Ardenne Métropole (communauté d’agglomération)

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intercommulanité des Ardennes comportant 58 communes et 123 000 hab. sur 56 800 ha. Le siège est à Charleville-Mézières. Ont également plus de 2 000 hab. Donchery, Floing, Nouvion-sur-Meuse, Nouzonville, Sedan, Villers-Semeuse, Vivier-au-Court et Vrigne-aux-Bois.

Le territoire intercommunal associe les deux principaux bassins urbains du département mais, en dépit du titre, n’a évidemment pas le statut de métropole. Il a des formes contournées à l’ouest où plusieurs communes voisines de la préfecture ont préféré adhérer à une vaste communauté de communes des Crêtes pré-ardennaises sans vraie ville. Au nord, la limite suit la frontière de la Belgique.

Aiglemont (1 630 Aiglemontais, 885 ha dont 434 de bois) est à 6 km ENE de Charleville sur le plateau de rive droite de la Meuse, et n’avait que 600 hab. avant 1950; mais elle a perdu 130 hab. après 1999. Le finage est boisé au nord et comporte au sud plusieurs lotissements. La rive droite de la Meuse est suivie par la voie ferrée mais très peu habitée.

Montcy-Notre-Dame (1 630 Montcéens, 613 ha dont 288 de bois) occupe un large éperon de méandre de la Meuse sur la rive gauche juste en aval de la préfecture. On y voit l’écomusée du Linge, consacré aux lavandières qui furent jadis une spécialité locale, et, au NE en bord de Meuse dans les bois, le château de la Pierronnerie; institut médico-éducatif, entreprise de bâtiment Ferracin (EBBA, 120 sal.). La commune avait 840 hab. en 1900, 1 400 en 1950 et a atteint son plafond en 1975, évoluant très peu depuis.

Sécheval (570 Siccavallois, 1 379 ha dont 1 028 de bois), 12 km NO de Charleville, a son village dans un creux du plateau ardennais sur la D88, à 260 m d’altitude. À l’est, le plateau culmine à 381 m dans la forêt domaniale du Bois de l’Or et des Fourmis; à l’ouest, dépression humide du Marais Gérard. La commune a gagé 170 hab. (+43%) depuis 1999.

Arreux (330 Cabres, 423 ha dont 250 de bois), 11 km NO de Charleville, a un petit village complété de lotissements; bois au nord-est, vallée profonde du Fond d’Arreux à la limite occidentale, descendant vers la Sormonne.

Houldizy (390 Houldiziens, 462 ha) est à 8 km NO de Charleville; +50 hab. depuis 1999.

Damouzy (460 Damouziens, 678 ha dont 314 de bois), 6 km NO de Charleville, étire son finage du NE au SO. Au NE est le hameau de Sorel. Le SO est traversé par la N43 et la voie ferrée, et contient une partie de l’aérodrome des Ardennes, plus quelques maisons et entreprises au hameau du Temple.

Tournes (1 100 Tournois, 826 ha), 9 km ONO de Charleville, est bornée au sud par le cours de la Sormonne et traversée par la N43 et la voie ferrée, qui ont suscité la zone industrielle de Tournes-Cliron et contribué à la croissance du village; métallerie Metalnov (50 sal.), engrenages Sopap (50 sal.), abreuvoirs et matériels d’élevage La Buvette (50 sal.), appareils médicaux Kinetec (35 sal.), réparations d’électronique ID (70 sal.), transports Walbaum (50 sal.), vente à domicile Maximo (45 sal.), constructions Urano (45 sal.). La population était restée autour de 500 hab. de 1830 à 1970 et a dépassé le millier vers 1990; elle est stable depuis. Au sud se déploie sur 160 ha l’aérodrome des Ardennes-Étienne Riché (codes XCZ, LFQV); d’origine militaire, passé à la Chambre de Commerce en 1968, il a une piste revêtue de 1 500 m et une piste en herbe de 250 m, un aéroclub et reçoit des avions d’affaires.

Cliron (400 Clironnais, 618 ha), 12 km ONO de Charleville, a son village sur la N43 près de la bifurcation de la D988. Au sud, le finage atteint la Sormonne et a quelques entreprises le long de la voie ferrée; métallerie Atom Sodery (55 sal.). La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (+43%).

Haudrecy (320 hab., 336 ha), 10 km ONO de Charleville, est sur la rive droite de la Sormonne. L’autoroute A304 traverse au sud le petit finage au pied du relief; +50 hab. après 1999.

Belval (230 hab., 494 ha), 8 km ONO de Charleville, est bornée au nord par la Sormonne; l’A304 traverse au sud; peinture en bâtiment APE (60 sal.).

Fagnon (360 Fagnonnais, 998 ha dont 394 de bois), 9 km OSO de Charleville, est dans un repli de la Côte. La commune abrite un golf et les restes de l’abbaye des Sept-Fontaines. Le finage est très allongé vers le SO, incluant la ferme d’Écogne à 5 km du village.

Warcq (1 300 Warcquins, 919 ha dont 171 de bois), 4 km à l’ouest de Charleville, a son village sur la rive gauche de la Meuse; église forte à donjon-clocher carré, un parc animalier et le musée du vieux Warcq. La N43 suit la bordure nord du finage, avec une file de maisons et le hameau de la Mal Campée. La voie ferrée est entre cette urbanisation et le village et longe le gros hameau des Granges Bertholet. À l’ouest du village sont le hameau des Granges Pavant puis une zone d’activités; fabrique de bétons Bemaco (270 sal.), travaux publics Urano (310 sal.), location de camions Truck Location (170 sal.). L’A304 traverse au sud, sans accès. La population n’a pas cessé d’augmenter de 1800 (400 hab.) à 1990 mais diminue depuis. et a baissé de 180 hab. après 1999.

Prix-lès-Mézières (1 360 Pirisiens, 508 ha) est sur la rive gauche de la Meuse en limite SO de Mézières; zone d’activités de la Poterie, des extensions de l’habitat au sud le long de la D3; société de maintenance industrielle et mécanique Arti (55 sal.), entrepôts de la Régie départementale des transports (150 sal.), quelques magasins (Brico Dépôt, 55 sal.), publicité Adrexo (95 sal.) et Mediapost (45 sal.), transports Archereau (60 sal.) et garages. Le nom était Prix, tout court, avant 1892; elle avait alors 350 hab., 800 en 1954, et croissait depuis, mais elle a perdu 110 hab. après 1999.

La Francheville (1 720 Affranchis, 679 ha dont 142 de bois) est juste au sud de Mézières dans la petite vallée de la Vence. Le village originel s’étire en rue sur la rive gauche, mais l’habitat est plus étoffé sur les basses collines à l’est de la Vence, dont l’A34 et la voie ferrée empruntent la vallée: gros hameau et zone d’activités de Saint-Ponce au sud, grands lotissements de Beauséjour au NE. S’y ajoute au nord le lotissement de Mogador. L’A304 se branche sur l’A34 par un ample échangeur au SO. La croissance de la population a été sensible et régulière (950 hab. en 1954) mais s’est limitée à 100 hab. après 1999; charcuterie (30 sal.).

Les Ayvelles (900 Ayvelliens, 545 ha), 6 km SSE de Charleville, a été formée par deux villages au bord de la D764, Grande Ayvelle au nord et Petite Ayvelle au sud, celle-ci de nos jours plus étoffée que la Grande et possédant la mairie. Entre les deux s’est bâti un grand lotissement de pavillons qui assure la jonction. La Meuse fixe la limite orientale du finage, accompagnée de grands étangs de sablières; fabrique d’élévateurs (EGI, 45 sal.). Au nord le territoire empiète sur la grande zone industrielle et commerciale de Villers-Semeuse. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999.

Lumes (1 160 Lumichons, 614 ha), 6 km SE de Charleville, est sur la rive droite de la Meuse, entre l’A34 et la voie ferrée, qui y amorce au sud le triage de Nouvion. L’habitat est formé d’un assemblage de lotissements où se lit à peine l’ancien village. Au NO se détache de la Meuse rive droite le canal de dérivation de Romery. Au NE s’isole la grosse butte boisée du Moulin à Vent (254 m). La commune n’avait que 300 hab. avant 1910, est passée brusquement à 900 dans les années 1920 et jusque vers 1980 et a culminé en 1999 puis perdu une centaine d’habitants.

Ville-sur-Lumes (540 Villelumois, 310 ha), 5 km à l’est de Charleville, a un village au SO de son petit finage et pas d’écarts. La commune a été créée en 1872 à partir de Saint-Laurent. Elle a gagné 150 hab. depuis 1999 (+38%).

Saint-Laurent (1 260 Laurentins, 426 ha), 4 km à l’est de Charleville, a son village agrandi de lotissements au nord de son finage sur la D979. Au NE la commune héberge le lycée agricole public de Charleville, avec centres d’apprentissage et de formation d’adultes. Au sud, le finage atteint la rive droite de la Meuse, flanquée du canal de dérivation et du hameau de Romery au pied du talus. Après avoir perdu les finages du Theux et de Ville-sur-Lumes en 1972, la commune s’est tenue vers 500 hab. jusqu’en 1960 puis s’est peuplée, mais plafonne depuis 2010.

La Grandville (820 Grandvillois, 1 002 ha dont 609 de bois), 7 km ENE de Charleville-Mézières, a son gros village sur la D979, avec quelques extensions périphériques en étoile et un camping. Le finage est accidenté au NE mais n’y atteint que 295 m. La population a gagné 130 hab. depuis 1999.

Neufmanil (1 030 Crayats, 1 012 ha dont 830 de bois), 9 km NE de Charleville, a son village et des files de maisons dans la vallée encaissée de la Goutelle à un site de confluent. Le finage s’étend loin au NE sur le plateau accidenté et boisé où il monte à

385 m; il reste du passé industriel une ferronnerie de serrures Pommier (40 sal.). La population a baissé de 200 hab. depuis 1999.

Gespunsart (1 150 Gespinois, 2 102 ha dont 1 663 de bois), 13 km NE de Charleville, est aussi dans la vallée de la Goutelle mais dans un site bien plus ouvert que celui de Neufmanil. Elle conserve des usines dans le calme des bois, surtout NPL (Ninin Plismy Lejay), usine fondée en 1852 par Plismy, qui emploie 130 personnes et fait notamment des colonnes de direction pour voitures Citroën. Le finage, très boisé sur le plateau, est borné à l’est par la frontière belge sur près de 10 km, avec un passage vers Sugny et Bouillon par la D979 et le hameau de Rogissart, dans un vallon à l’est du village. Gespunsart avait 2 200 hab. vers 1880, mais son déclin semble arrêté.

Gernelle (320 Gernellis, 483 ha dont 218 de bois), 9 km ENE de Charleville, a son village au sud de son finage, qui au NE est boisé et limité par la Vrigne.

Issancourt-et-Rumel (390 hab., 547ha dont 180 de bois), 8 km à l’est de Charleville, a deux villages dans le vallon d’Issancourt, affluent de la Vrigne qui borne le finage au NE. Rumel est au NE à l’aval, relié à Issancourt par une file de maisons; en amont d’Issancourt au SO, le hameau de Rumel, réuni à Issancourt en 1808, complète l’habitat.

Chalandry-Elaire (700 Chalairois, 518 ha) est à 7 km SSE de Charleville entre Les Ayvelles et Flize. Élaire, le village principal, est sur la rive gauche de la Meuse au passage de la D764, avec la mairie et l’école; Chalandry est un peu à l’ouest. Les deux ont été réunis dès les années 1790.

Étrépigny (300 Sterpiniens, 423 ha) est à 9 km SSE de Charleville, au pied de la Côte jurassique. Le nom évoque un ancien défrichement (étrépage).

Flize (1 770 Fliziens, 2 597 ha dont 1 646 de bois), est une commune nouvelle résultant d’une fusion de quatre communes antérieures ayant adopté le nom de la commune principale, qui a ainsi décuplé sa superficie. Flize (1 190 Filiziens, 207 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 8 km SSE de la préfecture, dans un très petit finage sur la rive gauche de la Meuse. Le village est surtout résidentiel, et n’a que des entreprises artisanales. La population, qui avait un peu augmenté dans le dernier quart du 20e s., a perdu 110 hab. après 1999. Boutancourt (290 Boutancourtiens, 299 ha), est dans un vallon affluent de la Meuse à 2 km au sud de Flize, et abrite un asile médicalisé des Papillons Blancs (130 sal.) pour enfants handicapés. Élan (80 Élanais, 986 ha dont 871 de bois) est à 4 km au sud de Flize dans la partie supérieure du même vallon, avec un château à quatre tours et les restes d’une abbaye cistercienne, un étang tout au nord. Balaives-et-Butz (220 Balaiviens, 1 105 ha dont 680 de bois), fruit d’une fusion de 1828, est à 5 km au SO de Flize dans les bois du front de la Côte jurassique. Balaives est à une confluence de vallons, Butz est un petit hameau à l’ouest; entre les deux, le hameau de Flamanville a un écomusée.

Sapogne-et-Feuchères (530 Sapognards, 1 071 ha dont 314 de bois), 14 km SSE de Charleville, a son village principal à la tête d’un vallon affluent de la Bar; Feuchères est un hameau au nord. Leur réunion est de 1828. Le finage atteint la Bar et le canal des Ardennes à l’extrême SE.

Saint-Aignan (150 Saint-Aignanois, 774 ha dont 304 de bois), 18 km SE de Charleville, a son village sur la rive droite de la Bar. Celle-ci dessine un très grand méandre en longeant et en traversant le finage, autour d’un long promontoire couvert par le Bois de la Queue. Le canal des Ardennes recoupe le pédoncule du méandre par le tunnel de Saint-Aignan, de 300 m de long avec écluses, qui est entièrement dans la commune.

Hannogne-Saint-Martin (480 Allobais, 471 ha), 12 km SE de Charleville, est sur la rive gauche de la Bar, que longe le canal des Ardennes et dont le cours sinueux dessine la limite orientale de la commune.

Dom-le-Mesnil (1 120 Domois, 799 ha), 2 km à l’est de Flize, 10 km SE de Charleville, a son village sur la D764 au pied de la Côte jurassique, qui fait également fonction de coteau gauche de la Meuse. La Bar rejoint la Meuse à l’est du village. Proche du confluent, le port de plaisance de Pont-à-Bar, bien équipé à l’entrée du canal des Ardennes, est une étape majeure sur le réseau des canaux et fleuves de l’Est; la population communale a augmenté de 50 hab. depuis 1999.

Vrigne-Meuse (320 Vrigne-Meusiens, 444 ha), 14 km SE de Charleville, est sur la rive droite de la Meuse face au confluent de la Bar et au pied du plateau du Lias. Elle a une gare et un embranchement ferroviaire vers Vivier-au-Court; entreprise de bâtiment Maurice Picard (80 sal.); la commune a gagné 130 hab. depuis 1999 (+68%).

Villers-sur-Bar (260 Villerois, 545 ha), 15 km SE de Charleville et 10 km OSO de Sedan, est sur la rive droite de la Bar au confluent avec la Meuse, qui borne le finage au nord.

Cheveuges (450 Cheveugiens, 890 ha dont 303 de bois), 19 km SE de Charleville, est sur la rive droite de la Bar dans la concavité du long méandre de Saint-Aignan. Le finage est traversé par la D977; un musée du piège a fermé en 2014.

En Sedanais

Noyers-Pont-Maugis (690 Nucipontins, 932 ha), 7 km au sud de Sedan et 24 km SE de Charleville face à Bazeilles, est un haut lieu historique avec une nécropole nationale et un cimetière allemand. Le village de Noyers est perché sur un promontoire de la Côte jurassique; Pont-Maugis est en contrebas au bord de la Meuse, du canal de l’Est, de la voie ferrée et de la D6. Chaumont est un hameau sur le plateau au SO. Le nom de la commune a été Noyers-et-Thelonne, qui a absorbé Chaumont en 1828. Ensuite Thelonne a pris son indépendance en 1883, la commune devenant Noyers, puis Noyers-Pont-Maugis en 1886.

Thelonne (410 Thelonnais, 384 ha), 8 km au sud de Sedan, est dans un vallon affluent de la Meuse qui échancre la Côte jurassique. La commune est sortie de Noyers-Thelonne en 1883; la population a gagné 140 hab. depuis 1999 (+52%).

Wadelincourt (400 Wadelincourtins, 422 ha), est juste au sud de Sedan sur la rive gauche de la Meuse, au bord du canal de l’Est et de la voie ferrée. Le finage est traversé juste au nord par la voie rapide N1043. Le finage se termine au SSO par une cuve de la Côte jurassique. La commune a 110 hab. de moins qu’en 1999.

Balan (1 650 Balanais, 465 ha), juste au SE de Sedan, est une commune de banlieue assurant le lien avec Bazeilles; un atelier de meubles de cuisine (Fabrimeubles, 25 sal.) et un Bricomarché (30 sal.). La voie rapide N1043 traverse la commune à l’ouest mais l’accès est à Bazeilles. La Meuse borde le finage à l’ouest. La population est la même qu’en 1999.

La Moncelle (140 Lamoncellois, 135 ha), 4 km ESE de Sedan, est une très petite commune, traversée à l’est par la N58. Le village est sur la rive gauche de la Givonne.

Daigny (360 hab., 285 ha), 4 km à l’est de Sedan, a son village sur la rive gauche de la Givonne en amont de La Moncelle. La N58 traverse à l’est.

Francheval (620 Franchevalois, 1 960 ha dont 1 354 de bois), 9 km à l’est de Sedan, est dans un vallon du massif ancien 4 km au nord de Douzy. Son finage s’étire vers le NE jusqu’à la frontière belge.

Pouru-aux-Bois (260 hab., 902 ha dont 445 de bois), 13 km à l’est de Sedan, juste au nord de pouru-Saint-Rémy, touche à la frontière belge au NE.

Pouru-Saint-Rémy (1 170 Capucins, 1 019 ha dont 221 de bois), est dans un vallon affluent de la Chiers, laquelle borne le finage au sud. Le village est frôlé au sud par la voie ferrée et la D804; château de Réméhan.

La Chapelle (180 Chapelains, 752 ha dont 662 de bois), 10 km NE de Sedan, est un petit village-rue le long de la D977, flanqué à l’est par la voie rapide N58. Vers le nord, le finage est pourvu d’une queue de 2 km qui raccorde au village un rectangle de forêt frontalière de 530 ha, sans traversée de la frontière belge.

Givonne (1 070 Givonnais, 1 404 ha dont 854 de bois), 6 km au NE de Sedan, est dans la vallée de la Givonne, et traversée par la D977, avec des lotissements et un parc de loisirs, et quelques petits ateliers héritiers d’un actif passé dans la métallurgie. Tout le nord du finage est dans la forêt domaniale de Sedan mais n’atteint pas la frontière. La population avait fortement baissé entre 1880 (1 450 hab.) et 1950 (650) mais a repris jusqu’en 1982, puis a regagné 60 hab. après 1999.

Illy (420 hab., 1 560 ha dont 1 120 de bois), 5 km au nord de Sedan, a son village au sud du finage. Celui-ci est traversé par la vallée encaissée de la Givonne, où sont en un site de confluence le petit hameau et le château d’Olly, un étang et le petit hameau du Warcan. Il s’étend jusqu’à la frontière belge au NE, que franchit la D777 en direction de Corbion.

Fleigneux (210 hab., 1 365 ha dont 1 124 de bois), 6 km au nord de Sedan, a un finage très étiré qui s’élève au nord à 417 m et s’élargit à la frontière belge, que franchit la D6 en direction d’Alle et de la Semoy. Il atteint 413 m près de la frontière.

Saint-Menges (980 Saint-Mengeois, 1 221 ha dont 716 de bois) est à 6 km NNO de Sedan au nord de Floing; transports Mathieu (50 sal.). Le finage est borné au SO par la Meuse au méandre d’Iges, et s’allonge au nord dans les forêts du plateau ardennais jusqu’à la frontière belge, que franchit la D29 en direction de Sugny.

Glaire (880 Glairois, 646 ha) est juste à l’ouest de Sedan sur la rive gauche de la Meuse à sa jonction avec la branche nord du canal de l’Est. Au sud se tient une grande zone d’activités desservie par la voie ferrée et bordée par l’A34, où est la grande usine Sommer-Tarkett de revêtements muraux, mais passée de 800 à 240 personnes depuis 2005; fabrique de machines pour la métallurgie AFS-Sedan (190 sal.) et quelques ateliers, travaux publics Eurovia (55 sal.), cars Meunier (55 sal.); maison de retraite publique; jardinerie. Glaire avait absorbé sa voisine d’ouest Villette en 1828, dont le petit village subsiste sur la rive gauche de la Meuse à l’autre bout du tronçon du canal de l’Est. La commune s’est appelée Glaire-et-Villette jusqu’en 1971, où elle absorbé Iges, qui est au nord au sein d’un méandre très resserré de la Meuse dont elle occupait tout le lobe; elle a alors repris son ancien nom. Le promontoire de méandre d’Iges donne un peu de relief et contient la grotte du Mont d’Iges. La commune a 80 hab. de moins qu’en 1999.