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intercommunalité du Gers, 25 communes, 6 800 hab., 29 700 ha. Le siège est à Riscle. Aucune commune n’atteint 2 000 hab.

Riscle (1 850 Risclois, 3 174 ha dont 602 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Gers dans l’arrondissement de Mirande, 55 km ONO de Mirande et 16 km ESE d’Aire-sur-l’Adour, sur la rive gauche de l’Adour, en aval du confluent avec l’Arros qui est juste à la limite orientale de la commune. La bourgade a un collège public, un lycée viticole; supermarché Carrefour (25 sal.), découpage Bacacier (20 sal.); galerie d’art dite galerie Bleue, arènes actives (2 000 places), fête des fleurs. Le finage monte au sud sur les collines, où sont quelques vignes (90 ha dans la commune), et accueille à l’ouest le Bergons et son confluent avec l’Adour; il déborde peu sur la rive droite de l’Adour, au petit faubourg de Constance.

Riscle est le siège de la grosse coopérative agricole polyvalente Vivadour (850 sal., 400 M€ de chiffre d’affaires), qui a sur place 190 sal., plus le négoce d’agrofournitures Novasol (40 sal.) et les transports Vecteo (45 sal.). La population a relativement peu varié depuis 1850 mais a tendu à baisser légèrement après 1975; puis elle a augmenté de 80 hab. après 1999. Riscle est «station verte de vacances», et bureau du nouveau canton Adour-Gersoise (33 communes, 9 800 hab.)

Cahuzac-sur-Adour (230 Cahuzacais, 662 ha), 6 km ESE de Riscle sur la rive gauche de l’Adour, sur la D935, permet le ski nautique sur un plan d’eau de l’Adour en été; sables et graviers. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. La mention «sur Adour» est de 1965.

Goux (70 Gouxois, 536 ha dont 170 de bois), 8 km SE de Riscle, est une petite commune d’habitat totalement dispersé, partagée entre la vallée de l’Adour à l’est et l’extrémité d’une pouge à l’ouest, à la limite des Hautes-Pyrénées.

Cannet (56 Cannetois, 481 ha), 6 km SSE de Riscle, est également limitrophe des Hautes-Pyrénées et tout aussi dispersée, mais dans des collines viticoles (120 ha de vignes), donnant à l’ouest sur la vallée du Bergons.

Maumusson-Laguian (150 Maumussonnais, 930 ha), 7 km au sud de Riscle, est une autre commune d’habitat dispersé, viticole, sur le relief entre les cours du Bergons à l’est et du Sarget à l’ouest; très grand chai souterrain avec un Jardin de la vigne et du vin, depuis 1989; 185 ha de vignes; vignoble Montus-Bouscasse (50 sal.). Maumusson et Laguian ont été réunies en 1822.

Viella (530 Viellanais, 2 202 ha dont 365 de bois), 9 km SSO de Riscle, est un assez gros village dont les maisons s’alignent sur trois étroites serres entre les vallées du Sarget et du Larcis. La commune eut jusqu’à 1 800 hab. vers 1830, et a encore perdu 40 hab. depuis 1999. Le finage est bordé par les Pyrénées-Atlantiques au sud, mais touche également aux Hautes-Pyrénées au SE; château à l’est du village, vignes (340 ha) et petits lacs collinaires.

Verlus (100 Verlusiens, 619 ha), 14 km SO de Riscle, est sur l’éperon de confluence du Larcis et du Grand Lées, à la limite des Pyrénées-Atlantiques; château du 16^e s.; coopérative de gavage et accouvage, spécialiste du canard noir pour foie gras.

Labarthète (150 Labarthétois, 1 109 ha), est une commune des collines à 8 km SO de Riscle, ouverte au NE sur la vallée du Sarget où son finage atteint les abords de Saint-Mont; 130 ha de vignes.

Saint-Mont (330 Saint-Montais, 1 259 ha dont 170 de bois), 5 km à l’ouest de Riscle, sur la rive gauche de l’Adour à la confluence du Sarget, a 136 ha de vignes et une active coopérative viticole qui a fédéré celles d’Aignan et de Plaisance et, pour cela, pris le nom de Plaimont; créée en 1979, elle compte un millier d’adhérents, emploie 130 personnes et son chiffre d’affaires dépasse 65 M€, avec 36 millions de cols vendus annuellement; elle a créé une société mixte en Chine. La cave a pu obtenir une appellation vinicole vdqs des côtes de saint-mont en 1981, pour environ 1 000 ha dans 49 communes du Gers et 60 000 hl, surtout en rouges (tannat, fer servadou et cabernets). Le village, issu d’une abbaye bénédictine du 11^e s., a d’anciennes maisons à colombage et encorbellements, une fête de la vigne en mars, un institut médico-pédagogique et une «université de thérapie manuelle» avec «Fondation Internationale de rééducation posturale globale» (RPG), assortie d’une société d’édition ad hoc. Cependant, la commune, qui s’était agrandie en 1822 en absorbant à l’ouest Cadillon, dont le nom a disparu, n’a guère cessé de perdre des habitants depuis 1856, où sa population atteignait 730 hab.

Tarsac (170 Tarsacois, 451 ha) est une petite commune sur la rive droite de l’Adour, dans la plaine juste à l’ouest de Riscle sur l’ancienne voie ferrée.

Saint-Germé (500 Saint-Germois, 955 ha), juste au nord de Saint-Mont au milieu de la plaine et sur la grande route (D935), accueille les constructions métalliques Alisaéro (130 sal.) et un institut médico-éducatif (Hélios, 120 sal.) et a gagné 50 hab. depuis 1999.

Plusieurs petits villages se perchent sur le coteau qui domine au nord la plaine de l’Adour.

Lelin-Lapujolle (280 Linois, 1 356 ha) est à 9 km NO de Riscle et a gagné 70 hab. après 1999. Lelin est dans un vallon à l’ouest, Lapujolle sur une colline à l’est; elles ont été réunies en 1822; camping au pied du coteau droit de l’Adour, 120 ha de vignes.

Caumont (110 Caumontais, 715 ha), 5 km NNO de Riscle, couronne de son village le coteau droit de l’Adour; le finage dépasse au sud la grand-route (D935).

Maulichères (170 Maulichérois, 618 ha), 4 km au nord de Riscle, est dans une disposition semblable; à l’angle SE, Monplaisir est un petit hameau de carrefour routier; négoce de métaux Metaleco (30 sal.); moulin de Tarsaguet sur le canal du Moulin de Tarsaguet, que suit la limite méridionale du finage.

Sarragachies (250 Sarragachissois, 1 283 ha), 5 km NNE de Riscle, est un autre village de coteau, plus oriental, parmi les vignes (180 ha). Son finage s’étend plus largement, tant au nord sur le plateau qu’au sud où il atteint l’Adour; hameau de Lacaussade au SE, près de la grand-route. À Marcadet à l’ouest sur le coteau, une originale parcelle de vigne de 600 pieds, de 20 cépages différents, dont certains rares, sert de conservatoire et est inscrite aux monuments historiques.

Termes-d’Armagnac (190 Termois, 1 005 ha dont 160 de bois), 8 km ENE de Riscle, a son village sur le même coteau dominant la plaine de l’Adour et le confluent de l’Arros et de l’Adour. L’ancien donjon de 36 m (13^e s.) y abrite un musée du Panache gascon; motte castrale de Monterran sur le relief au nord. Termes a ici le sens de limite, à l’extrême sud-est de l’Armagnac; le nom a longtemps été écrit Thermes, puis Thermes-d’Armagnac en 1894, et a été judicieusement rectifié en 1995.

Fustérouau (140 Fustérégaliens, 785 ha dont 150 de bois), 12 km ENE de Riscle, disperse son habitat dans les collines entre Adour et Midour. Le finage est bordé au nord par le Midour, mais n’atteint pas la Rivière d’Adour au sud, dont le sépare le finage de Term.

Bouzon-Gellenave (200 Bouzonnais, 1 029 ha), à 14 km ENE de Riscle a un finage nettement séparé en deux parties par la vallée du Midour: le principal au nord-est, d’orientation NO-SE, entre Midour et Rochelle, avec Bouzon au NO (mairie), Gellenave au SE; une queue au SO, de direction perpendiculaire, entre deux vallons aux limites de Fustérouau et Pouydraguin et correspondant à l’ancienne commune de Mimors. La commune cultive190 ha de vignes, chapelle du Bouzonnet (11^e-12^e s.) au nord, site archéologique de la motte de Saint-Gô au centre près de la mairie. Ont été successivement réunies à Bouzon les anciennes communes de Loucoumau (avant 1800), Saint-Gô (1822), Gellenave et Mimors (1829).

Pouydraguin (140 Pouydraguinois, 971 ha), 12 km à l’est de Riscle et 7 km SO d’Aignan, possède l’une des plus vieilles églises du Gers, préromane. Le finage s’étend sur les collines que traverse la vallée du Midour, s’arrêtant au sud sur le coteau droit de l’Arros, que domine le château de Pouydraguin.

Loussous-Débat (60 Loussois, 507 ha) est une petite commune des collines entre Midour au SO et Petit Midour au NE, 6 km SSO d’Aignan.

Aignan (800 Aignanais, 3 216 ha dont 629 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Gers dans l’arrondissement de Mirande, 28 km au NO de Mirande sur une colline, 18 km ENE de Riscle. Apparue vers 620, la bourgade fut la première capitale de l’Armagnac et le siège du parlement de Gascogne aux 10^e et 11^e s. Elle a été par la suite transformée en bastide mais l’habitat s’étire sur une longue crête; on voit au centre des rues parallèles, des restes de murs et de l’ancienne maison comtale, une église romane du 12^e s. à deux nefs et clocher carré, une grande place à couverts sur piliers de bois, des chais d’armagnac; silos, fabrique de produits diététiques du groupe P. Fabre (90 sal.), petite mécanique et produits gastronomiques; 130 ha de vignes. Aignan a un collège public «vert» et des arènes, un camping. Un étang de 4 ha est dans la forêt voisine, au nord, avec base de loisirs et nautisme. Le lac collinaire de Lapeyrie, au sud du village, occupe 26 ha mais sans aménagement de loisirs. Au sud-ouest, le finage est traversé par la vallée du Petit Midour et monte sur les collines au-delà, atteignant tout au sud le haut du versant droit du Midour au Pitarrot. La population communale n’a cessé de diminuer depuis les 1 700 hab. des années 1860 et s’est encore abaissée de 120 hab. après 1999.

Castelnavet (130 Castelnavetois, 1 806 ha dont 226 de bois) est à 5 km SE d’Aignan sur la même crête entre Douze et Petit Midour, les deux rivières limitant son finage au sud et au nord; église romane classée du 12^e s., avec porche à triples voussures, petite forêt domaniale de Haget à la pointe SE, chapelle du Ban au SO.

Margouët-Meymes (190 Margouetois, 1 769 ha dont 216 de bois) est une commune d’habitat dispersé, à 5 km NE d’Aignan. Elle donne au nord sur la vallée de la Douze, qu’elle dépasse au NE où se tient le hameau du Parré, qui a une école, une ancienne église et son cimetière et, non loin, des vestiges de l’ancien Meymes. Margouët est sur les collines de l’ouest, près du hameau de Lahougeyre où est la mairie, et au-dessus d’un étang collinaire de 10 ha. Le nom de la commune fut d’abord Meymes.

Sabazan (140 Sabazanais, 826 ha), 16 km ENE de Riscle, à l’ouest d’Aignan, a un intéressant château du 17^e s. à tours d’angle, et une église romane. Le finage de collines est bordé au sud-ouest par la vallée du Petit Midour; vignes, production d’eaux-de-vie d’armagnac.

Avéron-Bergelle (150 Avéronais, 1 470 ha dont 270 de bois) est 8 km au nord d’Aignan. Le village est sur la crête viticole entre le vallon du Midouzon au sud et la vallée de la Douze au nord, où est l’étang du Moura (10 ha). La commune est issue d’une fusion de 1821; elle a 160 ha de vignes.