy, est issue d’une fusion de 1862. Aubigny-le-Chétif apparaît encore au sud-ouest comme lieu-dit; château de Romenay à l’ouest (14e et 18e).

Anlezy (250 Anlezyquois, 2 113 ha dont 410 de bois), 12 km ESE de Saint-Benin-d’Azy, a son village des deux côtés de l’Andarge; hameau de Faches au NE. La commune a perdu 60 hab. depuis 1999.

Beaumont-Sardolles (120 Beaumont-Sardollois, 2 914 ha dont 1 154 de bois), 10 km au sud de Saint-Benin-d’Azy, disperse son habitat sur les reliefs des abords du plateau jurassique; château de la Cave au NE. La commune est née d’une fusion de 1861; Sardolles subsiste comme hameau tout au sud-ouest, au bord de la rivière de même nom à l’est d’Imphy.

Trois-Vèvres (240 Trois-Vèvriens, 765 ha dont 461 de bois), 12 km SSE de Saint-Benin-d’Azy, est un village-rue en clairière dans la forêt domaniale des Minimes, juste au NO de La Machine. Vèvre a eu le sens de friche boisée.