Armorique

terme issu du latin et formé sur le celte Armor (bord de mer) qui est bien antérieur à l'arrivée des Bretons. Armorica a d’abord désigné les régions côtières de l’Atlantique et de la Manche entre Seine et Gironde, avant de se restreindre à la péninsule bretonne, mais alors dans sa totalité, intérieur compris. Les géologues ont nommé Massif armoricain la portion du socle ancien située à l’ouest du seuil du Poitou, de faible altitude et de structure fortement plissée où dominent les directions tectoniques ONO-ESE, dites ensuite directions armoricaines. Deux caps du Finistère portent le nom de pointe de l'Armorique, l’un à Plestin-les-Grèves sur la Manche, l’autre à Plougastel-Daoulas dans la rade de Brest, qui a aussi un fort de l'Armorique. Quelques lieux-dits portent ce nom (à Plouaret, Morlaix).

Le Parc naturel régional d’Armorique a été le deuxième ouvert en France, dès 1969. Étiré sur 120 km, dont 80 à terre, il occupe 172 000 ha, dont 112 000 à terre et 60 000 en mer d’Iroise (jusqu’à la profondeur de 30 mètres), dans 39 communes habitées par 52 000 habitants; 5 autres communes, dont Brest, sont associées. Son siège est au Faou. Il est divisé en quatre grands «paysages»: les îles de la mer d’Iroise (Ouessant, Molène et îlots, Sein), la presqu’île de Crozon, l’Aulne maritime, les monts d’Arrée. Une vingtaine de sites, maisons et musées ont été retenus pour présenter des activités caractéristiques, dans les communes d’Ouessant, Camaret, Crozon, Landévennec, Argol, Trégarvan, Hanvec, Brasparts, Loqueffret, Berrien, Le Cloître-Saint-Thégonnec, Commana et Sizun, plus Brest. Deux caps du Finistère portent le nom de pointe de l'Armorique, l’un à Plestin-les-Grèves sur la Manche, l’autre à Plougastel-Daoulas dans la rade de Brest.